A travers une correspondance, l’Association malienne de lutte contre la corruption et la délinquance financière (Amlcdf) a saisi le Bureau du Vérificateur général aux fins de dénonciation de détournement des fonds alloués et transférés pour les cantines scolaires et la scolarisation des filles en République du Mali.
Selon la correspondance, l’Unesco considère que le décollage économique d’un pays passe par l’éducation d’au moins 50% de sa population. Cependant, au Mali plus de 60% de la population ne sont pas instruits, raison pour laquelle le secteur de l’éducation a toujours occupé une place centrale dans les priorités des autorités maliennes. C’est ainsi que certaines dispositions de la Constitution du 25 février 1992 stipulent que l’éducation, l’instruction, la formation, le travail, le logement, les loisirs, la santé et la protection sociale constituent des droits reconnus. En effet, poursuit l’organisation, en conformité avec celles-ci, l’alimentation scolaire devient alors un droit fondamental car elle concourt indéniablement à l’atteinte des objectifs de l’éducation pour tous parce qu’elle permet d’assurer l’accès et le maintien des élèves à l’école. C’est pourquoi, précise la correspondance, le Mali depuis son accession à l’indépendance s’est engagé à mettre en œuvre des conventions et déclarations au plan international qui sont, entre autres, l’Engagement en septembre 2014 à Johannesburg des ministres de l’éducation de l’Afrique de l’Ouest et du Centre, lors d’un sommet, à faire le plaidoyer pour qu’au moins 1% de budget des Etats concernés soit alloué au programme des cantines scolaires ; la Déclaration de Dakar suite au forum mondial sur l’éducation en 2000 ; les Objectifs de développement durable (ODD) ; la 26ème Conférence des Chefs d’Etat et de Gouvernement en 2016 instituant le 1er mars de chaque année comme journée africaine de l’Alimentation scolaire.
Il ajoutera qu’au plan national, l’Engagement du Mali s’est concrétisé à travers plusieurs initiatives, notamment le Forum national sur l’Education en 2008 qui a recommandé l’élaboration d’un document de politique nationale de l’alimentation scolaire, adoptée par le conseil des ministres du 4 novembre 2009 et la création d’une structure de sa mise en œuvre. “C’est dans ce cadre que le Centre national des cantines scolaires a été créé par la loi N°2011-033 du 24 juin 2011 conformément au Programme d’urgences sociales du président de la République qui prévoit la généralisation des cantines scolaires ; au Programme d’Investissement sectoriel de l’éducation (Pise) ; à la Table Ronde sur l’Education tenue du 27 au 29 novembre 2017 à Bamako qui a recommandé entre autres, la mise en place du dispositif d’alimentation scolaire adaptée aux réalités des différentes localités”, peut-on lire dans le document.
2 381cantines scolaires pour 480 737 bénéficiaires
Pour l’organisation de lutte contre la corruption, le nombre total des cantines scolaires au Mali est estimé à 2 381 pour 480 737 bénéficiaires sur lesquels l’Etat subventionne 579 cantines pour 109 165, soit 22% de bénéficiaires et le reste soit 1 302 est pris en charge par les partenaires intervenant dans l’alimentation scolaire.
A l’en croire, par alimentation scolaire, il faut entendre tout programme alimentaire exécuté dans le cadre scolaire pour améliorer les rendements scolaires. Et d’ajouter qu’une cantine scolaire est un espace emménagé dans le domaine scolaire où les enfants ont accès à l’alimentation saine et équilibrée. “Les besoins réels du pays au regard de la généralisation des cantines scolaires sont estimés à 11 947 cantines pour environ 2 226 112 bénéficiaires et l’alimentation scolaire est reconnue aujourd’hui dans notre pays comme un des leviers de l’amélioration des apprentissages parce qu’elle permet d’aider bien d’enfants d’avoir l’opportunité de se restaurer à l’école, d’éviter de parcourir des longues distances. Aussi, elle est une alternative pour la réalisation de l’Education pour tous (Ept) et l’atteinte des Objectifs de développement durable (Odd)”, mentionne la correspondance.
En 2019, laisse entendre l’organisation, le Budget de l’Etat avait prévu 3 961 267 000 Fcfa. Depuis, la Direction générale du Budget et le Centre national des cantines scolaires ont entamé des travaux pour revoir la répartition des crédits sur la base de la liste de 1 302 cantines proposées par le Centre national des cantines scolaires et réservé une dotation budgétaire pour le suivi des cantines scolaires.
Selon le programme d’alimentation scolaire, 90,39% des crédits seront dédiés à l’alimentation des élèves et 9,61% pour le suivi des cantines scolaires. Ceci a impliqué un travail d’ajustement initié par la Direction générale du Budget, consistant à répartir les crédits disponibles, non engagés, de chaque région, entre les écoles indiquées par le Centre national des cantines scolaires, au prorata des effectifs pris en charge par région.
Selon l’organisation, les informations reçues au sein du Centre national des cantines scolaires, le montant destiné au suivi des cantines scolaires a été réparti comme suit : 247 911 773 Fcfa soit 65,10% pour le Centre national des cantines scolaires et 132 915 700 Fcfa soit 34,90% pour les 19 Directions d’Académie d’Enseignement. “Le montant, intégralement exécuté au niveau déconcentré par les Directions d’Académie d’Enseignement, mais sur le terrain, l’on constate qu’aucune des écoles visitées n’a reçu de financement. Où sont partis ces millions ?”, s’interroge l’organisation.
A la lecture du document de dénonciation, c’est justement pour avoir des réponses à ces questions que l’organisation demande de mener des investigations sur les faits ci-dessus articulés.
Boubacar PAÏTAO
ERRATUM ;
” …A travers une correspondance, l’Association malienne de lutte contre la corruption et la délinquance financière (Amlcdf) a saisi le Bureau du Vérificateur général aux fins de dénonciation de détournement des fonds alloués et transférés pour les cantines scolaires et la scolarisation des filles en République du Mali… ” … ///…
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Ils détournent même l’argent destiné à la nourriture des Enfants.
On leur fait confiance en les mettant à des Postes à Responsabilité. Ils ont un salaire comme tout employé.
Pourquoi ne peuvent-ils pas se contenter de leur seul salaire comme tout le monde… ?
Ces gens qui bouffent les deniers publics nous désespèrent.
Quand est-ce qu’il va y avoir une prise de conscience dans ce pays… ?
Que tant que notre Administration ne sera pas assainie, nous ne pourrons pas développer le pays.
Ces gens découragent les Investisseurs à venir chez nous.
Non aux discriminations.
Non à la perpétuation de l’esclavage par ascendant.
Non au racisme.
Non à l’ostracisme.
Vivement le Mali pour nous tous.
PLUS DE 2 SI€CL€$ D’€$BROUFFRANÇAI$€ , ÇA $UFFIT
” …A travers une correspondance, l’Association malienne de lutte contre la corruption et la délinquance financière (Amlcdf) a saisi le Bureau du Vérificateur général aux fins de dénonciation de détournement des fonds alloués et transférés pour les cantines scolaires et la scolarisation des filles en République du Mali… ” … ///…
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Ils détournent même l’argent destiné à la nourriture des Enfants.
On leur fait confiance en les mettant à des Postes à Responsabilité. Ils ont un salaire comme tout employé.
Pourquoi ne peuvent-ils pas se contenter leur salaire comme tout le monde… ?
Ces gens qui bouffent les deniers publics nous désespèrent.
Quand est-ce qu’il va y avoir une prise de conscience dans ce pays… ?
Que tant que notre Administration ne sera pas assainie, nous ne pourrons pas développer le pays.
Ces gens découragent les Investisseurs à venir chez nous.
Non aux discriminations.
Non à la perpétuation de l’esclavage par ascendant.
Non au racisme.
Non à l’ostracisme.
Vivement le Mali pour nous tous.
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