Lutte contre la corruption et l’impunité : Le GSB invite à mieux gérer les ressources publiques

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Le Groupe Suivi Budgétaire a organisé un débat public sur le rapport d’évaluation de la mise en œuvre des recommandations formulées par les missions de vérification de 2010 à 2012. Cet échange est initié  par les organisateurs pour mieux éclairer l’opinion du public sur les constats relevés mais aussi sur les actions entreprise ou à entreprendre afin de donner l’assurance de lutte contre la corruption et l’impunité. La cérémonie était présidée par le président  du GSB, Tièmoko Souleymane Sangaré en présence du représentant du vérificateur général, M. Lamine Keïta, celui de section des comptes de la cour suprême, M. Kaba Diakité, l’ambassade du royaume de Danemark, Anders Garly Andersen et plusieurs autres membres des structures concernées.

 

Dans un contexte de lutte contre la pauvreté, la corruption et la délinquance financière, des mesures se doivent d’être appliquées par les gestionnaires des ressources publiques, a indiqué le président du GSB.

 

Selon M. Sangaré, les contrôles à postériori effectués par les structures de contrôle  et d’inspection interviennent comme processus d’évaluation fonctionnement des services publics. Ils mettent en exergue, la plupart du temps, les dérapages constatés dans la mise en œuvre du système de contrôle interne, ajoute-t-il. A l’issue des missions, les services de contrôle et d’inspection proposent  certaines mesures  destinées à maitriser la gestion, à protéger les biens de l’Etat et utiliser efficacement les ressources humaines et matérielles Etatiques. L’objectif essentiel de ce débat était d’instaurer un dialogue entre les acteurs pour une plus grande compréhension du contenu du rapport et les perspectives, a signalé M. Tièmoko Sangaré.

 

 

Au cours des échanges, il ressort que selon les dispositions réglementaires relatives aux procédures de l’information, les rapports de contrôle et d’inspection sont transmis au président de la république et au premier ministre. Et ce dernier instruit le ministre concerné, à travers les structures contrôlées, du suivi de la mise en œuvre des recommandations pour compte rendu.

 

 

Sur la base de l’analyse des rapports élaborés soit par les structures vérifiées, soit par les organes de contrôle, une synthèse de l’évaluation de la mise en œuvre des recommandations est faite par le contrôle général des services publics (CGSP).

 

 

 

Ainsi, les irrégularités révélées et recommandations formulées par les différentes missions de vérification sont analysées en distinguant : les  vérifications financières, de conformité (ou de régularité)  examinées en considération des critères de vérification (ou assertions) classiques et d’autres données comptables et financières pertinentes ; les vérifications de performance qui sont examinées en considération des critères de l’économie, efficacité, environnement.

 

 

Ce débat a été salutaire par certains qui souhaitent qu’il se multiple et s’étendent sur  d’autres localité du pays pour tout le monde soit au même niveau d’information. Car, l’internet n’est pas accessible à certaines zones, y compris les citoyens mêmes.

 

Adja

 

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