Le gaspillage, la délinquance financière et la corruption se développent dans tous les secteurs de notre économie déjà très fragile.
Parmi les nombreuses définitions de la corruption, nous avons retenu celle de la Banque Mondiale « la corruption se définit comme l’utilisation des pouvoirs que confère une charge publique pour en retirer des avantages privés ». Elle prospère là où des distorsions existent entre les politiques menées et le cadre réglementaire. La combinaison de ces deux facteurs lui offrent un terrain favorable. La corruption a le champ libre là où les contre-pouvoirs sont fragile.
Quant à la délinquance elle est définie comme l’ensemble des délits et crimes commis dans une société à une époque donnée. Signalons que le mot délinquant est issu du latin « delinquere », qui désigne celui qui a commis un délit ou un crime.
La délinquance financière est donc l’ensemble des crimes commis par un agent économique, quels que soient son secteur d’activité et son statut (public ou privé). La surfacturation, l’indiscipline budgétaire, la falsification d’écritures comptables, le non respect des principes comptables (ex-« indépendance » des exercices…), les états et dépenses fictifs sont autant d’exemples de délinquance financière. A vous de choisir votre délit !
La lutte contre la corruption se joue sur des fronts multiples. Elle doit être l’affaire de tous.
Une question vient à l’esprit : pourquoi indexer seulement le système Judiciaire ? Alors que le système éducatif, le système de santé, le système financier… sont aussi couverts dans une large mesure par le phénomène la corruption. La réponse est vite trouvée, si l’on se rappelle que le système judiciaire est l’unique dépositaire du pouvoir de contraindre dont dispose l’Etat pour faire respecter les jugements. Le système de justice est le seul à pouvoir apprécier de la légalité des actions du législatif et de l’exécutif.
Pour vaincre la corruption et la délinquance financière dans notre pays, les solutions sont connues. Il reste à identifier les agents de changement et les outils appropriés. Nous suggérons ci-après quelques mesures à court terme. Il s’agit entre autres de :
* Mettre en application une vieille recette de F.W. Taylor « l’homme qu’il faut à la place qu’il faut ».
* Développer des mécanismes qui rendent l’Etat et ses serviteurs comptables de leurs actes, pour être durables et crédibles ; ces mécanismes doivent être ancrés au cœur des institutions.
* Mettre fin au clientélisme de la Fonction Publique :
* Empêcher les abus de pouvoir de l’Etat (les gouvernements) ;
* Utiliser la fermeté dans la conduite des actions d’assainissement et de moralisation de la société malienne.
* Canaliser toutes les ressources disponibles et mobilisables pour vaincre ce fléau à l’image de la variole qui a été éradiquée de notre planète.
Pour conclure, insistons sur la nécessité d’un sursaut national pour bouter la corruption hors des pratiques de notre pays.
Autant la lutte contre le Sida mobilise les ressources, autant la lutte contre corruption doit être l’affaire de toutes les Maliennes et de tous les Maliens. Un homme seul, un département ou un gouvernement ne sauraient venir à bout de ce fléau.
Toutes les institutions de la République doivent adopter cette logique du changement déjà proposée par l’ancien Chef de l’Etat, Alpha Oumar Konaré qui, à juste raison disait : « Nous ne pouvons considérer comme une fatalité le fait que soit concentré aux mains d’une minorité le fruit de l’effort commun, pendant que la grande majorité du peuple est condamnée à la misère et au désespoir ».
S. M.
En premier lieu il faudrait récupérer les 153 milliards volés dans les caisses de l’Etat par les assassins responsables de la nation pour les redistribuer entre commerçants Bamakois et leurs collaborateurs installés à l’étranger qui mènent la pluie et le beau temps et qui se livrent également à ternir l’image de notre pays dans les raisonnements stériles. En deuxième lieu il faudrait procéder à des expulsions pour manquement aux intérêts de la nation. Il ne s’agirait pas de les emprisonner sans avoir vidé les fonds détournés. Les plus grands ennemis du Mali sont ses responsables et les mêmes qui sont les francs maçons qui alimentent la rébellion pour pérenniser les magouilles tactiques avec les Occidentaux. Enfin il faudrait une insurrection de tous les maliens afin que nous sortons de ce abysse si nous ne souhaitons être dévorés par les baleines Occidentales comme nos frères assoiffés d’aventure.
Le salarié malien fait parmi des plus mal payés de la terre. Les salaires depuis CMLN à nos jours couvrent à peine le minimum vital. AOK a tenté de les rehausser du mieux qu’il peut, faute de revenu, les augmentations seront toujours limités.
La corruption au Mali ne peut jamais être combattue, du sommet à la base chacun cherche à vivre sur le l’état. Y a que la révolution qui est la solution, que vous croyez ou pas. La corruption a gangrené le Mali depuis 1968, or on se débarrasse pas d’une accoutumance de plusieurs décennies.
Dire les quotidiens comme choses nouvelles c’est leurs accordés plus de crédit .ici mon grand ,courageux forgeron apprend a ses suivants la bonne et facile manie des fers .les éléveurs aussi ont faient de même.
les agriculteurs qui nourissent toutes les bouches .sont soumisent a toutes les hegemonies et à toute exploitation. les maigres sommes des contribuables ont été toujour detournées des ayants droits. dépuis la nuit des temps nos intellectuels ont seulement apprient a mieux usuper que d’apprenddre à fabriquer de l’aiguille. Tancé d’importance ce qu ils font c’est aussi leurs faire honte! .
PAUVRES PETITS VOLEURS DE DJAKARTA ET DES PETITS FONCTIONNAIRES ET LA BASSE CLASSE QUI SE SERVENT A 1 MILLION SEULEMENT, J’AI VRAIMENT PITIE DE VOUS 👿 . FAITES COMME EUX: NOS DIRIGEANTS,HAUTS FONCTIONNAIRES, CRADES ET HOMMES D’AFFAIRES. COMME ON DIT AU MALI QUE SI TU NE VOLERA TU ES CONSIDERE COMME UN MAUDIT 😆 😆 😆 . TOUS ET TOUTES PAREILS. VIVE LE MALIBA.
LES REGIMES AU MALIBA SONT ALLES DE MAL EN PIRE, PIRE, PIRE ET PIRE DEPUIS NOTRE INDEPENDANCE.
DE MK A IBK EN PASSANT PAR GMT, ATT’, AOK1, AOK2, ATT1, ATT2, CAHS’,DT: nos 10zaines millions ont commence a disparaitre traquillement pour devenir des 100taines de millions en milliards, 10zaines de milliards en 100taines de milliards. Finalement qui suivra pour montrer la barre encore plus haute a des 1000iers de millisrds et ainsi de suite.
Un pays remplit de par commencement de: rapces transforment en loups et apres en requins ensuite en crocodiles et actuellement en VAMPIRES.
Heee Allah dans un pays de koalas-opposums brides le phenomene n’accroitera en exponentiel…… Continuez a etre des morts vivants les draculas ne feront que regner et continuer a Nous bouffer- Nous regurgiter et Nous bouffer encore, encore et encore et encore… 👿 👿 👿 👿 👿 👿 👿 .
PAUVRES DE NOUS MORTS-VIVANTS.
Article interessant. Je popose quón privatise ou meme qu’on externalise tous les services de l’Etat qui sont source de corruption, Le fleau va dimunier à la longue radié.
La souris n’accouche pas d’un Elephant
Les hommes politiques Maliens sont l’émanation de la Nation ,ils sont maliens On l’a vu
avec le rapport du VEGAL, 153 milliards de fraudes ..
Ceci est valable pour beaucoup d’autres pays Africains …
Nous avons une certaine distance avec la loi et les règles …On se dit que c’est la jeunesse de nos états..ou peut-être notre éducation ..
La corruption est un fléau qui coute à l’état plusieurs milliards par an .
Il me semble que les solutions serait aussi de donner des récompenses
par projet accompli , de mettre les différents département d’état en
compétition .
Il faut que les départements concernés aient des promesses d’évolution
au sein de leurs départements et dans tous les département d’état.
Il faut que le gens qui ont fait leurs preuves aient une reconnaissance
de l’état , des honneurs nationaux.
Il ne s’agit pas de chercher loin .Que chacun explique comment il a obtenu ce qu’il possède. Les revenus de chacun sont connus a eu près et ses dépenses.Si son avoir et son gain ne correspondent pas il doit des explications
Article intéressant qui nous aide à mieux appréhender les différentes facettes de la corruption. Je voudrais attirer l’attention sur un aspect de la fraude – une composante de la corruption – courante à Bamako, particulièrement. Il s’agit des plaques d’immatriculation des voitures. En effet, il n’est pas rare de voir des voitures de seconde main avec la plaque “K…..” du gouvernement. Or, il est d’usage que l’Etat achète des véhicules neufs, confirmation que j’ai pu avoir avec quelqu’un de DGABE (chargée de la gestion des biens de l’Etat). Alors, comment comprendre …. Un autre volet concerne ces voitures relativement récentes qui portent des plaques ne correspondant pas à leur période d’acquisition ! Pour être plus explicite : une Toyota modèle “Verso”, arrivée plus récemment sur le marché malien peut-elle porter, en 2015, une plaque de la série J ? Ces cas, même s’ils sont pas légions, existent bien à Bamako, au vu et, probablememt au su, de la Police ! La fraude conduit à la corruption et la corruption tue les ambitions d’un Etat. Pensons-y !
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