Depuis la mise en place du gouvernement Cissé Mariam Kaïdaman Sidibé, le président de
La délinquance financière et l’impunité ont déjà gangréné le Mali. elles ont pris de l’ampleur au cours du 2è quinquennat du président ATT qui s’est fait entouré d’hommes ambitieux et gourmands pour une prétendue ouverture politique dans le but de mettre fin à l’opposition.
On est finalement dans une forme de gouvernance calamiteuse caractérisée par des détournements de fonds, des arnaques foncières et des abus de pouvoirs. Les rapports de l’ancien Végal Sidi Sosso Diarra et de
Le cas s’est produit lors de l’affaire du Fonds mondial. Comment peut-on lutter contre la délinquance financière et punir les auteurs si l’on doit faire cela en deux poids deux mesures? Les vérifications visant le sommet sont vouées à l’échec. Beaucoup de ministres ont pu se défaire de la vigilance de la justice. On peut citer entre autre, Ahmed Diane Séméga avec sa facture du thé s’élevant à 11 millions de Cfa, l’ancien ministre du commerce et de l’industrie Mamadou Abdoulaye Diallo avec ses marchés et exonérations illégaux. Il faut aussi noter le réseau de vautours installé ces dernières années pour ‘’piquer’’ dans les caisses de l’État. Il s’agit des fourre-tout qui se disent aussi proches du président ATT.
Ceux-ci sont à la fois responsables d’institutions, leaders de la société civile, dirigeants politiques, opérateurs économiques. Parmi eux, Jeamille Bittar président de
Jeamille Bittar serait mouillé avec plus de 100 millions de manque à gagner. Beaucoup d’autres cadres sont concernés comme certains en charge de l’initiative riz,
En tout cas, le doute plane dans la mesure où les sanctions immédiates n’ont jamais prévalu à ce niveau. Pour l’instant, le président ATT se balade avec son balai dans les directions. On ne voit que des limogeages et non des sanctions. C’est pour dire que toutes ces manœuvres servent à donner une impression de sa sincérité par rapport à la lutte contre l’impunité et la délinquance financière.
Issa Santara