Institut National de Formation Judiciaire : La régisseuse arrêtée pour avoir détourner 40 millions de FCFA

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Le Mercredi passé, la régisseuse de l’Institut National de Formation Judiciaire, a passé le moment le plus pénible de sa vie. En effet, Mme Touré Fatoumata Goualé dite « Djedje », comme c’est d’elle qu’il s’agit, a été interpellé par les éléments de Sombé Thera au pôle économique pour avoir détourner la somme de 40 millions de francs CFA.

Le constat de la disparition de cette somme a été possible grâce à la vigilance du directeur de l’Institut, M. Oumar Bocar. Du coup, la lutte contre la corruption et la malversation financière longtemps prônée par nos hautes autorités, est en passe de prendre un autre aspect avec l’implication totale de la justice malienne. Depuis un certain temps, l’exemple nous vient du côté de la justice avec le limogeage d’un certain Hammadoun Kolado Cissé, pour malversation financière, autour de plusieurs millions de nos francs. Juste après ce coup, ce fut le tour de la directrice des finances et du matériel fraîchement nommée par le président de la République, son excellence Amadou Toumani Touré, de se laisser piéger par certains membres de son entourage et surtout de sa famille.

A l’intervalle de six petits mois, elle a basculé dans le favoritisme, le clientélisme, la surfacturation, etc. Au finish, elle a été purement et simplement remercié par le ministre Maharafa Traoré, après enquêtes. Tous ces facteurs devraient être une leçon pour les fonctionnaires des autres démembrements de la justice. Mais, hélas ! Il est très difficile voire même impossible pour certains Maliens de vivre sans puiser illicitement dans les caisses de l’Etat. Mme Touré Fatoumata Goualé fait partie de ce triste contingent, car après avoir été pris la main dans le sac, elle a reconnu les faits qui lui sont reprochés et en plus, elle s’est engagée à payer les 40 millions qu’elle aurait dévorés. Chez les hommes de Sombé Thera, Mme aurait même payé comme avance sur l’argent carotté, la somme de 5 millions de CFA. Reste à savoir si elle ira croupir entre les quatre mûr du lycée de Bamako-Coura (prison centrale), ou si elle sera libérée provisoirement le temps pour elle, de restituer le reste de notre argent, celui du contribuable.
Alfonse Maïga

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