La Plateforme de lutte contre la corruption et le chômage a organisé, le samedi 26 octobre, un grand meeting sur l’espace du cinquantenaire pour dénoncer la cherté de la vie.
La Plateforme de lutte contre la corruption et le chômage, accompagnée de plusieurs associations, a organisé un grand meeting pour éplucher les problèmes de la cherté de la vie au Mali.
«Le dédouanement des marchandises nous cause énormément de problèmes ; les impôts et taxes sont très élevés», a déclaré Moussa Sacko, vendeur au grand marché de Bamako. M. Sacko a recommandé que les bâtiments administratifs soient récupérés et mis à la disposition des petits détaillants du marché, et qu’une enquête soit menée sur le fonds donné pour le déguerpissement.
- Ben, porte-parole d’une plateforme à Kati, a demandé au peuple malien de changer pour avoir un vrai changement au Mali. La défaillance des structures étatiques est à la base de la corruption, a expliqué M. Yacouba Traoré de la CSTM (Confédération syndicale des travailleurs du Mali). Mme Diallo Nassa, du collectif des femmes du «camp para», demande aux autorités de venir en aide aux familles de soldats tombés pour la défense de la patrie.
Le président de la Plateforme de lutte contre la corruption et le chômage, Pr. Clément Dembélé, a déclaré que les problèmes du Mali restent et demeurent la corruption et a invité les autorités compétentes à prendre au sérieux les récriminations du peuple malien.
Selon lui, les difficultés des citoyens sont connues : c’est la corruption et le chômage. Au passage, il a souhaité la mise en place d’une commission à l’Assemblée nationale pour élucider la situation «des avions cloués au sol». «Le Mali sera dépourvu de toute corruption» a-t-il promis.
Abou Ouattara
Stagiaire