La corruption demeure un défi majeur pour le Mali, compromettant le développement économique, sapant la confiance des citoyens dans les institutions gouvernementales et entravant la justice sociale. Malgré les efforts déployés par les autorités pour lutter contre ce fléau, les progrès restent lents et les défis persistent.
La corruption est omniprésente dans divers secteurs au Mali, y compris l’administration publique, le système judiciaire, les forces de sécurité et les institutions financières. Des pots-de-vin, des détournements de fonds publics et des pratiques clientélistes sont monnaie courante, compromettant l’intégrité des services publics et l’équité dans la distribution des ressources.
Rien que pour 2022, le Rapport du Végal a été on ne peut plus clair. 700 milliards de F CFA de manque à gagner pour le trésor public.
Selon Hamza Maiga, économiste, les conséquences de la corruption sont dévastatrices pour le Mali. « Elle décourage les investissements étrangers, entrave la croissance économique et aggrave la pauvreté en détournant les ressources destinées aux programmes sociaux et au développement. De plus, elle alimente le mécontentement populaire, contribuant à l’instabilité politique et à la méfiance envers les institutions démocratiques ».
Selon lui bien que le gouvernement malien a mis en place plusieurs mesures pour lutter contre la corruption, notamment la création d’organes de contrôle tels que la Cour suprême, chargée de la vérification des comptes publics, et le Bureau du Vérificateur général, chargé d’enquêter sur les cas de corruption et de malversation. Des lois anti-corruption ont également été adoptées, mais leur mise en œuvre reste souvent inefficace en raison de la faiblesse des institutions et du manque de volonté politique.
Perspectives d’avenir
Pour surmonter ce défi, le Mali, propose-t-il, « doit renforcer ses institutions, améliorer la transparence et la reddition de comptes, et promouvoir une culture de l’intégrité à tous les niveaux de la société. Cela nécessite un engagement politique ferme, un renforcement des capacités des acteurs anti-corruption et une participation active de la société civile. De plus, une coopération régionale et internationale accrue est essentielle pour lutter efficacement contre la corruption, en particulier dans le contexte de la mondialisation et de la mobilité croissante des capitaux ».
En sommes conclu-t-il, la lutte contre la corruption demeure un défi complexe et persistant pour le Mali. Cependant, avec une volonté politique forte, une mobilisation sociale et une coopération internationale, des progrès significatifs peuvent être réalisés pour promouvoir la bonne gouvernance, renforcer l’état de droit et garantir un avenir meilleur pour tous les Maliens.
(Correspondance particulière)
Tout a fait d’accord avec les perspectives d;avenir, tres importants points y sont soulignes et chacun est significatif pour lutter contre la corruption. Moi je dirai simplement que je suis perdu car dans un pays ou on se reclame a 95% des Musulmans la corruption doit être au niveau zero sinon qu’en volant le denier public nous faisons délibérément ce qu’Allah (SWT) nous interdit de faire car voler c’est HARAM et tu ne peux pas voler et être aime d’Allah (SWT) ou fidele a lui notre seigneur créateur.