Ibk et la corruption : On mange ou On se tait !

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Budget annuel 2015 adopte avec ses risques : Bonjour les scandales !
Son Excellence Monsieur Ibrahim Boubacar KEITA, Président de la République

Décidément, lutter contre la corruption, tel qu’il le chantait, n’est pas un souci réel d’IBK qui, avant de parvenir au pouvoir, ne triait pas de mots pour coller à la peau de ses prédécesseurs. Et voilà, seulement en deux petites années, sous le règne de ‘’Monsieur propre’’, c’est tout le peuple malien, stupéfait qui rive les yeux sur ce vieillard au corps trapu, à l’image du Dieu de la probité, mais dont les frasques heurtent  plus d’un.  Qui l’aurait cru ? 153 milliards de FCFA détournés sous IBK en deux petites années de gestion.

Depuis plusieurs mois déjà, le Vérificateur Général, chargé de fouiner dans les affaires publiques, avait terminé sa mission de vérification en ce qui concerne l’année 2014 qui s’est écoulée. Plutôt, il avait aussi à son bureau, le rapport annuel de l’exercice 2013. Tous ces deux rapports ont séjourné dans ses tiroirs alors qu’il n’attendait qu’un rendez-vous du côté de Koulouba pour les remettre officiellement au premier magistrat du pays. Peine perdue, le Vérificateur qui n’a aucune autorité sur le Chef de l’Etat, n’avait qu’à attendre l’aval de celui qui ne voulait point recevoir de tels manuscrits dont l’intérêt ne sera que d’accumuler les soucis de l’homme de poigne. Parce qu’en dépit de toutes ses sorties médiatiques, IBK ne peut sévir. L’une des simples raisons avancées est qu’IBK dont la famille politique a placé des hommes à la tête des structures compromises, ne pourra que s’attaquer à sa propre personne, s’il fallait agir ainsi.

Finalement, c’est le lundi 4 mai dernier qui fut la fin de course pour IBK. Comme s’il le souhaitait, IBK a dû faire face à un Vérificateur qui a, avec célérité,  effectué un travail lassant dont il ne parvenait pas à se débarrasser des fruits.

Au palais de Koulouba, c’est un IBK,  l’air content, mais véritablement indécis qui a daigné contre son gré à vrai dire, recevoir lesdits rapports cumulés des exercices annuels 2013-2014.

En fait, comme pour mettre IBK devant le fait accompli, le vérificateur général a indiqué que les vérifications de 2013 et 2014 ont révélé un essor considérable d’une gestion publique qui cacherait des formes nouvelles de fraude et traduirait les contours de l’imagination audacieuse et tendancielle de certains gestionnaires. Parmi les insuffisances constatées, Amadou Ousmane Touré a cité les faiblesses et irrégularités récurrentes, la mauvaise gestion des dépenses effectuées au niveau des régies, la multiplication injustifiée des contrats simplifiés pour éviter les appels d’offres, la non justification et la non éligibilité de dépenses, la réception de biens non conformes aux commandes. Ce n’est pas tout. Il y a aussi l’octroi d’avantages injustifiés, la fabrication et l’usage de faux documents pour justifier des dépenses, des manipulations des offres par les commissions de dépouillement et d’évaluation dans les opérations des marchés publics, le non reversement au trésor public de ressources collectées, et enfin de la réalité et de l’effectivité de certaines missions administratives.

Pour le vérificateur général, ces situations qui concernent, pour certains cas, des montants irrécouvrables ont porté un préjudice énorme à l’Etat : 80,21milliards FCFA dont 12,28 milliards de fraude et 67,93 milliards de mauvaise gestion au titre du rapport de 2013. En ce qui concerne l’année 2014, ce sont 72,97 milliards FCFA dont 33,95 milliards de fraude et 39,02 milliards de mauvaise gestion. Ce qui fait un manque à gagner de plus de 153 milliards FCFA pour l’Etat.

Que diantre, il ne s’agirait donc pas seulement d’un vieux fléau qui continue de saigner à blanc les fonds publics, mais aussi et surtout, tenez-vous bien : DE FORMES NOUVELLES DE FRAUDE. Autrement, il s’agit en fait de nouvelles manières de voler instaurées  par des hommes nouveaux en charge des affaires publiques depuis l’alternance annoncée en 2013 comme étant le temps de la rupture.

C’est en fait, une véritable rupture car plus il est question de semer l’espoir, plus on trébuche dans le mal.

Mais ce qui est inquiétant, c’est surtout la réaction quasi insensée du Président de la République. Comme  réponse, tout ce qu’il trouve à introduire c’est de dire « il n’est pas normal que la mauvaise gestion puisse conduire à la perte de plusieurs  milliards pour notre pays ». Oui mais, n’est-ce pour mettre fin à ce qui n’est pas normal qu’IBK a été élu au Mali ? Ou juste pour commenter les dangers comme des faits divers ?

Pis, IBK, comme à ses habitudes avec ses fables aux allures des aveux, affirme que le rôle du vérificateur n’est pas de traquer les délinquants financiers. C’est donc dire que dans peu  de temps, la corruption pourrait être même instituée au Mali. Sinon qui dit mieux ?

En tout cas, avec de tels discours décourageants, le président de la République semble dire aux Maliens qu’il n’est pas apte à traquer les acteurs de la corruption bien dénoncés par le Vérificateur, et que par conséquent, il serait inutile de les dénoncer et même de vérifier encore.

Message : On mange ou on se tait.

IMT

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22 COMMENTAIRES

    • 😆 😆 😆 , AL CAPONE EST UN PETIT FASSE A NOS DIRIGEANTS BLANCHE NEIGE, QU’EST CE QUE TU CROIS :mrgreen: .
      PAUVRES PETITS VOLEURS DE DJAKARTA ET DES PETITS FONCTIONNAIRES QUI SE SERVENT A 1 MILLION SEULEMENT, J’AI VRAIMENT PITIE DE VOUS 👿 . FAITES COMME EUX NOS DIRIGEANTS. COMME ON DIT AU MALI QUE SI TU NE VOLERA TU ES CONSIDERE COMME UN MAUDIT 😆 😆 😆 . VIVE LE MALIBA.
      LES REGIMES AU MALIBA SONT ALLES DE MAL EN PIRE, PIRE, PIRE ET PIRE DEPUIS NOTRE INDEPENDANCE.
      DE MK A IBK EN PASSANT PAR GMT, ATT’, AOK1, AOK2, ATT1, ATT2, CAHS’,DT: nos 10zaines millions ont commence a disparaitre traquillement pour devenir des 100taines de millions en milliards, 10zaines de milliards en 100taines de milliards. Finalement qui suivra pour montrer la barre encore plus haute a des 1000iers de millisrds et ainsi de suite.
      Un pays remplit de par commencement de: rapces transforment en loups et apres en requins ensuite en crocodiles et actuellement en VAMPIRES.
      Heee Allah dans un pays de koalas-opposums brides le phenomene n’accroitera en exponentiel…… Continuez a etre des morts vivants les draculas ne feront que regner et continuer a Nous bouffer- Nous regurgiter et Nous bouffer encore, encore et encore et encore… 👿 👿 👿 👿 👿 👿 👿 .

      PAUVRES DE NOUS MORTS-VIVANTS.

  1. Le comble voler 100 milliards dans le marché de gré en faveur de Tomi avec comme prétexte habiller les militaires. L’armée ne dispose mêle pas d’un hélicoptère, rien. C’est du bordel dans ce pays. Le Mali n’est pas un pays n’est pas un État, une bande de criminels voleurs.

  2. Vive IBK d’avoir débusqué les voleurs des deniers publics depuis le chef et protecteurs des corrompus, chassé du pouvoir et du Mali avant la fin de son mandat. IBK, point de pitié pour aucun délinquant. Vive IBK, le digne … (Baba)

  3. rien qu’un sale ordure. :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen:
    Ce vieux malade est trop nul. La seule chose qu’il sait faire est de consommer son alcool et d’etre dans le luxe total.
    Ces voles sont entre son fils, sa femme, Michel Tomi, et tout les autres membres de sa famille et celle de sa femme.
    Que la république des voleurs et des vauriens. 👿 👿 👿 👿 👿 👿 👿 👿

  4. Que voulait dire IBK aux travailleurs de l’UNTM lorsqu’ il affirme en ses termes: “Le pays a été mal géré”.
    C’est dommage que le président de la république n’a pas précisé depuis quand “le pays a été mal géré”.
    Mais si c’est pendant les régimes précédents d’Alpha Oumar Konaré et d’ATT dont il parle, il est important qu’il se rappel des évenements qui suivent :

    I. La constitution du Mali, en vigueur aujourd’hui, dispose:
    1. Dans son article 53:
    “Le Gouvernement détermine et conduit la politique de la nation et dispose de l’administration et de la force armée.”
    2. Elle continue dans son article 54.
    “Le Gouvernement est responsable devant l’Assemblée nationale dans les conditions et suivant les procédures prévues aux articles 78 et 79.”
    3. Et poursuit dans son article 55
    “Le premier ministre est le chef du Gouvernement : à ce titre, il dirige et coordonne l’action gouvernementale.
    Il assure l’exécution des lois. Sous réserve des dispositions de l’article 46, il exerce le pouvoir réglementaire. Il est responsable de l’exécution de la politique de défense nationale.
    Il peut déléguer certains de ses pouvoirs aux ministres.
    Il supplée, le cas échéant, le président de la République à la présidence du Conseil et du Comité prévus à l’article 44.
    Il le supplée pour la présidence du Conseil des ministres, en vertu d’une délégation expresse et pour un ordre du jour déterminé.”
    Ces articles ci-dessus de notre loi fondamentale, nous apprennent que c’est le gouvernement qui mène la politique de la nation et est responsable devant l’assemblée nationale du Mali.
    Mieux, que c’est le premier ministre qui est chef du gouvernement et c’est lui qui dirige et coordonne ses actions.
    Il se trouve justement que sous Alpha Oumar Konaré, un certain IBK qui ressemble comme deux goutes d’eau avec l’actuel IBK à Koulouba, était premier ministre du Mali entre 1994 et 2000.
    Donc pendant 6 ans il a dirigé et coordonné les actions du gouvernement du Mali et a engagé sa responsabilité devant l’assemblée nationale du Mali.

    4. Continuons de voir ce que dit notre constitution sur le gouvernement:

    Article 56

    “Les actes du premier ministre sont contresignés, le cas échéant, par les ministres chargés de leur exécution.”

    Article 57

    “Avant d’entrer en fonction le premier ministre et les ministres doivent remettre au président de la Cour suprême la déclaration écrite de leurs biens.
    Cette déclaration fait l’objet d’une mise à jour annuelle.
    Les dispositions de l’article 35 ci-dessus sont applicables aux membres du Gouvernement.”

    Tiens, tiens, déclaration de biens, il serait intéressant que la cour suprême du Mali, nous publie la déclaration des biens qu’IBK lui a faite en 1994, quand il rentrait en fonction premier ministre pour qu’on puisse le comparer à ses biens d’aujourd’hui et analyser l’évolution et sa vraisemblance vis-àvis des revenus légaux de sa famille.
    Cela nous édifierait tous sur l’honnêteté et la probité de celui qui pointe du doigt aujourd’hui la mauvaise gestion de l’état au Mali.
    5. De 2002 à 2007, le même IBK était président de l’assemblée nationale du Mali et de 2007 à 2012, député dans cette même assemblée.
    Donc à cette période, les gouvernements du Mali étaient responsables devant lui et il pouvait à tout moment leurs interpeller sur la gestion du pays.
    Mais IBK a été à l’initiative de combien de motion de censure contre les gouvernements du Mali de 2002 à 2012?

    La réponse est claire et nette: zéro, nada, que dalle!

    Alors, j’ai une autre série de questions:
    IBK ne savait-il pas que l’Etat était mal géré quand il fut premier ministre, président de l’assemblée nationale ou simple député élu à l’assemblée nationale du Mali?
    S’il ne le savait pas étant aux affaires dans les hautes sphères de l’État, alors par quelle étrange magie il l’a su maintenant?
    S’il le savait, pourquoi n’a t-il jamais rien fait de connu pour palier à cette mauvaise gestion du pays de part les pouvoirs constitutionnels qui lui étaient conférés?

    II. Au cas où la mauvaise gestion évoquée par le chef de l’État date d’aujourd’hui, on lui rappelle, quand même, qu’il est président de la république du Mali investi de ces fonctions depuis le 4 septembre 2013.

    Mais de cette date à maintenant on l’a vu nommer puis donner sa “totale confiance” à deux premiers ministres qui ont eu la charge de diriger sa politique de la nation conformément à la constitution du Mali.
    Donc je suis perplexe mes amis, comment peut-on donner une entière confiance à des premiers ministres dont la gestion publique serait mauvaise?

    À moins que la mauvaise gestion dont parle IBK ne concerne pas son propre régime et date des régimes passés, ce qui nous renvoie aux questions déjà posées plus haut.
    Qu’IBK nous donne donc plus de précisions sur comment le pays a été mal géré et comment son gouvernement actuel est incapable de satisfaire aux doléances des travailleurs de l’UNTM.

    Nous attendons avec impatience les communiqués d’éclaircissement de Koulouba à l’endroit des maliens car nous n’avons pas compris.

  5. S’il lui restait en IBk une once de dignité et d’honneur,il aurait démissionner depuis longtemps.Mais celui dont l’objectif premier est la ”famille d’abord” n’a pas dit son dernier mot dans le renoncement des valeurs cardinales de l’homme malien.
    L’homme IBK a vendu le Mali à la mafia Corse dont il ne peut plus se départir à cause des preuves matérielles et ”imageriales” que l’organisation criminelle détient sur l’homme. Il est obligé de cheminer avec la mafia sinon, comme on le dit en Bambara ” les bilacoro” font crier ho sur lui.S’il résiste à la mafia aujour’hui, ,les images parleront…..et le mali sera encore la risée du monde entier

  6. PERSONNE N’EST AU DESSUS DE LA LOI, CALMER VOUS MES CHERS COMPATRIOTES, INCHALLAH, LA CORRUPTION ELLE FINIRA D’ELLE MEME.

  7. Je ne mange pas…

    je ne me tais pas…

    je parle et je dénonce… 🙁

    Ils ne l’emporteront pas en enfer… 🙁

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