Lutte contre la corruption : le code de déontologie des Magistrats passé aux cribles

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Dans le cadre de la semaine nationale de la lutte contre la corruption, l’Office Central de Lutte contre la Corruption et l’Enrichissement Illicite (OCLEI) en partenariat avec la Direction nationale de l’Administration de la Justice, a organisé le jeudi 09 novembre dans un hôtel de la place, un atelier de formation sur la déontologie des Magistrats. C’était sous l’égide de Cheick Tidiane Traoré, représentant le ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, Garde des Sceaux.

-maliweb.net- L’Office Central de Lutte contre la Corruption et l’Enrichissement Illicite (OCLEI) organise depuis 2018 dans le cadre de la semaine nationale de la lutte contre la corruption diverses activités d’information et de sensibilisation sur le phénomène et ses conséquences. Cette année, au nombre des activités envisagées figure la vulgarisation du code de déontologie du Magistrat.

Le présent séminaire contribue à l’information continue des magistrats en leur rappelant avec force les devoirs auxquels ils sont professionnellement, mais aussi personnellement tenus dans la perspective d’une bonne distribution de la justice. C’est qu’a déclaré, Cheick Tidiane Traoré, représentant du ministre de la justice. Le but ultime de ce séminaire est d’amener à une meilleure application du code de déontologie pour l’exercice correct, honorable et adéquat des fonctions publiques, a-t-il insisté.

Dans la perspective de la prévention des comportements qui jurent avec la déontologie, souligne-t-il, la formation continue, la sensibilisation et la responsabilisation des magistrats s’imposent comme mesure à envisager et à renforcer. Ce d’autant que la maitrise des règles déontologiques n’est pas une garantie de leur respect par les agents publics.

Le thème du présent atelier est : « La déontologie des Magistrats : ce qu’un Magistrat doit faire et ce qu’il ne doit pas faire ». Selon le président de l’OCLEI, Moumouni Guindo, la déontologie est d’une importance vitale dans la qualité de prestation de l’agent public, dans la qualité de sa relation avec l’usager et, finalement, dans l’amélioration de la qualité de vie de l’agent de l’usager. « Le respect de cette déontologie est encore crucial quand il s’agit des magistrats », a—il lancé

C’est au regard de cette importance vitale que l’OCLEI a effectué en 2020 une étude sur la déontologie des agents publics au Mali. Cette étude, assure-t-il, a établi qu’il existe 20 textes dans le domaine. Parmi ceux-ci figurent en bonne place le code de déontologie des magistrats.

D’après le président Guindo, l’étude a montré que les textes ne sont pas connus par les agents, qu’ils sont faiblement mis en œuvre que les manquements de ne sont pas sanctionné pour améliorer l’étude de l’OCLEI a recommandé la mise en place d’un référent déontologique dans les services de l’Etat et des collectivités territoriales.

Le présent atelier de formation entre dans le cadre de la semaine nationale de lutte contre la corruption initiée depuis 2010 au Mali. Elle-même s’inscrit dans le cadre la journée mondiale de lutte contre la Corruption Instituée par les Nations Unies en 2003.

Abdrahamane SISSOKO/Maliweb.net

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