Enrichissement illicite : Des révélations fracassantes sur les acteurs du Mouvement Démocratique

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Parmi les motifs qui ont suscité la haine de maliens contre le pouvoir du dictateur sanguinaire, le Général Moussa Traoré, figurait en bonne place pour ne pas dire en première ligne, les malversations et les détournements de deniers publics. Le régime démocratique conquis dans le sang était censé donner plus de visibilité et de lisibilité à la gestion de nos maigres ressources. Hélas ! Les espoirs sont loin d’être comblés, car  une race de vampires installée dans la haute administration a transformé la fête démocratique en un festival de pillage, pour se taper des châteaux à travers le monde. Quelques révélations sur un crime qui tue l’avenir du pauvre peuple malien.

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Heureusement, pouvons-nous dire, qu’il y a des gens qui ont toujours la mémoire fraîche et le pragmatisme pour nous faire revivre les forfaitures malsaines que certains cadres du pays ont eu à commettre quand ils avaient la responsabilité de conduire les rênes du peuple. Au moment où on mène une cabale médiatique contre un cadre patriotique, ministre, Ahmed SOW, voici le confrère du bihebdomadaire « Le Sphinx », qui sort de ses tiroirs des dossiers sales compromettant les premiers dirigeants de l’ère démocratique au Mali pour leur gestion des affaires. Un pragmatisme qui permet d’éclairer la lanterne sur une indélicatesse financière qui a connu une escalade au cours des dix années de pouvoir de l’Adema PASJ.

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Ces révélations fracassantes ne seraient pas faites, au grand dam de leurs auteurs, s’il n’ y avait pas eu cet acharnement médiatique frappé d’une odeur de méchanceté gratuite, contre le ministre Ahmed SOW, lequel s’estime aujourd’hui victime de son patriotisme, quand ses détracteurs lui en veulent d’avoir accordé des faveurs financières à certaines entreprises sur le continent. Car, même si les faits étaient vérifiés, ce qui est fort improbable, notre compatriote ne mériterait-il pas un soutien national ? A l’évidence les faits sont empreints de patriotisme, même si on ment en disant que ce sont des entreprises où l’intéressé serait actionnaire. Oui, car lui, au moins, aura détourné les ressources de l’Union Européenne pour bâtir des entreprises de son continent, contrairement à la plupart de ces voleurs qui pillent quotidiennement le trésor public placer l’argent dans des banques Suisse, ou se bâtir des châteaux dans les quartiers chic des grandes villes occidentales.

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C’est ainsi que le confrère du « Sphinx » rapporte que l’ancien président de la République, Alpha Oumar Konaré, initiateur du concept « kokadjè » (transparence), s’est permis d’acheter une villa dans le sixième Arrondissement de Paris en guise de cadeau de mariage à sa fille, ex-Mme Leluc et actuelle Mme Dramé. Le même Konaré, selon toujours le confrère, sur le dos du Trésor public, s’est offert un appartement à 2 milliards de nos francs au Quartier de la Défense à Paris. Et comme si tout ce gâchis ne suffisait pas, il a permis à son ex-beau fils, l’achat d’un pied-à-terre ; avant d’aller ériger un château princier à Dakar.

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Quant à Ladji Bourama, ancien Premier Ministre, il s’est tapé une résidence au portail électronique, sise au 217, Avenue Foch, réputée être l’une des avenues les plus chères au monde, située non loin des célèbres Champs-Elysées, où Bongo du Gabon, Mobutu et Houphouët ont leur résidences. Le même IBK, selon toujours le confrère, a offert une montre d’une valeur de 13,3 millions de nos francs à son fils lors d’un voyage à Suisse, dans une boutique VIP de Genève.

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Soumaila Cissé, un ancien ministre chargé de l’Economie et des Finances, est accusé d’avoir bâti, certainement sur le dos du contribuable malien, un appartement de plusieurs dizaines de millions, un appartement dans un quartier chic de Washington, alors que Soumeylou Boubèye Maiga s’est fait une villa de dernière génération à Neuilly-sur-Seine.    

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Telle est donc la vraie face de nos acteurs démocratiques qui foulent au pied les principes cardinaux des idéaux du 26 mars. Ces mêmes gens qui se tapent aujourd’hui des fortunes illicites, envoyaient les innocents pour affronter les balles du général sanguinaire, Moussa Traoré. Qui pouvait croire à une telle imposture, quand ces mêmes acteurs du mouvement démocratique, qui combattaient le régime de Moussa Traoré à cause de la gangrène qui avait jeté le pays dans un gouffre insurmontable, deviennent les plus voraces prédateurs que notre pays ait jamais connus ?

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D’ailleurs une enquête de renommé internationale, faite après le règne de l’Adema, n’avait-elle pas révélé que pendant les 23 ans de régime militaire, Moussa Traoré (qui a instauré la peine de mort pour un détournement dépassant 5 millions de francs) n’a pu fabriquer qu’un seul milliardaire, alors que dix ans ont suffit à Alpha national pour en faire 19 autres ? Et dire que c’est ce même Alpha qui harcelait des cadres triés sur le volet avec son fameux concept de « Kokadjè » ! C’est dire que le ridicule ne tue plus au Mali. Ni le détournement des deniers publics, après la prochaine abolition de la peine de mort.

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Abdoulaye Diakité

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