Apparemment, rien ne va plus à la Direction nationale des Sapeurs Pompiers. Après l’épineuse affaire des 19 stagiaires de 1998 qui réclament un reclassement suite à l’obtention des diplômes et attestations décrochés au CHU Gabriel Touré et en France, l’administration du service des Sapeurs-pompiers défraie la chronique par des accusations qui la mettent au centre d’une gestion scandaleuse du personnel et des matériels. Cela concerne la répartition des véhicules attribués par l’Etat pour les différents chefs de service, la gestion des 4 groupes électrogènes attribués en 2006 par l’Etat par le biais du département en charge de la Sécurité et de la Protection civile.
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A cette longue liste de pratiques scandaleuses, s’ajoute la scabreuse affaire de la grue Une machine qui aurait été commandée en 2006 par le Directeur national de la Protection civile, Mamadou Traoré dit Malay et qui n’a finalement pas servi à grand chose. Car, depuis son arrivée en 200, la machine n’aurait pas rendu un seul service. Des sources concordantes nous informent que la première utilisation de la machine s’est soldée par un échec et une humiliation totale pour le service des Sapeurs pompiers. C’était l’année dernière à Niamakoro où l’engin a été déployé pour dégager les décombres d’une maison qui s’était écroulée sur une famille.
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Pendant que les premiers habitants arrivés sur les lieux du sinistre tentaient d’extraire les accidentés avec des moyens du bord (des marteaux, des haches et des dabas) la direction a ordonné l’utilisation de la grue en question. Au premier geste la machine a cessé de tourner. C’est ainsi qu’elle est garée dans la cour de l’école de formation des Sapeurs-pompiers à Sogoniko.
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Quant à la vétusté du matériel, elle a été dès lors découverte : la machine ne serait qu’une vieillerie qui a servi des décennies durant en Europe avant d’être reprise par le Directeur national de la Protection civile à la faramineuse somme de 250 millions de francs CFA. La vétusté de l’appareil aurait été camouflée par une couche de peinture. Cela s’appelle vouloir masquer le soleil avec la main. Car quelle que soit la brillance de la couche de peinture, elle ne saurait transformer une carcasse en machine neuve.
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Affaire à suivre !
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Markatié Daou
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