Fonds COVID-19 : Quatre DG d’hôpitaux en délicatesse avec la loi limogés

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Confondus par la justice dans leur gestion du fonds Covid-19, quatre directeurs d’hôpitaux ont été éjectés de leur fauteuil. Sur décision du Conseil des ministres.

La décision est tombée au Conseil des ministres du mercredi 14 février 2024. Le ministre de la Santé et du Développement Social a proposé au Conseil des ministres, l’abrogation de décrets portant nomination au ministère de la Santé et du Développement social. Le même Conseil des ministres a abrogé les décrets de certains directeurs généraux relevant du ministère concerné. Ces désormais anciens directeurs généraux sont ceux-là mêmes qui sont en conflit avec la loi, dans le cadre de la gestion du fonds Covid-19.

Dans le cadre des enquêtes liées à la gestion du fonds Covid-19, onze directeurs d’hôpitaux dont quatre directeurs en fonction, ont été placés en garde à vue le 7 février 2024, par la brigade du pôle national économique et financier. Ils sont inculpés de « faux et usage de faux et atteinte aux biens publics ». Après quelques heures de détention, l’ensemble des directeurs concernés ont recouvré la liberté, mais non sans rembourser les sommes d’argent à eux reprochées.

« Un mauvais arrangement vaut mieux qu’un bon procès », dit-on. Mais s’ils ont pu échapper au placement sous mandat de dépôt, cela n’absout pas pour autant leur forfait au niveau pénal. Le ministre de la Santé et du Développement social, colonel Assa Badiallo Touré, guidée par la rigueur et la discipline militaire, n’a pas perdu de temps pour appliquer les sanctions administratives contre ces cadres indélicats.

En regardant de près la liste des cadres mêlés dans cette affaire rocambolesque, on peut aisément voir les quatre responsables d’hôpitaux qui sont frappés par la décision de révocation du Conseil des ministres de mercredi dernier. Les cadres concernés par ce fonds Covid-19 sont : Abdoulaye Sanogo (DG du CHU Gabriel Touré) ; Pr. Mounirou Baby (DG du Centre de recherche et de lutte contre la drépanocytose) ; Pr. Ousmane Faye (DG de l’Hôpital dermatologique) ; Dade Sidi Ben Bouillé Haïdara (DG de l’Hôpital de Sikasso) ; Illo Bella Diall (ancien DG du CHU du Point G) ; Pr. Akory Ag Iknane (ancien DG de l’INSP) ; Almoustapha Ouattarra (ancien DG de l’Hôpital de Kati) ; Moussa Coulibaly (ancien DG de l’Hôpital de Ségou) ; Boureïma Diarra (ancien régisseur spécial auprès des Maliens de l’extérieur) et Nathan Sogoba (comptable matières de l’Hôpital de Sikasso).

Cette affaire de malversation dans la gestion du fonds Covid-19 au niveau hospitalier, est estimée à plus de 35 milliards de F CFA. La justice a encore de la matière.

Abdrahamane Dicko

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5 COMMENTAIRES

  1. @Ogoba, un autre maudit troll de la tres maudite France ou le royaume de SODOM et GOMORRA tu peux te taire si tu n’as rien a dire et t’occuper des punaises de lit dans ton sale pays! Bon appétit avec tes punaises et surtout n’oublies pas de les partager avec les étudiants de France qui vivent des magasins de nourriture gratuite!

    • Maudit troll de la tres maudite France ou le royaume de SODOM et GOMORRA tu peux te taire si tu n’as rien a dire et t’occuper des punaises de lit dans ton sale pays!

      • Les punaises de lit pullulent au Point G. Une délicatesse appréciée de tous les patients depuis des décennies, dont on parle peu, mais qui gratte là où ça fait mal. Donc, il faut, aussi, limoger les punaises de lit, encore que Limoges, pour ce que j’en sais, soit loin de Bamako…

        • Le vieux débile ne sait même pas que l’affaire des punaises a été inventée par les usines à troll de son maitre vénéré Putin
          Pauvre vieux il est débile complet

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