Direction Nationale des Eaux et Forêts : Le Directeur Alassane Boncana Maïga accusé de mauvaise gestion, magouilles et favoritisme…

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A la Direction Nationale des Eaux et Forêts (DNEF), ça bourdonne. La Section syndicale de ladite direction s’indigne de la gestion calamiteuse, des magouilles et du favoritisme du Directeur Alassane Boncana Maïga. Ce dernier gérerait cette structure comme sa propriété privée.

En effet, selon nos informations, les maux dont souffre cette structure sont nombreux et sont imputés au Directeur national, Alassane Boncana Maïga. Tout d’abord, il lui est reproché de ne pas être à l’écoute de la Section syndicale qui, pourtant, lui a adressé de nombreuses doléances pour la bonne marche dudit service. Par rapport à une gestion durable des ressources forestières et fauniques depuis 2009, Alassane Boncana Maïga est fortement interpellé par les syndicalistes.

Au plan législatif, selon nos sources, la loi 10-028 comporte de nombreuses dispositions inapplicables dont, entre autres, la suppression de l’exploitation incontrôlée et de l’exploitation orientée ; l’interdiction de l’exploitation du fourrage aérien ; l’amodiation des forêts classées et des réserves de faunes, contrairement aux dispositions législatives en vigueur ; l’ouverture d’un compte bancaire pour recevoir les recettes de vente de bois, au lieu de les verser au Trésor afin d’alimenter le fonds d’aménagement.

Au plan technique, la Section syndicale des eaux et forêts pense que, par la faute du Directeur national, très peu de réflexions stratégiques sont menées. «Aucun nouveau projet n’est monté. On se contente de percevoir indûment les fonds de contrepartie du Budget spécial d’investissement (Bsi) pour des projets fictifs déjà bouclés depuis plusieurs années. Aucun plan d’aménagement n’est élaboré par le service et lorsque le secteur privé s’en occupe, le service n’arrive pas à faire des observations pertinentes. Aucune action de valorisation des produits forestiers non ligneux ; aucune action technique n’est planifiée ou exécutée à la base…», nous révèle-t-on. D’où le cri de colère de ce syndicaliste qui a voulu garder l’anonymat : «On ne sait vraiment pas ce que notre Directeur national fait pour améliorer nos conditions de vie et de travail. Il se moque tout simplement de nos gueules».

Au niveau du plan de la gestion du personnel, là aussi, c’est une catastrophe, car aucun effort n’est fait par Alassane Boncana Maïga. «Il n’y a pas de plan de carrière pour les travailleurs. Les nominations des agents aux postes de responsabilité se font en fonction des affinités ethniques ou régionales. Sur ce point, il faut craindre d’éventuels conflits forestiers du Sud qui sont lésés contre ceux du Nord qui sont favorisés par le Directeur», avertit notre source.

En ce qui concerne le plan de l’utilisation des ressources financières, il est reproché à Alassane Boncana Maïga l’absence de programmes et de rapports d’utilisation du fond d’aménagement ; l’absence d’information sur l’utilisation des régies parallèles et des fonds de contrepartie des fonds du Bsi ; la duplicité de fonds pour les mêmes activités (reboisements) ; le non-versement régulier et correct des parts de fonds des collectivités.

Il est aussi reproché au Directeur national le fait de garder le Français Alain Gerbe au Cabinet comme expert consultant, Conseiller spécial du ministre bien qu’il soit à la retraite ; le dossier de l’occupation (30 ha) de la forêt classée de Tiènfala ; l’affaire du protocole d’extraction de gomme de Sterculia Setgéra à Kayes (Koungo Sirani)…

Le hic dans cette histoire, c’est le versement mensuel au Directeur  national de 300 000 FCfa par les chefs de postes autour de Bamako, pour être dans ses grâces. Ce qui fait à Alassane Boncana Maïga une colossale fortune à chaque fin de mois, puisque ces postes sont nombreux. Il s’agit des postes de Sénou, Nyamana ; Lido, Sébénincoro, Taliko, Moribabougou, Baguinéda, Sanankoroba, Siby, Kasséla, Falani, Néguéla. ‘’En plus de son salaire et de ses nombreux business sur le dos du pays, l’homme perçoit environ 5 à 6 millions de pots de vins par mois sur la base des pions qu’il a positionnés sur certains sites et qu’il n’hésite pas à virer en cas d’insolvabilité. Cette direction est une mafia et tout le monde le sait, mais ceux qui doivent y faire régner l’ordre sont aussi corrompus que le Directeur. Donc, chacun se taire et en profite inconsciemment.  Il suffit juste d’un audit sérieux ou d’une simple enquête pour avoir la preuve de ces agissements …’’, nous confie un cadre du département de l’environnement et de l’assainissement. Nous y reviendrons dans nos prochaines parutions !

Samba KEÏTA

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  1. De grasse ces colonels des Eaux et forets on oublié leurs passées; Ibrahima Doumbia et Zean Moussa Samake ces deux cadres ont redoublé une classe a l’IPR pour les motifs que l’opinion doit connaitre et pire un des anciens Directeur national des Eaux et forets avait demandé de ne jamais les nommées a des postes de responsabilités et l’histoire lui a donné raison, car pour Doumbia un coureur de jupon même si on attache un page a un arbre, il est amateur;ses passages a Koulikoro comme chef de cantonnement puis directeur, koutiala,DNACPN chercher a savoir sa gestion calamiteuse suivi d’une incompétence notoire. Zean lui un soulard qui a cause de lui personne ne voulais rester chef de poste dans la région de Sikasso, car tous les jours il court après les chefs de poste pour qu’ils lui donne des pots vin. Pareil pour le colonel Issa Mamourou Coulibaly pour ces passages a Yanfolila Bougouni et Kati . Quant a Issa Fagnery c’est la catastrophe et incompétence

  2. Je connais un agent forestier de cette boîte qui, en l’espace de quelques mois, est entrain de surprendre son entourage avec des réalisations dignes d’un enchantement : il a quitté sa vieille Jakarta pour se retrouver avec deux véhicules personnels, il a démoli sa maison en banco et finira bientôt la construction d’un étage. Ces deux femmes passent leur temps à narguer. Le Vérificateur doit effectivement faire vite un tour dans cette boîte pour que ces voleurs soient mis aux arrêts.

  3. Et alors, pourquoi se priver dans un pays ou un avion s achète a 17 ou 20 milliards sans appel d offres? Ou des marchés gré a gré de centaines de milliards sont octroyés? Ou le président de la République assume publiquement sans aucune gêne ses liens avec un mafieux de renommé international? Corrompus, magouilleurs, voleurs, bandits en cols blans, à vos marques pour dépouiller et dévaliser sans crainte le Maliba, les plus hautes autorités ayant donné le coup d envoi…

  4. Cette situation perdure, pourquoi ne pas chercher à verifier au lieu de sacrifier notre sève nourricière.
    N’est ce pas que les autorités doivent s’assumer maintenant au lieu de sacrifier ce service vital pour l’humanité et non pour le seul Mali vu son importance écologique.Bref les mots ne finissent pas et aux soit disants dirigeants de s’assumer et de prendre leur responsabilité.ça suffit maintenant.

    • Le jour où Alla commencera à nous guider, çà sera fini pour ton Alassane. Heureusement pour vous donc que c’est encore le Satan qui est aux commandes.

  5. Notre Mali est dirigé comme ça; mais le pire est surtout de gérer le personnel par des affinités ethniques et régionales. Pourquoi beaucoup des dirigeants sont ainsi. On donnera finalement raison à l’honorable Kalilou OUATTARA de la commune III.

  6. “Qui vivra verra” dit-on!
    Cette situation dénoncée aujourd’hui le fut depuis 2007 et rien n’y fit pour limiter les dégâts si justement décrits dans les détails par cet anonyme qui a bien intérêt à se cacher des mercantiles fossoyeurs des biens publics dans le Mali de la corruption à ciel ouvert.
    Et si l’histoire rattrape Alassane Boncana Maïga, « le dernier des Mohicans », ce vrai-faux musulman dans les gestes qui a continué, depuis 2007, soit 7 ans déjà, à creuser la tombe du service forestier national du Mali dans le sillage de ses Ministres hyper corrompus Nancoman KEITA, Aghatam AG ALHASSANE et Tiémoko SANGARE ?

    • Alassane n’a pas été Directeur sous Nancoman.Un peu de discernement dans les propos.Par ailleurs je crois que vous oubliez de citer Sagara qui,après une véritable mise en scène en visitant la Faya à gauche, les Monts Mandingues à droite gesticulant et faisant le bravache a fini par se soumettre à la loi de l’argent. Mais le hic dans tout çà est que le président a été saisi de ce problème avant même son élection et il n’a même pas daigné vérifier les faits. Alors manque-t-il d’intérêt pour l’environnement ou s’accommode-t-il des pratiques pour le moins préjudiciables à notre environnement? Il répondrait souvent à ses informateurs qu’il ne veut pas se mêler de la gestion du ministre Ag Rhissa. Mais l’adage dit que quand le bras a failli, l’on en punit la tête. Je suppose que le président ne continuera pas dans cette erreur. Que le bon Dieul’inspire.

      • Écouté chers forestiers, il est temps pour nous de quitter ces conneries d’accusations, de calomnies, de haines, d’opportunistes de tous genres qui nous en rien. Vos collègues agronomes, éleveurs, administrateurs…. sont aujourd’hui des vrais cadres compétitifs et excellents à tous les niveaux. Brefs, savoureux vous de capacités, de la performance et de l’excellence pour sortir de vos nullarité au lieu de vous en prendre aux vos ex amis, copains et confidents de vieux temps. nul n’est parfait, on connais l’histoire: Alassane, Doumbia, Zean, Issa² vous avez passez de bon vieux temps et vous êtes tous pareils. vous avez sacrifiez ce service et voilà que vous voulez nous barrez nous les jeunes la route, Dieu ne va jamais vous accordez ce faveur. nous n’attendons que ces 5 années prochaines pour remettre ce service en route pour un environnement sain et humain avec nos différents spécialisations en Master, NBA, PHD que nous possédons ce temps si ou je parle. nous avons mare de vous tous.

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