L’association CRI 2002 a échangé avec les hommes de médias, la société civile et les jeunes politiques en herbe sur le thème : « Rompez la chaine de la corruption » le mercredi 9 décembre 2015 à la Maison de la presse. La conférence était animée par Dr Abdoulaye Sall, ancien ministre des relations avec les institutions et président de ‘’CRI 2002’’.
D’entrée de jeu, le président de CRI 2002 a fait savoir que son organisation a été accréditée de ‘’Statut de Contact National de Transparency International au Mali’’, et a en outre signé une convention de ‘’Partenariats pour l’exercice de gouvernance Appropriée (PEGA)’’ pour la période 2015-2018.
Selon son constat effectué sur la population malienne dans le cadre de l’ampleur de la corruption, CRI 2002 a retenu un certain nombre de points.
Selon Dr Sall, 88% des sondés on estimé être témoin ou même victime des cas de corruption sans pouvoir dénoncer et 39 % des ces 88% sondés n’ont pas dénoncé par peur de conséquence et 20 % ignorent où est ce qu’il faut déposer la plainte contre les corrupteurs, et une catégorie qui se dit à quoi bon de dénoncer s’il n’y aura pas d’une issue favorable à leurs plaintes.
A l’en croire, ces indicatifs reflètent la situation éducationnelle de notre société. Donc au lieu de prendre la cause pour la conséquence, il faudrait aller cherche les racines de la prolifération de la corruption dans notre société, pour rompre la chaine de la corruption a-t-il expliqué.
Dramane Konta
CORRUPTION ET DELINQUANCE FINANCIERE
Deux concepts à maitriser
Le ministère de la Justice et des Droits de l’homme, Garde des Sceaux organise du 9 au 14 décembre 2015 au CICB, la semaine nationale de la lutte contre la corruption sur le thème : « La corruption un frein au développement ». La cérémonie d’ouverture était présidée le Premier ministre, Modibo Kéita.
La lutte contre la corruption qui gangrène l’économie malienne depuis des années a connu un coup d’accélérateur au cours des trois dernières années selon les experts.
En effet, l’exigence de transparence dans la gestion des affaires publiques qui est devenue une réalité avec le mouvement de démocratisation et la volonté des autorités, de réaliser des résultats économiques en termes de développement, ont constitué les faits déclencheurs de ce combat contre le crime économique.
Le Premier ministre, Modibo Kéita, a déclaré lors de la cérémonie d’ouverture qu’à propos de la lutte contre la corruption et la délinquance financière : « Nous avons mis action sur deux démarches : la démarche de la répression et la démarche de la prévention, il ne faut pas qu’une des démarche exquise l’autre ».
Pour afficher la volonté du gouvernement de lutter contre ce mal, le Premier ministre a réaffirmé au ministre de la Justice et aux magistrats sa détermination ferme pour joindre la parole à l’acte.
D Konta