Lors d’une de ses rencontres, le Ministre de la justice Garde des sceaux Maharafa Traoré a laissé entendre qu’il mettra tout en œuvre pour que les dossiers transmis à la justice soient examinés à temps. Du coup la lutte contre la corruption sur le plan judiciaire, est devenue l’un des objectifs prioritaires de Maharafa Traoré. C’est pourquoi, ayant une place de choix dans le projet si cher au président Amadou Toumani Touré « le Projet de Développement Economique et Social », la lutte contre la corruption et la délinquance économique et financière se poursuit au niveau des pôles économiques et financiers.
Beaucoup d’efforts ont été faits à ces niveaux, les sommes suivantes ont été justifiées ou recouvrées :
-Pôle économique et financier de Kayes :
2010 : 170.451.773 F CFA
2011 : 30.624.941 F CFA ;
-Pôle économique et financier de Bamako !
Le traitement de 44 affaires portant sur la somme de 56.546.00.773 F CFA a donné lieu à la récupération ou à la justification en cours d’enquête et ou d’instruction de la somme de 45.702.741.794 F CFA.
-Pôle économique et financier de Mopti :
2010 : 6.000.000 F CFA.
2011 : 20.000.000 F CFA.
Au total la somme de 45.911.818.508 F CFA a été recouvrée au niveau des trois pôles économiques et financiers.
Dans ce cadre, la Semaine Nationale de lutte contre la corruption a été organisée du 9 au 14 décembre 2010. Elle a été une occasion pour informer et sensibiliser l’opinion nationale sur les méfaits de la corruption.
Perspectives
Tout en regardant dans son rétroviseur le premier responsable du département de la justice à savoir Maharafa Traoré a décidé de se sacrifier pour son pays en mettant son énergie et son savoir-faire au service de cette nation. C’est pourquoi il ne cesse de multiplier les rencontres et autres conférences de presse et séminaires pour montrer aux justiciables qu’ils peuvent sans se tromper faire confiance en leur justice. Pour cela cette année 2012 sera marquée notamment par :
– la poursuite des actions inscrites dans le Plan Opérationnel du Programme Décennal de Développement de la Justice (PRODEJ) qui doivent contribuer fortement à rendre notre justice crédible, performante et accessible et à faire de notre pays un véritable Etat de droit ;
– l’opérationnalisation de la nouvelle Carte Judiciaire à travers la construction de nouveaux palais de justice et le démarrage effectif des nouvelles juridictions ;
– la poursuite de la politique d’amélioration des conditions de vie et de détention de la population carcérale à travers notamment la construction d’une nouvelle maison d’arrêt à Bamako et l’adoption d’un document de politique sur l’Administration Pénitentiaire et de l’Education Surveillée ;
– la relecture des textes pénaux afin de prendre en compte les recommandations issues des Etats Généraux sur la Corruption et la Délinquance Financière et aussi dans le souci d’apporter une réponse appropriée à la lutte contre le terrorisme et la drogue ;
– l’élaboration d’un Plan de gouvernance et de transparence dans le milieu judiciaire.
Alfonse Maiga