Lutte contre la corruption et la délinquance économique et financière Un atelier de formation à l’intention des magistrats et professionnels de Droit à Bamako

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Un atelier de formation à l’intention des magistrats et professionnels de Droit à Bamako

Depuis ce matin, se tient à l’hôtel Onomo de Bamako, un atelier de formation des magistrats et professionnels de Droit, dans le cadre de la lutte contre la corruption et la délinquance économique et financière.  Organisé par le cabinet Elysées conseils et soutenu par le ministère malien de la justice et des droits de l’homme et la coopération canadienne l’atelier qui durera quatre jours au terme desquels les participants fourniront un rapport.

Bamako- 29/03/2016- La cérémonie d’ouverture de cet atelier a marqué la présence de plusieurs responsables maliens du ministère de la justice et des Droits de l’homme, Gardes des Sceaux dont son secrétaire général Moumouni Guindo.

On notait également la présence du Procureur Alou Nampé du Pôle économique et financier de Bamako, de Mamadou Diarra, Directeur Général du cabinet Elysées Conseils et de Laurent Gabriel, représentant de la coopération canadienne, et de plusieurs magistrats et professionnels de Droit, à l’intention desquels est organisé ledit atelier.

« La corruption est un fléau que chacun de nous doit combattre à tous les niveaux », a commenté Mamadou Diarra DG du cabinet qui adressait ses remerciements au Ministère de la Justice et à la coopération canadienne.

Pour Diarra, cet atelier servira surtout à doter aux participants, des outils leur permettant de faire des investigations pour mettre frein à la corruption, la délinquance économique et financière, le blanchiment d’argent et tous les processus illégaux faisant frauduleusement dissimiler des fonds.

Pour Laurent Gabriel de la coopération canadienne, le Canada s’est intéressé à cet atelier du fait qu’il cherche constamment à appuyer des initiatives  ou des activités qui permettent ou contribuent d’une certaine manière à la lutte contre la corruption et le blanchiment d’argent, dans tous les domaines : santé, sécurité alimentaire ou justice.

En effet, « quand on parle de blanchiment d’argent, on parle évidemment du terrorisme », a commenté M. Laurent Gabriel qui espère que les retombées de la tenue de cet atelier aidera à renverser la courbe, voire, mettre fin au fléau.

La corruption est une pathologie qui affaiblit les mécanismes de l’Etat et permet la propagation des parasites opportunistes, dont le terrorisme qui se nourrit notamment du blanchiment des capitaux.

C’est pourquoi, Moumouni Guindo, secrétaire général du ministère de la justice a insisté sur le fait que cette série d’ateliers initiée par son département à Bamako et dans les régions de Kayes et Mopti très prochainement, mettra un accent particulier sur le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme au double plan national et international.

Issiaka M Tamboura (maliweb.net)

 

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2 COMMENTAIRES

  1. LE PREMIER ÉLÉVE DE CET ATÉLIER DOIT ÊTRE IBK

    LE LIEU PRIVILÉGIÉ POUR TENIR L’ATÉLIER C’EST KOULOUBA.

    **LE POISSSON POURRIT TOUJOURS PAR LA TÊTE***

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