Lutte contre la corruption et la délinquance financières : Les OSC féminines et le BVG main dans la main

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Clarifier les concepts de vérification et expliquer la méthodologie de travail du Bureau du Vérificateur Général (BVG), après l’avoir présenté, aux organisations de femmes de la société civile et à l’organisation des Nations Unies pour les Femmes (ONU Femmes), tel était l’objectif de la journée d’échanges que le Bureau du Vérificateur Général a organisée le vendredi 15 août au Grand Hôtel de Bamako.

Présidé par le Vérificateur Général Adjoint, Boubacar Diarra, en présence de la représentante du ministère de la Femme, de l’Enfant et de la Famille et de ses partenaires d’ONUFEMMES, cet atelier d’échanges avec les organisations féminines «sur les enjeux de la lutte contre la corruption et le rôle que joue le BVG en la matière», a réuni une cinquantaine de personnes.

S’inscrivant dans la logique du partenariat que le BVG a établi avec le Conseil National de la Société Civile pour mieux expliquer et faire comprendre son rôle et ses missions et instaurer une synergie d’actions entre les deux structures, l’atelier visait à faire de même avec les principales organisations de femmes de la société civile.

Les exposés et débats ont essentiellement porté sur la présentation du BVG, la justification du partenariat BVG – ONUFEMMES, le rôle du BVG dans le suivi des ressources allouées à l’égalité de genre dans le cadre de la mise en œuvre de la Politique nationale genre du Mali, les types de vérifications effectués par le BVG, y compris celles portant sur la performance, et la présentation du Rapport annuel 2012 dans ses grandes lignes, avec un accent particulier sur le traitement des dénonciations faites à la justice.

Ce sont les mots de remerciements du Vérificateur Général Adjoint, de la représentante d’ONU Femmes et de la représentante du ministère de la Femme de l’Enfant et de la Famille qui ont mis fin à la journée, dont les participants ont salué la pertinence de l’initiative et la qualité des interventions.

Les recommandations formulées portent sur la nécessité de multiplier ce genre d’évènements, afin de mieux outiller toutes les femmes sur les enjeux de la lutte contre la corruption et la délinquance financières, le mandat du Bureau du Vérificateur Général du Mali et les types de partenariats à instaurer pour une meilleure implication des citoyens et des citoyennes aux côtés du BVG.

Quant au Végal adjoint, qui a fait part de toute la disponibilité de l’institution vis-à-vis des OSC féminines, il a affirmé dans sa conclusion que la formation des femmes sur les thématiques traitées était au cœur de la politique de communication du Bureau du Vérificateur Général du Mali, qui a de grandes attentes par rapport au rôle que pourront jouer à l’avenir les organisations féminines pour l’appuyer pour la réussite de ses missions.

Ramata Diaouré

 

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