C’est à la faveur du lancement national du « Rapport Global Corruption BarometerAfrica », à travers le cercle de réflexion et d’information CRI 2002, que cette triste nouvelle a été donnée ce jeudi 18 juillet 2019 à la Maison du partenariat.
Le lancement officiel national du rapport Global Corruption Barometer Africa 2018 a eu lieu la semaine passée, à Bamako. Étaient représentés à ce lancement l’Office central de lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite ; le Bureau du vérificateur général ; le Médiateur de la République ; le ministère de la Justice et des droits de l’Homme, Garde des Sceaux.
Ce rapport décrit le niveau de maîtrise de la corruption dans le monde. Le cas du Mali est très inquiétant et décevant, surtout à un moment ou les autorités politiques et administratives du pays ont été qualifiées de corrompues par un diplomate européen. Ce rapport ne confirme-t-il pas davantage ces propos tenus à l’égard des institutions maliennes ?
En tout état de cause, le rapport global corruption BarometerAfrica indique une place déshonorable qu’occupe le Mali à l’échelle internationale et continentale dans le combat de la lutte contre la corruption. Il y ressort que le contrôle de la perception de la corruption au Mali est peu efficace. Sur 180 pays classés par rapport à la maîtrise de la corruption, le Mali est classé 122ème en 2017 et 120ème en 2018 dans le monde et 20ème sur 49 pays en Afrique, peut-on lire dans le rapport.
La lutte contre la corruption reste et demeure un défi majeur pour les autorités du pays, quand on sait que dans cet exercice, des données fournies par Afrobaromètre de Transparency International, dans sa « Corruption Barometer 2014 », font sortir qu’au Mali, 88% des cas de corruption restent sans plainte pour diverses raisons.
Oumar SANOGO
Un président qui ose dire qu’un certain mafieux tomi est son frère qui est à mille lieux du Mali, c’est sans commentaire. Ça veut dire qu’on a un voyou au sommet de l’État.
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