L’office Central de lutte contre l’Enrichissement Illicite a organisé un atelier d’échanges et d’information avec les journalistes et communicateurs le 11 juillet dernier à la Maison de la Presse. La cérémonie d’ouverture a enregistré la présence du ministre de l’Economie Numérique et de la Communication Arouna Modibo Touré, du président de l’Office Central de Lutte contre l’Enrichissement Illicite, Moumouni Guindo et d’Alexis Kalambry, vice-président de la Maison de la Presse.
L’objectif de cet atelier était de créer un cadre commun de compréhension et de partage sur le cadre juridique de la lutte contre l’enrichissement illicite au Mali.
Dans son intervention, le président de l’Office Central de lutte contre l’Enrichissement Illicite, Moumouni Guindo a précisé que cette série d’ateliers qui est placée sous le triple signe du partenariat, de la collaboration et de la concertation est une contribution à la célébration de la Journée Africaine de lutte contre la Corruption.
« La journée africaine de lutte contre la corruption a été instituée solennellement par le conseil exécutif de l’Union Africaine lors de sa trentième session ordinaire tenue à Addis Abeba du 27 au 29 janvier 2017 », a-t-il expliqué. Il a rappelé que l’institution de cette journée commémore l’adoption, le 11 juillet 2003 à Maputo au Mozambique, de la Convention de l’Union Africaine sur la prévention et la lutte contre la corruption. Selon lui, dans le cadre du lancement de cette journée, la conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Union Africaine a déclaré l’année 2018, année de la lutte contre la corruption. Et le thème retenu en 2018 est « vaincre la corruption, une option viable de transformation de l’Afrique ».
A en croire Moumouni Guindo, son service a inscrit dans son plan d’actions 2018, de nombreuses activités d’information, de sensibilisation et de mobilisation. Ces ateliers dit-il, ont pour objectif global de créer un cadre commun de compréhension et de partage sur le cadre juridique de la lutte contre l’enrichissement illicite au Mali.
« Plus spécifiquement, ils permettront d’examiner les instruments juridiques sous régionaux, régionaux et internationaux ainsi que le droit positif malien sur la lutte contre la corruption et les infractions assimilées », a-t-il indiqué. Avant d’ajouter que l’Office central accorde l’intérêt le plus élevé au renforcement des liens de partenariat avec les diverses parties prenantes des actions d’amélioration de la gouvernance et de la gestion des ressources publiques.
« L’office Central de Lutte Contre l’Enrichissement Illicite place son action sous le règne des trois C qui sont le C de la concertation, le C de la collaboration et le C de la coopération », a-t-il laissé entendre.
Aoua Traoré