La famille de Idrissa Haïdara, PDG du PMU-Mali, rompt le silence : ‘‘Notre père n’est pas un délinquant financier, encore moins un bandit’’

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Idrissa-Haidara, PDG PMU-Mali
Idrissa-Haidara, PDG PMU-Mali

Mis en liberté, sur décision unanime du parquet, le président – directeur général du Pari Mutuel Urbain du Mali (PMU-Mali) n’a, pour autant, par fini avec la justice.

Après avoir contraint le juge à faire appel de sa propre décision, le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, s’apprêterait à lancer un mandat d’arrêt international contre Mr Idrissa Haidara. Mais aussi, une procédure visant à saisir ses biens. Sans jugement.

Dans une lettre, déposée à notre rédaction, sa famille dénonce cet acharnement judiciaire, sans précédent, dont il fait l’objet depuis le 27 décembre 2013. Et, avec lui, toute sa famille. Lissez plutôt !

 

Nous venons, par la présente, vous informer de la situation dans laquelle notre famille vit depuis le 27 décembre 2013 à cause d’un acharnement juridique sans précédent.

La cible est notre père, M. Idrissa HAÏDARA, président-directeur général du PMU-Mali, en tout cas jusqu’à cette date où je vous écris malgré ses quatre mois d’incarcération à la prison centrale de Bamako.

Aussi étonnant que cela puisse paraître, notre père a été incarcéré à la suite d’un rapport du vérificateur général (« Végal ») qui l’accuse de mauvaise gestion dans la société qu’il dirige pour un montant de 34 milliards de francs CFA. Cette incarcération a été précipitée. Le ministre de la Justice a ordonné au juge du pôle économique de mettre notre père sous mandat de dépôt et ce sans enquête préalable, puisque le vérificateur n’avait pas encore envoyé son rapport, ni d’ailleurs saisi la justice pour dénonciation des faits, afin que l’enquête puisse démarrer. Il a fallu que notre père fournisse une copie dudit rapport qui était en sa possession.

Il a juste suffi d’un simple courrier de dénonciation du ministre de la Justice, dans lequel ce dernier intime l’ordre au juge de mettre notre père sous mandat de dépôt. Voilà la justice dans laquelle nous vivons aujourd’hui au Mali.

Nous pourrions corroborer ces dires par des preuves tangibles et nous défions quiconque de prouver le contraire.

 

Résumé

 

  1. Instruction du ministre de la Justice au juge d’interpeller notre père (PDG PMU-MALI) et de le mettre sous mandat de dépôt.

Où est l’indépendance de la justice et du juge ?

  1. Les faits (ci-joint le tableau récapitulatif des faits reprochés suite au contrôle du vérificateur général) prétendument reprochés à mon père ont tous été justifiés. Aucune partie civile dans le dossier. Ni le procureur général (qui a fait appel sur ordre de son ministre de tutelle, le ministre de la Justice, après avoir lui-même donné son aval à sa libération), ni le contentieux de l’État (qui cite aujourd’hui le PMU-MALI comme partie civile, très étrange, quelque part se substitue même au procureur et demande le renouvellement du conseil d’administration du PMU-MALI car ce dernier a renouvelé sa confiance à mon père ce que le contentieux de l’Etat qualifie de complicité). Je rappelle une fois de plus que la société PMU-MALI ne s’est jamais constituée partie civile et que le conseil d’administration a réitéré sa confiance à notre père, Idrissa HAÏDARA.

C’est sur la base des pièces justificatives et des différentes auditions que le parquet a donné un avis favorable à la mise en liberté de notre père, à la suite de quoi le juge a décidé de procéder à cette libération assortie d’une caution de 40 Millions FCFA payée au trésor.

La libération de notre père était dès lors connue du parquet, donc du ministre de la Justice, qui n’a jamais fait appel. Or, aussi étonnant que cela puisse paraître, à peine avait-on libéré notre père que le lendemain le ministre faisait appel, et le « Végal » prétendait avoir d’autres éléments à fournir, après plus de quatre (4) mois d’instruction. Pourquoi donc cette rétention d’informations ? Pourquoi le contentieux de l’État n’a-t-il pas porté plainte ? 2

 

Et de surcroît personne ne prend le temps de lire le dossier, on fait fi de toutes les enquêtes opérées par le juge d’instruction. Nous assistons à un procès expéditif, telle la rapidité avec laquelle le dossier a été traité à la cour d’appel. Presque six mois de procédure balayée en un revers de main. Première décision de liberté annulée, aucune mention de la plainte, reconduction des faits cités du rapport de vérificateur général et même requalification des faits car maintenant on parle de faux arrêtés ministériels (pourtant tous certifiés par les ministres finances concernés) et de sortie d’argent exclusivement au profit personnel.

 

Des incohérences patentes :

 

– Le Vérificateur général parle 34 milliards Francs CFA de mauvaise gestion, mais demande le recouvrement de 3,8 Milliards Francs CFA ;

– Le courrier du ministère parle de 39 Milliards Francs CFA ;

– La plainte parle de 3,7 Milliards Francs CFA, justifié à 100% ;

– Le contentieux de l’Etat parle de 4 Milliards et cite maintenant le PMU Mali comme partie civile alors qu’il n’y a aucune partie civile dans le dossier ;

– Et pour finir la cour d’appel parle 34 Milliards, elle n’a repris que le rapport du vérificateur général, sans même prendre connaissance de la plainte, qui mentionne pourtant les montants supposés reprochés et tous justifiés.

 

Des procédures judiciaires non respectées :

 

– Instruction donnée par le ministre au juge pour faire un mandat de dépôt sans enquête préalable ;

– Présomption d’innocence jamais respectée et d’ailleurs on a jamais fait mention des réponses et des preuves apportées par notre père ;

– Suite à la libération on voulait remettre en prison notre père sans mandat de dépôt uniquement sur autre du ministre alors que même s’il y a appel c’est sa caution qui devrait le représentant devant la loi. Et ça c’est légal ;

– Aujourd’hui le ministre demande un autre mandat d’arrêt (national et international) suite à la décision de la cour d’appel, qui a cassé la décision de liberté sous caution, ce qui ne nous étonne point, et malgré le pourvoi devant la cour suprême qui suspend toute procédure mais on a décidé d’outre passé là encore la loi.

 

Situation actuelle

 

  1. Le ministre de la Justice apparemment n’est plus d’accord avec la libération de notre père.
  2. Des agents du pôle économique ont envahi notre domicile, sans mandat de dépôt ni autre document justifiant l’interpellation de notre père.

D’après leurs dires, c’est leur chef, un capitaine, qui leur a donné l’ordre d’interpeller notre père, et ce capitaine aurait reçu l’ordre du ministre de la Justice mais n’avait aucun mandat.

Comment peut-on interpeller quelqu’un sans mandat ? Quelle justice est-ce là ?

Nous ne comprenons pas cet acharnement, à croire que tout est mis en oeuvre pour que notre père ne bénéficie jamais de son droit le plus élémentaire, celui relatif à une justice équitable que le président de la République lui-même reconnaît à tout Malien. Tout ce que nous demandons, c’est la justice. Que ce mot ne soit pas vain dans la bouche des plus hautes autorités du pays et que notre père soit avant tout dans ses droits. Que fait-on de la présomption d’innocence ? 3

 

Autre injustice

 

Comment pourra-t-on nous expliquer que subitement, dans un courrier, le contentieux de l’État cite aujourd’hui l’entreprise PMU-MALI comme partie civile alors que la société ne s’est jamais constituée partie civile ? Et comment se fait-il que le « Végal » prétende avoir d’autres éléments à fournir, alors qu’il ne l’a jamais fait en près de cinq mois de procédure ?

Aujourd’hui c’est le contentieux de l’État qui se dédit et se constitue, à la place du procureur général et/ou de l’entreprise PMU-MALI et de son conseil d’administration, partie civile pour le compte du PMU-MALI.

Est-ce que notre père, qui est un citoyen à part entière, ne devrait pas bénéficier non seulement de la présomption d’innocence mais encore et surtout d’une procédure juste et équitable ?

Notre père est malade, il est sous médicament depuis un (1) an à la suite à d’une lourde opération. Malgré plusieurs analyses médicales qui l’attestent, on n’a pas voulu le laisser aller à la clinique. À croire qu’on veut le tuer.

Notre famille souffre depuis le 27 décembre 2013, date de l’interpellation de notre père. On nous a mis sur écoute, des agents sont postés devant notre domicile familial, tous nos faits et gestes sont décryptés, on nous suit partout… Sans compter toutes les insultes et calomnies dans la presse.

Notre père n’est pas un délinquant financier, encore moins un bandit.

Tout ce que nous demandons, c’est la justice dans toute sa plénitude et toute son indépendance.

Dans tous les cas, nous irons jusqu’au bout, ne serait-ce que pour l’honneur de notre père et de notre famille.

 

Rappel

 

Notre père et son ancien directeur, M. Nouhoum Traoré (paix à son âme), ont créé la société PMU-MALI. Notre père y travaille depuis vingt ans. Depuis qu’il a pris la tête de la structure, le PMU-MALI est premier, en termes de chiffre d’affaires, parmi tous les PMU d’Afrique de l’Ouest.

Depuis sa nomination comme PDG, il a multiplié le chiffre d’affaires au moins par trois. Donc qu’on ne nous fasse pas avaler des choses qui ne sont pas vraies, comme la société qui ne marcherait pas à cause des mauvaises gestions.

D’autre part, nous tenons à rappeler que le contrôle du vérificateur porte sur six ans, 2006-2011, et il prétend qu’il y aurait eu 34 milliards de francs CFA de mauvaise gestion ! (Sachant que la plainte porte sur environ 3,8 milliards, représentant pour la plupart des investissements de l’État – tout a été fourni à la justice et confirmé par les anciens ministres de l’Économie de l’époque). Un simple calcul permet de comprendre toute l’absurdité de ce rapport car dans la même période (2006-2011), le chiffre d’affaires de la société était inférieur de beaucoup. Alors de qui se moque-t-on ? Sans doute de la communauté internationale sous prétexte de lutter contre la corruption.

Notre père ne saurait être le bouc émissaire de quelque système ou stratégie que ce soit. 4

Si, lors de la vérification, notre père n’a pas voulu donner certaines pièces justificatives, c’était uniquement pour préserver l’État (certaines informations relevaient du secret-défense) et ce sur instruction de son ministre de tutelle, le ministre de l’Économie et des Finances.

Nous sommes inquiets pour la suite, car nous pensons que les plus hautes autorités de notre Pays nous dénient le simple droit à une justice équitable.

Nous vous remercions de toute l’attention que vous porterez à ce courrier.

Bamako, le 19 Juin 2014

 

Famille HAÏDARA

Ampliation :

– Maître Lamissa Coulibaly

– Maître Cheick Oumar Konaré

 

Commentaires via Facebook :

28 COMMENTAIRES

  1. c’est la mauvaise gestion des ressources humaines du PMU que votre pere prince pensait avoir tout sur son chemin dans l’injustice, vous n’avez pas honte les fils , nous demandons à la justice de vous interpeller un jour

  2. CHERS ENFANTS VOUS NOUS PRENEZ POUR DES IMBECILES OU QUOI ?
    QUELLES DIPLOMES, QUELES ACTIVITES ET/OU QUELS MERITES AVEZ VOUS POUR AVOIR DES MAISONS¨A ACI 2000, BADALA GESCO ET CITE DU NIGER, DES VOITURES 4 X 4 haut de gamme ( RANGE ROVER … ) des COMPTES EN FRANCE ( LCL et SOCIETE Gle ) ET MÊME LA MAISON DE VOTRE PERE EN FRANCE SOUS PRETE NOM. C’EST PAS l’HERITAGE DE VOTRE GRAND PERE A BAMAKO COURA QUI EST A LA BASE. TOUT EST CONNU, TOUS VOS BIENS SONT CONNUS ET IDENTIFIES ICI ET EN FRANCE.
    LA MEILLEURE DES STRATEGIES EST DE FAIRE PROFIT BAS AFIN DE FAIRE OUBLIER CE BANDIT COL BLANC QUI A ABUSE DE L’AMITIE DE NOTRE GENERAL ATT. DEPUIS LE DEBUT VOUS NE PASSEZ QUE BABY POUR PASSER VOS MESSAGES STUPIDES IRREFLECHIS QUI ENERVENT ET AGACENT DE PLUS EN PLUS.
    JE NE SOUHAITE PAS DE MAL A QUELQU’UN MAIS AUJOURDH’HUI LANDROUSS DOIT PAYER LE MAL QU4IL A FAIT. IL EST LOIN D’ETRE UN PERE MODELE

    • 😆 😆 😆 😆 😆 😆
      PAPA est un méchant !
      (bien au courant ! )
      😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆

      • PAPA serait il au courant des derniers financements en date ?
        😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆
        COCO qui n’en peut plus de rigoler ………..

  3. Payement des factures
    Un dépassement de 16,34 millions de FCFA !
    Le PMU-MALI S.A.E.M a effectué des paiements indus de
    18,50 millions de francs CFA à une Société suite au contrat d’acquisition de matériels informatiques et de logiciel qui prévoit des paiements périodiques assis sur les enjeux enregistrés sur les terminaux installés. En effet, il a payé 194,18 millions de francs CFA, au titre du remboursement de 177,84 millions de francs CFA correspondant aux coûts des matériels informatiques, soit un dépassement de 16,34 millions de francs CFA au Services d’Assiette, de Recouvrement et de Gestion 31 décembre 2010. En outre, pour le règlement de deux factures, il a payé la somme de 2,17 millions de francs CFA de plus que le montant exact desdites factures. Le PMU-MALI n’a pris aucune disposition pour corriger ces dépassements.

  4. Le PMU-Mali a payé 182,23 de FCFA pour des travaux !
    Le PMU-MALI S.A.E.M a effectué des payements de travaux supplémentaires au-delà du seuil autorisé. En effet, il a payé 182,23 millions de francs CFA pour des travaux de cloisonnement, de vitrerie et de mur rideau de son siège sans conclure de marché.
    Ce paiement, en plus de l’avenant n°1 de 366,75 millions de francs CFA, porte à 43 % l’augmentation de la valeur des travaux par rapport au montant du marché initial qui était de 1,27 milliard de francs CFA. Il s’agit d’une violation de l’article 89.5 du Décret n°08-485/P-RM du 11 août 2008 qui exige la passation d’un nouveau marché lorsque l’augmentation de la masse des travaux dépasse 30% du prix initial.

    • Le PMU-MALI S.A.E.M a procédé à des paiements supérieurs à ses obligations contractuelles dans le cadre d’un contrat de bail d’un immeuble. En effet, le contrat de bail du 10 mai 2008 fixe à 7,08 millions de francs CFA le montant des avances trimestrielles de loyer. La vérification a établi que le PMU-MALI S.A.E.M, de 2008 à 2010, a avancé 160 millions de francs CFA au lieu de 75,52 millions de francs CFA dus. Ainsi, il a indûment versé 56,16 millions de francs CFA de plus que le cumul de tous les loyers dus et effectivement apurés de 2008 à 20

  5. Pmu Mali : La caverne de Landouss
    Il était une fois un Président démocratiquement élu sans sous ni caisse dans un pays pauvre classé 174èsur 177 par le Pnud qui voulait faire fortune. Rongé par la délinquance financière, ce Président voulait mettre le Mali sur les rails en renflouant les caisses de l’Etat grâce au Pari Mutuel Urbain (PMU-Mali). Cela se passait le 1er septembre 1994. Il mit dans la cagnotte 300.000.000 FCFA comme capital social.
    Le plaisir de jouer et le monde des courses hippiques ont donné naissance à une entreprise qui est aujourd’hui un acteur économique majeur au Mali. De septembre 1994 à décembre 2004 le PMU-Mali a réalisé près de 159,558 milliards de FCFA de chiffres d’affaires.

    Sa mission, participer à la mobilisation de l’épargne intérieure en vue de l’orienter vers la réalisation d’investissements d’intérêt public. Résorber le chômage. Organiser, promouvoir ; commercialiser et traiter les paris sur les courses de chevaux.

    Au chapitre des réalisations socio-économiques

    Quatre (4) lycées de 2.100 places chacun construit et équipés. Deux amphithéâtres(2) de 560 places chacun construit et équipés. Trente un (31) véhicules de patrouille offerts à la gendarmerie et à la police. Vingt deux (22) motos pour la police, deux véhicules de liaison offerts au Ministère de la justice. Vingt mille doses de vaccin anti amaril offertes au Ministère de la Santé.

    Le MPU-Mali emploie 73 travailleurs permanents et utilise 220 agents de traitements, 800 revendeurs et suppléants ; Près de 500 emplois indirects ont été crées au niveau de l’imprimerie, des journaux hippiques, des pronostics et des transports.

    A la naissance de la toute nouvelle société en 1994, elle a été applaudie à grand cri par un nombre impressionnant de petits actionnaires de cadres maliens, du secteur privé et d’opérateurs économiques.

    Plus tard, elle devenait la vache laitière du régime ADEMA et ATT. Une société(SAEM) d’économie mixte successivement dirigée par des hommes liges des deux présidents démocratiquement élus. Deux présidents qui avaient des points communs dans les nominations au poste de responsabilité : le népotisme.
    Un fléau qui a détruit notre administration. Si le premier Président élu démocratiquement a été le précurseur du gain facile, le second (ATT) militaire de carrière a à son actif la promotion des non diplômés dans la fonction publique.

    Pour s’en convaincre de cette réalité, faites un tour à la Direction du PMU-Mali ou la caverne de Landouss. Là-bas c’est le sanctuaire des faux diplômés. La prolifération des établissements scolaires privés a été l’occasion inespérée pour certains agents du PMU-Mali d’acheter de vrais-faux diplômes. Chez Landouss à la Place de la Liberté les salaires vont de 200.000FCFA à 5 millions de FCFA.

    Tout allait bien jusqu’à l’arrivée d’une mission du Bureau du Vérificateur Général conduite par Abderrahmane Nimaga. Il ressort du compte rendu de la séance des restitutions que les différentes constatations et recommandations détaillées par le chef de mission ont fait l’objet d’échange. Ainsi il a été arrêté ce qui suit : absence de procédures formelles pour la répartition des gains parieurs.

    Réaction du responsable du PMU SAEM : «Des procédures formelles pour la répartition des gains existent mais ne sont pas encore validées. Les différences entre les taux de répartition des recettes appliquées et ceux figurant sur les états validés par la commission de calcul des rapports s’expliquent par la soustraction des remboursements et des annulations de courses».

    Le Directeur des PCD (Pari course Directe) garde ses recettes pendant des semaines avant leur reversement
    Des emprunts sans objets d’un montant de 4.140.186.025 FCFA. A cet effet voici la réponse du Directeur du PMU-Mali : «cela est une question de souveraineté de l’Etat. Ce sont des ordres reçus des représentants de l’Etat». Constatation relative au contrat de gré à gré de Graphique Industrie SA. Ensuite conclusion du marché de fourniture de matériels informatiques à Micronet informatique.

    Réaction du responsable du PMU-Mali : «Cela relève d’une faute d’inattention de la commission de dépouillement et d’analyse et DGMP a validé le rapport de dépouillement». Durée des contrats de marché de commande pour dix (10) ans.

    Lorsqu’on le PMU devient une société unipersonnelle d’un PDG. Les vieilles habitudes ont la vie dure dit-on. Cette pensée sied bien à ce qui se passe à Direction du PMU-Mali. Une avance de plus de 50 millions payée à une structure de la place.

    Constatation relative aux paiements indus d’avances de 56.160.000 FCFA à SAPI.

    Au chapitre des sorties d’argent
    Des sorties d’argent pour 1.118.532.066 FCFA et 239.247.018 FCFA sans pièces justificatives. Toujours selon le PDG, la recherche des pièces continues. La mission a constaté le transfert d’un montant de 4.360.887.538 FCFA mis sur le compte de PMU à l’étranger. Réaction du PDG : «Ce point ne devrait pas être dans le rapport dans la mesure où le PMU n’a pas géré ces fonds et cela relève des autorités du pays. Il s’agit de la souveraineté de l’Etat. La direction demande que les points relatifs à l’Etat soient sortis du rapport pour préserver le secret d’Etat».

    Deux cent quatre vingt quinze millions cinq mille (295.500.000) FCFA donné à un agent de la Sécurité d’Etat. La Direction demande à la mission d’enlever ce point pour raison d’Etat.

    Autre fait du PDG

    Le prélèvement de la somme d’un million de FCFA par course sur le chiffre d’affaires en vue de couvrir les risques généraux (décision prise le 23 octobre 2012). Le secrétaire général de la Présidence de la République par décision N° 031 / PR-SGP-DAF du 26 février 2007, autorise le PMU-Mali à payer cent millions (100.000.000) de francs CFA à titre d’avance à justifier en vue de financement de certains investissements de l’Etat.

    Le montant sera viré au compte D001601201-020401004308-53 BDM-SA. Tenez-vous bien les chèques N°8151458 et 8151457 de 50 millions chacun ont touché à l’ordre d’un chèque au porteur à Bamako le même jour c’est-à-dire le 10 mars 2007. Ainsi va le Mali.

    Cependant le temps est venu de changer les hommes et leurs pratiques. L’audit du Bureau du Vérificateur Général est édifiant. Il est l’objet d’une audition du PDG au pole économique et interdiction de voyager.
    Aussi l’affaire de l’ancien caissier principal Niang est pendante devant le tribunal pour dit-on raison de corruption des juges par le PDG.

    Safounè KOUMBA

    Source: Inter De Bamako du 09 Avr 2013

    – See more at: http://maliactu.net/pmu-mali-la-caverne-de-landouss/#sthash.rLA9oMKM.dpuf

  6. Au lieu de s’en prendre a Drissa Haidara, la justice doit arreter IBK aussi qui a vole 20 milliards pour acheter un avion et des malversations avec le Fameux Francais TOUMI.

    Ce que IBK a fait est pire que celui du PDG de PMU.

    Le pays est dans le goufre a cause des scandales financiers de IBK.

    Le FMI et la Banque Mondiale ont gele l’aide budgetaire.

    Le Mali n’a jamais connu une telle crise, IBK doit demissionne il est incompetent il ne peut pas gerer ce pays

  7. Se marier du système pourri, avoir des enfants dans le même, quand ces mêmes produits du système soutiennent, un père qui n’a pas pu faire la part des choses entre la corruption et le profit, mais c’est absurde, et honteux pour la mentalité Malienne! Je suis convaincu que la grandeur de la personnalité Malienne s’apprécie à distance, mais une fois la coutoyée,on voit le contraire! c’est cette famille qui devait conseiller monsieur Haidara, car elle est la première à être touchée en cas de problème!

  8. Au Mali il suffit d’occuper un poste de responsabilité pour être traiter de voleur, faite le bilan de ce que ce monsieur à fait du Mali et vous verez naturellement qu’il est l’un des meilleurs directeurs que le Mali ait connu.
    En tant qu’ancien de la boîte, je puis vous dire qu’il a apporté toute l’expertise dont cette boîte à besoin pour l’amener l’a ou elle est.
    Les méchants qui n’ont rien fait de leur vie pourront toujours surfez sur la vague de la méchanceté.
    Mais les faits sont la et sont réels.

  9. Un HAIDARA a la tete du PMU Mali et pire encore il detourne cet argent. Quel Honte? Les cherifs du 21e siecle!! Votre pere avait sa place dans la mosquee et non dans les bureaux du PMU Mlai.

  10. C’est sure que vs avez été victime, certains agents du Bureau du verificateur ne sont pas de bonne foi, et ce sont eux qui ont monté ts ces mensonges, en tout cas les chiffre avancé par le verificateur general ne sont pas exact. Soyez forte les enfants du PDG PMU MALI, et ca va aller.

  11. Ehhhh ça c’est le voleur qui crie au propriétaire !!!! Mais c’est grave ce qui vous arrive !!! Votre famille est sali à jamais vos fils et petit fils entendrons qu’ils viennent d’un voleur et fuillard . Bien que les gens n’ont plus de dignité dans ce pays mais avoir le titre de fils et de petit fils de voleur c’est très grave et puis je vous dit que ce sale argent issu du vol ça ne profite pas hein ne vous leurré pas hein. Peut être que ça va s’arrêter à vous hein tous vos enfants vont vivre dans la galère dieu ne se contredit pas jamais.

  12. Bon courage à la famille haidara
    La vérité finit tjrs par triompher.
    Pour info à celui qui se demande comment il a pu payer une caution de40 millions? Apres 10 ans DGA, 10 ans PDG payé pas moins de 2 millions par mois de salaire plus avantages ect….
    Ils n’ont pas demande de faveur juste la justice que chaque malien a droit.
    et nous savons tous comment ça se passe en afrique quand l’état joue à la chasse aux sorcières.
    Ne nauyons pas le poisson dans l’eau, nous avons d’autres problèmes plus graves : Kidal, FMi et maintenant la Baque mondiale qui s’en mêle. …
    Que Dieu aide le Maliba

  13. C’est un vouleur alors 😀 😀 :mrgreen: . Vous vous foutez de nous. Au Mali, 99% des dirigeants de structures publiques ou semi-publiques sont pareils. Que des voleurs, pilleurs…

  14. Vous n’avez meme pas honte de faire cette lettre. Avec toute la fortune amassée par votre père vous voulez le faire passer pour un innocent. On se connait tous au Mali. Vous allez payer tous ici-bas cette forfaiture. Meme la caution de 40 millions, d’ou vient-elle? Un fonctionnaire malien peut-il faire des economies de plus de 40 millions?

    En plus s’il est innocent pourquoi a t-il fuit le pays? Votre déchéance ne fait que commencer…

  15. Mais encore des gens qui veulent prouver que leur cher père n’a rien fait .Soyons sérieux la justice est là pour trancher et dans ce cas votre cher père fuit cela voudrais dire quelque chose.C’est toujours comme sa

  16. Votre père n’a pas confiance en la justice de son pays et il prend la tangente ? Et vous dites que : «Notre père et son ancien directeur, M. Nouhoum Traoré (paix à son âme), ont créé la société PMU-MALI» donc la société est ou était (c’est selon) le bien de votre père ? Pourquoi fuir pour avoir mal géré son propre bien ? Vous continuez en disant : «Si, lors de la vérification, notre père n’a pas voulu donner certaines pièces justificatives, c’était uniquement pour préserver l’État (certaines informations relevaient du secret-défense) et ce sur instruction de son ministre de tutelle, le ministre de l’Économie et des Finances ». Quelqu’un qui possède des pièces qui ont la valeur de préserver tout un grand Etat, prend la fuite ? Quelqu’un qui ne se reproche rien et qui a en sa possession des pièces qualifiées de « secret-défense » doit faire peur et il ne fuit pas !!!

  17. Vous êtes culottés avec tout ce que vous avez comme bien au Mali, en France et en Angleterre, comment vous pouvez expliquer ça. Landrouss n’est pas le seul malien vous et votre père vous êtes des malhonnête.

  18. 😉 😉 😉 😉 😉 😉
    La seule chose que la famille ne dit pas , c’est le fondement réel du “pourquoi” “on” a fait sortir ce bon Mr HAIDARA ……… 😉 😉 😉 😉 😉 😉 😉 😉 😉

    “”” c’était uniquement pour préserver l’État (certaines informations relevaient du secret-défense)””” qu’elle nous sort la famille …. 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆

    Le sens du “”SECRET DEFENSE”” a donc été élargi ! ! ! ! ! ! ……… 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆

    • “””Dans tous les cas, nous irons jusqu’au bout, ne serait-ce que pour l’honneur de notre père et de notre famille.”””

      Oui , bon …..là ,il ne faudrait pas faire de la provocation …..
      La “famille” connait très bien la capacité qu’a HAIDARA a construire sur des terrains volés ….. 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆
      soyons sérieux .
      En plus la “famille” sait très bien que tôt ou tard d’autres affaires HAIDARA sortiront ….elle parle d’honneur” pourquoi la famille ?

      😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆

  19. On sait que le régime est incompétent mais par compte les crimes économiques au Mali doit être jugé et toute la lumière doit être faire sans complaisance la nation tout entier s’est mobilisé pour la justice et sans complaisance

  20. il vous faudra beaucoup de courage car ce régime est forgé sur le mensonge, la calomnie, l’injustice la rancœur. il s’effondrera tel un château en cendre car le mensonge peut courir mille ans mais la vérité la rattrapera en une heure.

  21. IL FAUT LEUR DEMANDE, COMMENT ILS ONT FAIT POUR AVOIR DES CARTES
    BANCAIRES INFINITE (LORQU’ILS ETAIENT ETUDIANTS EN FRANCE)
    PLAFOND DE DEPENSE DE LA CARTE ENTRE 15 000 ET 300 000€ !

    IL Y A 5 6 ANS, IL FALLAIT AVOIR AU MOINS 20 000€ SUR SON COMPTE BANCAIRE POUR PRETENDRE A UNE CARTE DE PRIVILEGE COMME INFINITE !

    • min_dia, laisses ces fils de b a t a r d déployer leurs sales g u e u l e s. Leur v o l e u r de père mourra en prison!

      • Payement des factures
        Un dépassement de 16,34 millions de FCFA !
        Le PMU-MALI S.A.E.M a effectué des paiements indus de
        18,50 millions de francs CFA à une Société suite au contrat d’acquisition de matériels informatiques et de logiciel qui prévoit des paiements périodiques assis sur les enjeux enregistrés sur les terminaux installés. En effet, il a payé 194,18 millions de francs CFA, au titre du remboursement de 177,84 millions de francs CFA correspondant aux coûts des matériels informatiques, soit un dépassement de 16,34 millions de francs CFA au Services d’Assiette, de Recouvrement et de Gestion 31 décembre 2010. En outre, pour le règlement de deux factures, il a payé la somme de 2,17 millions de francs CFA de plus que le montant exact desdites factures. Le PMU-MALI n’a pris aucune disposition pour corriger ces dépassements.

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