Dans une interview qu’il a accordée au journal sénégalais Sud Quotidien, à la veille du second tour de la présidentielle, le nouveau président de la République Ibrahim Boubacar Kéita annonçait son intention de mettre fin à certains circuits de gain de devises et de corruption.
A la question du journaliste de savoir comment le candidat IBK avait financé sa campagne, l’ancien Premier ministre a été on ne peut plus clair. “J’ai dit, durant ma campagne, qu’il n’y a aucun argent dont je peux avoir honte demain et qui pourrait surtout m’empêcher, à l’occasion, de prendre des décisions utiles à mon pays. J’ai refusé des sommes dont la provenance ne me semblait pas très claire. Cela également ne m’a pas mis en bonne posture dans certains cercles qui savent désormais que les choses vont changer “.
En clair, IBK compte donner un grand coup de pied dans la fourmilière. Et cela fait plaisir de constater que le nouveau chef de l’Etat s’engage fermement à ne pas plaire à certains individus sans scrupule tout en faisant œuvre utile pour la nation entière.
C’est dans ce sens que par rapport à la lutte contre la corruption, IBK n’a pas caché sa volonté de sévir. On se rappelle qu’ATT avait, lui, sur ce chantier de la lutte contre la corruption, décidé de ” ne pas humilier les chefs de famille “. Le nouveau président de la République annonce clairement les couleurs, toujours dans cette interview. “J’ai dit : corruption tolérance zéro. En le disant, je sais très bien que des haches ont été déterrées. En disant ma détermination à combattre tous ces maux, je sais que ma vie a été mise à prix. Pour autant, sans forfanterie, je poursuivrai ma tâche. Je le ferai tranquillement, il n’y a pas d’autre choix. Je suis un homme face à son destin aujourd’hui… “, a-t- il souligné.
Bruno Djito SEGBEDJI
le fait de vouloir de s’attaquer à ce fléau est déjà salutaire,de grace va au bout et tu réussira le pourquoi les maliens t’ont élu
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