A cette occasion, Amadou Ousmane Touré a déclaré que les “mauvaises pratiques, les déficiences morales et éthiques, les manques d’engagement et de loyauté ont causé à l’Etat une perte financière de 49,39 milliards de francs CFA”.
Selon toujours le vérificateur général, “7,57 milliards de francs CFA représentent la fraude et 41,82 milliards de francs CFA la mauvaise gestion”.
A noter que la loi qui l’institue fait obligation au Vérificateur Général d’élaborer chaque année un rapport qu’il adresse au président de la République, au Premier ministre, au Parlement et à la juridiction supérieure de contrôle des finances publiques.
Auparavant, dans la matinée du mardi, le président Ibrahim Boubacar Kéita avait reçu lors d’une cérémonie solennelle les rapports 2011 et 2012 de la Casca (Cellule d’Appui aux Structures de Contrôle de l’Administration).
Cette cellule a pour mission d’assister le président de la République en vue de prévenir, de détecter et de lutter contre les pratiques de corruption et de délinquance financière et d’exécuter les instructions données dans ce sens.
Le président IBK, après avoir reçu les différents rapports, a déclaré qu’il “demandera incessamment à une personnalité indépendante de procéder à l’audit des structures de contrôle, et de faire des propositions pour rendre plus efficace la lutte contre la corruption”.
Drissa Tiéné