Le Réseau malien des journalistes pour la lutte contre la corruption et la pauvreté (RMJLCP), en partenariat avec le Centre d’étude de recherche et de sensibilisation sur la corruption et la pauvreté(CERSCOP), sous le financement du Projet JUPREC, a organisé une journée de lutte contre la corruption. C’était le vendredi 9 décembre 2016 à la Faculté des Droits privés de Bamako. Placé sous le signe de «l’union des forces contre la corruption», elle s’inscrit dans le cadre de la célébration de la journée internationale de lutte contre la corruption.
La cérémonie d’ouverture a enregistré la présence de plusieurs personnalités dont Yero Diallo, président du RMJLCP ; Mme Mariétou Seydou Senou, présidente de la Communauté des pratiques contre la corruption ; M. Jermain, chef de Mission du Projet JUPREC et Prof. Daouda Sakho, Doyen de la Faculté des Droits privés.
Selon le président du Réseau, cette journée, qui est l’anniversaire de la signature de la grande convention des Nations unies contre la corruption, est l’occasion pour toutes associations de lutte contre la corruption à travers le monde de mener des activités quelles que soient leurs formes pour dénoncer, révéler, critiquer, informer, sensibiliser, voire alerter sur les risques et les dangers de la corruption pour la stabilité socio-économique de notre pays. Il a aussi expliqué que «le phénomène de la corruption, certes, ne date pas d’aujourd’hui et ne se limite pas à notre seul pays, voire notre seul continent, mais sa gravité et ses conséquences, qui ne doivent ni être négligées ni être oubliées, constituent une véritable menace pour la survie de toute nation». C’est pourquoi, selon lui, que les associations maliennes de lutte contre la corruption, l’Etat et le Secteur privé ne doivent pas être en marge de ce combat combien noble.
Il a également rappelé que les Nations unies, en plaçant le 9 décembre 2016 sous le signe de l’unité contre la corruption à juste titre, ont mis en avant un des éléments clés sans lequel toute stratégie de lutte contre la corruption est vouée à l’échec. La lutte contre la corruption est une œuvre de longue haleine et ni l’Etat, quelle que soit sa puissance, ni la société civile, quelles que soient ses capacités de mobilisation, ni le secteur privé pris individuellement, ne peuvent éradiquer le phénomène, a-t-il déclaré.
Yero Diallo a déclaré que ce combat nécessite une action concertée qui demande l’implication de tous, depuis les familles en passant par les milieux éducatifs et jusqu’aux espaces professionnels.
A M. Touré