Pour “atteinte aux biens, fractionnement de marchés publics et favoritisme ” – L’ex-DG de l’APEJ Issa Tièman Diarra risque 20 ans de réclusion criminelle – En plus des ex-DG Kadjoké et Sina Damba , le comptable Séméga et le contrôleur financier dans le collimateur de la justice

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Issa Tieman Diarra
Issa Tieman Diarra

L’ancien Directeur général de l’Agence pour la promotion de l’emploi des jeunes (APEJ) Issa Tièman Diarra, inculpé pour ” atteinte aux biens, fractionnement de marchés publics et favoritisme ” risque 20 ans de réclusion criminelle. Les ex-Directeurs généraux et anciens ministres sous ATT, Modibo Kadjoké (Emploi et formation professionnelle) et Sina Damba (Promotion de la femme, de l’enfant et de la famille) ont été entendus par le pôle économique. L’un des deux anciens ministres pourrait, selon des indiscrétions, être inculpé durant ce week-end.

l nous revient que les anciens ministres et anciens directeurs généraux de l’APEJ avaient fait intervenir des personnalités influentes  auprès de la justice pour que le dossier ne puisse pas aboutir. Sans succès. Car la justice a décidé de travailler en toute indépendance sans aucune interférence extérieure. Après l’inculpation de l’ancien Directeur général de l’APEJ, Issa Tièman Diarra, le mardi dernier, les autres anciens directeurs généraux Sina Damba et Modibo Kadjoké, non moins anciens ministres, ne seraient pas les seuls  à être entendus dans ce dossier de plusieurs milliards de FCFA et qui défraie la chronique. En effet, le comptable de l’APEJ, M.Séméga et le contrôleur financier  seront entendus très prochainement par le pôle économique en charge de l’enquête.   Selon une source proche du dossier, ces personnes risquent gros dan cette opération d’enrichissement illicite qui a porté sur plusieurs milliards de nos francs.

L’Agence pour la promotion de l’emploi a été épinglée par le rapport 2013 du bureau du vérificateur général pour  des irrégularités à hauteur de plusieurs milliards FCFA. Il a été constaté, selon le bureau du vérificateur général,  un écart considérable entre les stratégies de politiques publiques et l’atteinte des objectifs. ” La non tenue de la comptabilité et le non respect des textes législatifs et réglementaires en vigueur ont altéré la sincérité des opérations effectuées “, explique une source proche du dossier.

Abdoulaye DIARRA

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16 COMMENTAIRES

  1. Le pm et son entourage, quel avantage avait il en nommant kadjokè à ce poste.Voulait il s’accaparer de l’argent viré a ce projet? Une honte nationale , le pm doit démissioner ou ils doivent répondre tous devant la justice malienne tous des malfaiteurs qui veulent vivre au dos du peuple; une honte affaire kadjoké presidence :primature:peuple 😈 😈 😈 😈 😈 😈 😈 😈

  2. Sikasso aurait été très honnête s’il avait pu parler du bien d’IBK dans cette affaire. En tout cas, nous le voyons tous : c’est bel et bien fini, les temps ATT où personne n’avait cure des rapports du VéGal. Vive IBK, vive Sikasso. (Baba)

  3. 🙄 😈 😈 😈 ,il ne faut pas za soit que des ecrits il faut des actes congret non mais il y’a pas de justice au mali ,si pour nous les pauvres qui rempli les prisons ,car au mali ils y”a que des cuisses et pas d’ailles et tous comrompu jusqu’a l’os et le malien son bussnes est la corruption quel honte et n’on pas honte de se regardez dans un miroir 🙄 🙄 😈 😈 😈 😈 ➡ ➡ ➡ ➡ ➡ ➡ ➡

  4. On dirait que la corruption est dans le sang des maliens du sommet jusqu'en bas, mais ce qui est déplorable c'est l'impunité grandissante, dépuis la ferméture de TAOUDENI, le malien s'en fiche la prison, sans honneur, sans dignité, on l'enferme pour détourment des biens publics, abus des biens sociaux, abus de confiance en un mot toutes sortes des maux mais hélas, après on le met en liberté provisoire, et puis c'est fini pas de poursuite judiciaire encore. Je me demande souvent si nous sommes dans un Etat de droit. Si oui pourquoi ne pas sanctionner les fautifs? Pourquoi laisser les élèves de Bernard MADOFF américain Le numero 1 mondial de détournement qui avait spolié 50 milliards de USD qui est actuellement en détention aux USA, condamné à 150 ans de prison, il a ses élèves au Mali, il vole sans état d'ames! on a assez entendu des discours à propos de cette corruption maintenant laisser la place aux actes.

  5. Si c’est Abdoullaye Diarra qui annonce qu’il risque 20 ans de prison ferme, on peut sensément déduire qu’il risque (au maximum!) 6 mois avec sursis! 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆

    Et encore, connaissant les infos-choc de Diarra, il n’est même pas sur qu’il risque quoi que ce soit!

    • Kopin, combien de ces vampires-mafieux tombeurs et tombeuses du Maliba sont passes au Blomba en spectacles pour simplement dupes le people?
      Ils/ells volent et pillent et continus a faire la belle vie, pire il se passe et se passera bien. Tant pis….

  6. Nous demandons a la justice malienne de faire payer a ces voleurs nos sous d’abord et apres les mettre en prison, nous n’avons pas besoin de prisonniers en premier lieu mais recouvrir les fonds voles doit etre la priorite de la justice malienne ensuite les enfermer pour un temps afin de reflechir sur leurs acts de vol. Il faut que les milliards reviennent dans les caisses de l’Etat mem s’il faut vendre leurms maison et bloquer leurs compte bancaires a l’interieur comme a l’exterieur.

  7. kassin au moins je pense que t’es intellectuel ? la justice a été saisi laissons la justice faire son travail après nous allons les jugés celons les résultats jai l’impréssion que vous revenez toujours sur le même sujet deja en cour de traitement

  8. La diversion incontrôlée de Mohamed Aly Bathily à Souleymanebougou ou la justice selon un ministre

    Conscient de la sauf de justice des maliens dans un pays d’injustice dans lequel il a scandaleusement échoué de dire la loi en s’illustrant en tant que ministre de la justice par la libération des pires criminels du terrorisme international tout en fermant bouche et yeux sur les scandaleuses affaires de surfacturations et de déni de droit de l’avion Boeing 737 d’IBK et ses valets et du marché public des équipements dits militaires, Mohamed Aly Bathily s’offre un étrange rôle de justicier taillé sur mesure au ministère des domaines du Mali.

    Sa nouvelle trouvaille, se substituer à la justice malienne pour démolir des maisons d’autrui au motif que cela a été décidé par les plus hautes autorités du pays.

    Après son forfait culotté à Souleymanebougou il s’exprimait en ces termes:
    “Cette opération de démolition a été décidée en accord avec les plus hautes autorités du Mali, conformément aux dispositions de l’article 67 de la loi fixant les règles de l’urbanisme qui dispose : en cas d’extrême urgence, ou s’il s’agit de constructions édifiées sur un terrain occupé sans droit ni titre foncier ou encore s’il s’agit de constructions en matériaux précaires, l’administration peut procéder d’office à la démolition et à la mise en état des lieux aux frais de l’intéressé après avoir fait établir la description contradictoire des biens à détruire».

    Fin de citation!

    Comme Bathily s’accroche à la loi comme un bébé apeuré s’accroche au dos de sa maman, il va falloir lui expliquer ce que c’est que la loi et l’application de la loi.

    Dans une démocratie il y a ce qu’on appelle la séparation des pouvoirs et cela est garantie par la constitution du 25 février 1992 au Mali.

    A ce titre, l’exécutif c’est à dire le président de la république et son gouvernement dont fait partie le ministère de Mohamed Aly Bathily, a l’initiative de la loi et de la conduite des affaires publiques à travers les actions gouvernementales.

    En outre, l’exécutif promulgue la loi mais ce sont les députés élus à l’assemblée nationale qui votent la loi.

    Une fois votée et promulguée nul n’est sensé ignorer la loi.

    Mais malgré cela si la loi est enfreinte par un citoyen ou une organisation ou toute autre entité, l’exécutif peut engager la force publique pour faire respecter la loi.

    A ne pas confondre enfreindre la loi et litige entre citoyens ou entre citoyens et une organisation ou toute autre entité.

    En cas de litige, c’est à la justice de trancher conformément à la loi et non l’exécutif à fortiori un ministre de la république.

    Dans le cas d’espèce de Souleymanebougou, il s’agit bien d’un litige foncier entre ceux dont Mohamed Aly Bathily a imprudemment démolit les maisons et une entité publique appelée ACI (Agence de cession immobilière).

    L’article 67 de la loi dont évoque le ministre Mohamed Aly Bathily précise très bien “….s’il s’agit de constructions édifiées sur un terrain occupé SANS DROIT ni titre foncier…”

    Est-ce que Bathily a-t’il d’abord demandé à la justice du Mali de prouver par un PROCÈS ÉQUITABLE que les occupants de Souleymanebougou dont il a détruit les maisons n’avaient pas de DROIT sur les terrains objet du litige avec l’ACI?

    La réponse est clair c’est NON!

    Alors pourquoi Mohamed Aly Bathily et ses “plus hautes autorités” se substituent-ils à la justice malienne pour s’attaquer aux biens immobiliers et mobiliers d’autrui au motif qu’ils n’ont pas de droit sur les terrains en question?

    Le gouvernement du Mali sous IBK est-il maintenant confondu à la justice du Mali?
    Depuis quand un ministre juge un litige foncier?

    Si quelqu’un a violé la loi c’est bien le ministre Mohamed Aly Bathily qui prend sans vergogne la place de la justice malienne pour décider droit de vie ou de mort sur le patrimoine immobilier et mobilier des citoyens maliens en violation flagrante des principes constitutionnels de la séparation des pouvoirs au Mali.

    Alors que le ministre Bathily cesse de violer la constitution du Mali et qu’il se remette lui-même à la disposition de la justice malienne pour répondre de ses forfaits et surtout porter réparation aux dégâts prémédités sur biens immobiliers et mobiliers d’autrui à Souleymanebougou.

    Cette réparation doit compter non seulement la remise en état des biens immobiliers et mobiliers indûment détruits mais aussi et surtout les dommages et intérêts pour atteintes à la quiétude et à l’intégrité physique, morale et psychique des occupants lésés de Souleymanebougou.

    Que Bénisse le Mali démocratique!

    Salute!

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