Détournement de 38 milliards dans l’achat de l’avion présidentiel et le contrat d’armement : Le Vérificateur général épingle les ministères de la défense et des finances

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Avion presidentiel MaliEn mars 2014, un scandale historique éclaboussait la République du Mali sous la couleur de sommes faramineuses injectées dans l’achat d’un avion présidentiel et d’un contrat de fourniture d’équipements militaires. Près de 88 milliards de FCFA venaient d’être sortis des caisses publiques d’un pays sous sérum et sous assistance internationale. Mais le drame, c’est que sur ce montant, environ 38 milliards ont été détournés dont 12,44 milliards en fraude et 25,5 milliards en mauvaise gestion (surfacturation, favoritisme).

Le Vérificateur général, dans son rapport 2014, épingle le ministère de la défense et des anciens combattants et celui de l’économie et des finances, avec leurs complices et alliés. Les Maliens ont encore à l’esprit ces heures chaudes de débats houleux sur l’acquisition par Ibrahim Boubacar Kéïta d’un avion présidentiel (alors même que le pays en dispose un qui a servi sous le président ATT et sous la transition de Dioncounda Traoré) et un contrat de fourniture aux Forces armées maliennes de matériels d’Habillement, de couchage, de campement et d’alimentation (HCCA) ainsi que de véhicules et de pièces de rechange. L’avion aurait coûté entre 17 et 21milliards selon les interlocuteurs et le contrat d’armement s’élevait à plus 69 milliards. D’où est sorti cet argent ? Le moment était-il propice au vu du contexte du pays ? Qui et qui étaient impliqués dans les procédures de passation de ces deux marchés ? Telles étaient les interrogations qui alimentaient et animaient les discussions dans les rouages de l’administration, au sein de la classe politique et de la société civile et même dans la rue chez le citoyen lambda.

En son temps, les deux scandales avaient défrayé la chronique au Mali et au plan international. Ecœurés et prompts à sévir, le Fmi et la Banque mondiale avaient suspendu leur appui budgétaires. Ils sont imités par l’Union européenne, plusieurs institutions et organismes internationaux ainsi que des pays dans la cadre de la coopération bilatérale. Le Mali d’IBK était pitoyablement isolé, contraint de vivre en autarcie. Cependant, le plus dur était à venir pour les Maliens, qui apprendront que des dizaines de milliards avaient été détournés dans les deux dossiers cités plus haut.

C’est le Bureau du Vérificateur général, commis sur exigence du Fmi, qui découvre le pot aux roses. Le BVG éventre toutes les stratégies mises en œuvre par les magouilleurs pour sucer le sang du contribuable malien. Le Vérificateur général a initié la vérification de la conformité et de la performance de l’acquisition d’un aéronef et la fourniture aux FAMA de matériels d’habillement, de couchage, de campement et d’alimentation ainsi que de véhicules et de pièces de rechange.

A cet effet, le ministère de la défense et des anciens combattants (MDAC) a effectué, entre novembre 2013 et février 2014, des dépenses pour ce faire. Les impératifs de dotations des forces armées maliennes engagées dans les opérations au nord et celles formées par la Mission d’entrainement de l’Union européenne (EUTM), ont servi de motivation au MDAC pour mettre en place une politique d’équipement.

Ainsi, le Gouvernement, a effectué en 2014 des acquisitions d’un montant total de 87, 77 milliards de FCFA, dont 18,59 milliards de FCFA pour l’acquisition d’un aéronef et 69,18 milliards de FCFA pour la fourniture d’équipements et matériels destinés aux forces armées. Appelé « avion de commandement », ledit aéronef a été acquis par le MDAC au même titre que les matériels HCCA, véhicules et pièces de rechange. Pour ces acquisitions, un recours a été fait à l’article 8 du Code des marchés publics et des délégations de service public (CMP-DSP) en vue de les exclure du champ dudit code.

La cagnotte et les coupables

Selon le rapport du BVG, le MDAC est tout aussi coupable que le Ministère de l’économie et des finances (MEF). Les deux départements font (sciemment ?) une interprétation erronée et une application inappropriée de la disposition réglementaire relative à l’exclusion de certaines commandes publiques du champ du CMP-DSP. Comment ? Dans la note technique du 8 janvier 2014 relative aux schémas indicatifs de financement pour l’acquisition d’un aéronef de transport, le MEF a préconisé le recours à l’article 8 du CMP-DSP.

Or, les commandes publiques sous l’angle de contrats de fournitures, de travaux et de services, qu’ils soient ordinaires ou « secrets », font partie intégrante de la gestion des finances publiques et doivent répondre aux principes de l’économie et de l’efficacité du processus d’acquisition, de la transparence des procédures et aux objectifs de la dépense publique. Par conséquent, tout recours aux dispositions de l’article 8 du CMP-DSP, en absence de dispositions spécifiques est illégal.

L’acquisition de l’aéronef à 18,59 milliards de FCFA et la fourniture de matériels HCCA, ainsi que de véhicules et de pièces de rechange aux forces armées maliennes à 69,18 milliards de FCFA, sous le couvert de l’article 8 sans aucune référence légale et dans les conditions qui ne garantissent pas la transparence dans les procédures et qui ne donnent aucune assurance quant à la fiabilité et la sincérité des informations et des transactions, constituent un risque élevé de fraude. En outre, constate le Végal, le MDAC a effectué, en violation des articles 28 et 29 du CMP-DSP, les deux acquisitions en l’absence de toute expression de besoins appuyée de spécifications techniques préalablement définies.

En l’absence d’un Cahier des clauses techniques générales, comme partie intégrante du protocole, prenant en charge les spécifications techniques correspondant aux commandes, l’efficacité de la fourniture n’est pas assurée. Ce faisant, l’autorité contractante ne dispose d’aucun moyen légal pour rejeter des livraisons rendues non-conformes. Aussi, le MDAC ne s’est pas assuré de l’existence de crédits budgétaires avant le lancement des deux acquisitions, contrairement à l’alinéa 3 de l’article 29 du CMP-DSP qui indique que le lancement d’une commande est subordonné à l’existence de crédits budgétaires.

Pourtant, ni le protocole d’accord, ni le contrat d’acquisition de l’aéronef ne comportent d’indication budgétaire prouvant la disponibilité de crédits avant leur conclusion. L’absence de crédits disponibles peut entraîner une dégradation du cadre budgétaire.  Le Végal est formel : le MDAC et le MEF ont irrégulièrement passé les deux contrats d’acquisition et de fourniture.

En effet, le MDAC a signé et/ou donné, par entente directe sans aucune motivation formelle, un protocole d’accord pour la fourniture de matériels militaires, un mandat de recherche exclusif à une société en qualité de « Conseiller du Gouvernement » et un « Contrat de Cession-Acquisition d’aéronef ». Le mandat et le protocole d’accord ont tenu lieu de contrat.

En outre, seule la version anglaise du contrat d’acquisition de l’aéronef existe. Aucune traduction en français, langue officielle du Mali, n’a été faite conformément aux dispositions du contrat. De plus, le recrutement du consultant dénommé « Conseiller du Gouvernement » par le MDAC dans le cadre de l’acquisition de l’aéronef sur la base d’un mandat de recherche exclusif définissant quelques obligations en lieu et place d’un contrat et en dehors de toute procédure de passation constitue une violation de l’article 39 du CMP-DSP.

En effet, ledit «Conseiller du Gouvernement » a été ciblé et retenu dans des conditions non transparentes puisque jouissant du privilège d’être l’Administrateur général de la Société « Afrijet Business Service », qui était prestataire de services à la Présidence de la République dans le cadre de la location d’avions. Par ailleurs, il a été relevé l’existence de deux protocoles d’accord, tenant lieu de contrat, signés le 11 novembre 2013, soit à la même date, d’une part, par Sidi Mohamed Kagnassy et d’autre part, par Amadou Kouma pour le compte de la Société « Guo Star », titulaire du marché.

Le premier habilité par la Présidence de la République du Mali, à travers le Mandat n°0001/D.CAB-PR du 5 novembre 2013, pour « traiter avec tout fournisseur et intermédiaire que ce soit, des affaires d’équipement des forces de défense et de sécurité maliennes », n’a aucun lieu avec ladite société comme établi par ses statuts. Le second signataire, bien que détenant 30% du capital social, a agi en lieu et place du gérant de la société légalement déclaré au greffe du tribunal de commerce de Bamako sans un acte l’y autorisant. Autre constat du BVG : le MDAC n’a pas fait respecter les procédures d’enregistrement des contrats dans le cadre de l’acquisition de l’aéronef et la fourniture de matériels HCCA, de véhicules et de pièces de rechange aux forces armées maliennes.

Le protocole d’accord, faisant office de contrat dans le cadre de la fourniture de matériels HCCA, n’a pas été visé par le Contrôleur financier en violation des dispositions de la Loi de Finances de 2014 et du Décret n°97-192/P-RM du 9 juin 1997, abrogé, portant règlement général de la comptabilité publique. De plus, il n’a pas fait l’objet d’enregistrement, ni au Secrétariat Général du Gouvernement, ni au service des Impôts. Par conséquent, le Trésor public a été privé de l’encaissement de 2,07 milliards de FCFA de droits d’enregistrement et l’Autorité de Régulation des Marchés publics et des délégations de service public de 345,92 millions de FCFA de redevance.

Concernant le contrat de « Cession-Acquisition » de l’aéronef et celui du « Conseiller du Gouvernement », le respect du circuit d’approbation des marchés reste obligatoire surtout qu’il s’agit d’un marché d’acquisition de bien et de prestation intellectuelle, relève le rapport du Bvg. Toutefois, dans la lettre d’intention du 27 décembre 2013, le Ministre de la défense et des anciens combattants, Soumeylou Boubeye Maïga, s’est engagé à prendre en charge toutes les taxes liées à l’opération. Ainsi, indique le rapport, le Trésor public a été privé de 557,59 millions de FCFA de droits d’enregistrement et l’Autorité malienne de régulation de 92,93 de millions FCFA de redevance.

Voici le mode opératoire                 

 

L’implication d’intermédiaires dans les deux acquisitions a grevé les coûts. En effet, il a été relevé l’implication des intermédiaires dont l’opportunité n’est pas démontrée. Cette pratique a eu pour effet d’augmenter les coûts d’acquisition de 30,34 milliards de FCFA dont 1,03 milliard de FCFA payé au « Conseiller du Gouvernement » dans le cadre de l’acquisition de l’aéronef et 29,31 milliards de FCFA (dont 5,19 milliards de FCFA de frais bancaires) payés à la société « Guo Star », en sus du coût d’acquisition d’un montant total de 39,87 milliards de FCFA, pour la fourniture des matériels militaires, véhicules et pièces de rechange.

  • Le MEF a irrégulièrement accordé une garantie autonome au titulaire du marché dans le cadre de la fourniture des matériels et équipements destinés aux forces armées. Le titulaire du marché n’a pas pu honorer son engagement contractuel en ne parvenant pas à mobiliser le financement.

A l’effet de combler cette défaillance, le ministre de l’économie et des finances, Bouaré Fily Sissoko, a fourni une garantie autonome à première demande de 100 milliards de FCFA à la banque de ce dernier pour assurer le financement de la fourniture des matériels et équipements, objet du protocole. Or, dans le cadre d’un marché public lorsque la nature le requiert, la garantie est toujours fournie par le titulaire et non l’autorité contractante à fortiori une autorité qui n’est pas partie prenante du protocole d’accord. Cette pratique constitue une distorsion aux principes de la commande publique.

Le titulaire du protocole d’accord à l’appui de la garantie autonome, suite à son incapacité d’assurer l’intégralité du financement des commandes, a orchestré un montage financier de connivence avec sa Banque. Il a en effet signé avec cette Banque une convention de prêt portant d’une part, sur un montant de 33,24 milliards de FCFA destiné à l’achat de matériels et équipements, et d’autre part, un montant de 15 milliards de FCFA destiné à financer les frais d’approche liés à l’opération. Or, les factures pro forma fournies à l’appui des lettres de crédit pour l’achat de matériels et équipements indiquent que les prix comprennent la livraison jusque dans les locaux désignés par l’autorité contractante.

Par conséquent, le titulaire du marché n’avait pas à supporter les frais d’approche liés à l’opération. Ainsi, le titulaire du marché a indûment perçu et décaissé au titre des frais d’approche le montant de 9,35 milliards de FCFA. Il en résulte qu’aucune activité réelle en lien avec l’opération ne justifie ces décaissements. Que du gâchis ! Pour un avion qui disparaît si souvent des radars. Et pour des équipements, fantômes.

 

Salif Diallo

 

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58 COMMENTAIRES

  1. C’est incroyable ! Comment un pays comme notre peut s’en sortir quand les ignares sont entrain de faire l’apologie d’un président qui se trouve être le pus incompétent que le mali ait connu depuis l’ère démocratique

  2. IBK est là pour servir le Mali, pas pour se servir. IBK est un homme qui lutte contre la corruption bien avant aujourd’hui, on ne peut pas se permettre de le critiquer contre ses propres armes de combat.
    IBK à votre place je n’écouterais pas ces gens qui sont en train de se faire des pêchés en racontant des n’importe quoi sur vous.

  3. S’il s’agit du peuple, IBK est libre de faire tout ce qui est de la solution. il pouvais louer des avions en ce temps, mais cela n’arrange pas le pays qui a besoin de patrimoine.
    il faut refléchir avant de dire des n’importe quoi :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: 😈 😈 😈 .

  4. Des personnes qui ne sont même pas conscient de la situation se permettent de parler des incidents de l’avion. Cet avion est pour la nation, si IBK l’avait acheté c’est parce que c’était nécessaire. Le président est le premier responsable du peuple, les causes pour lesquelles l’avion a été acheté sont des causes de la nation et sont plus importante que de l’argent.
    8) 8) 8) 8) 8) 8)

  5. Cet avion acheté par le chef de l’Etat est un patrimoine public. Quoi qu’il en soit, cet avion est et demeure pour le Mali. Arrêtez de raconter des sottises. Pffffffffffffff

  6. Que des sottises sur l’achat de l’avion présidentiel, au lieu de critiquer IBK pour avoir acheté un avion. Pourquoi ne pas accuser ATT d’avoir passé tous ses deux mandats à louer l’avion de son homologue libyen ? Au moins IBK a pensé à en a acheté un.

  7. Ce type article est celui d’un journaliste corrompu par certain opposants très bien connu. Les indexés se reconnaitront. Ils incitent à la violence, dans le seul but de leurs propres intérêts et celui de leurs pays leur importe peu.

  8. Cet avion utilisé par le président ATT et ces successeurs n’appartenait pas au Mali, mais plutôt à Libye. Pendant tout ce temps, ATT nous a voilés la face avec ce mensonge. De la même façon que les armes de combats présentés lors des fêtes du 20 janvier, cet avion était à Mouhammar Khadafi. Après la chute de ces deux présidents, notre pays ne pouvait plus continuer à utiliser cet avion car rien ne montre que c’est pour le Mali.

  9. Pourquoi vous ne rédigez jamais les exploits d’IBK, les résultats crédibles et tant d’autres. Vous ne parlez jamais de cela. Les journalistes montrent une image fausse du Mali. A vous croire, s’était comme si le Mali était dans le plus pire des cas. Ce sont que des crétins !!!

  10. Pourquoi vous ne rédiger jamais les exploits d’IBK, les résultats crédibles et tant d’autres. Vous ne parlez jamais de cela. Les journalistes montrent une image fausse du Mali. A vous croire, s’était comme si le Mali était dans le plus pire des cas. Ce sont que des crétins !!!

  11. Quel qu’en soit la somme à laquelle cet avion fut acheté, IBK a honoré le Mali. Contrairement à ATT, ce dernier a passé tous ses dix années à emprunté l’avion et les armements de combat de la Libye pour ensuite nous faire croire que ceux-ci nous appartiennent.

  12. Je me demande si l’avenir du Mali importe d’autre personne sur ce forum. Mais ils ne disent que des sottises, ils ne pensent qu’à leurs propres intérêt, celui de leurs pays est insignifiants à yeux. Ce t’imbécile de sikasso.

  13. Le malheur ne vient jamais seul. Pour cela, écoutez-moi très attentivement. Soit qu’on s’ajoute à lui et qu’on soit tous sauvé, soit l’autre risque d’arriver et que Dieu nous en éloigne.

  14. Foutez nous la paix, pourquoi tous ces scenarios autour de l’achat de l’avion présidentiel. De toutes les façons c’est un patrimoine public, IBK n’ira nulle part avec. Au contraire, nous devons remercier le président actuel pour l’octroi de cet avion.

  15. Pourquoi toujours vous naviguer dans le passé, nous ne sommes pas à un cours d’histoire lol. Si vous aimez les faits passés lors commencé par l’époque de Modibo Keïta. Cela nous intéressera peut-être, et sans encore mentir. La paix est le nouvel engouement au Mali.

  16. Le pays travers des moments pénible, les maliens doivent se donner la main pour aider nos leaders déjà déterminer a surmonté cette crise multidimensionnelle. 💡 💡 💡 💡 💡

  17. Les journalistes mettent tous en œuvrent pour perturbé l’opinion public, l’histoire de l’avion est du passé. La FMI a déjà classé ce dossier et aucune charge ne sera retenue contre IBK. Alors passons aux choses sérieuses. ➡ ➡ ➡ ➡ ➡

  18. Toujours à raconter des bêtises pour manipuler la société civile sur de fausse information. Voulant porter atteinte au régime d’IBK, toute la population est concerné et cela à des conséquences plutôt grave, alors faites preuve professionnalisme et de bonne foi.

  19. Encore des ignorants nous ramènent encore à l’histoire de l’avion. Si vous n’avez rien à dire faites preuve de bonne foi et fermé votre gueule, minable.

  20. L’avion présidentiel n’est pas un patrimoine d’autrui. il est celui du Mali. Ibrahim Boubacar Keïta ne l’a pas acheté par amour de l’avion. Il l’a acheté en accord avec l’opposition malienne. Ne nous tourmentez pas avec cette histoire d’avion. Si vous n’avez rien à dire sur ce site, mâcher vos mots pour votre propre bien. Pour ne pas encaisser des insultes. 😯 😯 😆 😆

  21. Ces critiques n’amènent nulle part, ajoutons plutôt notre force à celle du président pour magnifier ensemble ce beau pays.

  22. Cette opposition qui était présente à cette réunion officieuse, qui était d’accord avec l’idée, qui a juré et prêté serment de garder le silence, accuse aujourd’hui le Président IBK afin de le discréditer aux yeux des maliens. Sachant que ni IBK, ni les autres dirigeants ne peuvent se défendre face à de telles accusations au risque de se compromettre, l’opposition remue le couteau dans la plaie pour se faire un coup de publicité.

  23. IBK est un bon président, il a amélioré plusieurs secteurs notamment l’augmentation des salaires, le classement des cadres et l’adoption d’un budget pour les armements et équipements des militaires qui étaient déposés à l’assemblée nationale depuis 2002 sans être adopté lors des régimes précédents.

  24. Soyons modérateur et acteur clé dans la construction de notre propre nation. Sachez que chaque citoyen a le devoir de soutenir ou de contribuer à la construction de son pays. Cette contribution se fait en soutenant son président et surtout en le faisant confiance. Alors, les propos malveillants et illogiques ne sont ni ne seront les bienvenus.

  25. L’achat de l’avion a permis de garantir la sécurité du pays, il permet aussi de faciliter le déplacement du Président en dehors du pays. D’ailleurs, le Mali n’avait pas d’avion à son nom. Il a été prouvé par l’ex Premier Ministre, Moussa MARA lors de la déclaration de sa DPG, que l’ancien avion n’avait ni papier, ni immatriculation, alors il serait- important d’avoir un nouveau.
    IBK est un homme véridique, il est la solution à nos problèmes.

  26. Les sites d’informations tel que Mali web, Mali jet, Facebook, ne sont pas faites pour dires des bêtises, l’information que vous dites doit être concrète, et comportant des preuves.
    Pauvre journaliste, on savait réellement que vous étés corrompus et manipulé par des gens qui détient toujours des armes pour combattre le gouvernement en place, quel ignorance.

  27. Le peuple du Mali n’est plus bête au point de laisser des racontars journalistiques influencer sur le mode de gouvernance de IBK. Voyons voir, honnêtement une somme de 88 milliards existait-elle dans les caisses de l’Etat au lendemain d’une crise marquée par l’hégémonie SANOGO qui redirigeait directement les recettes du trésor public à Kati? Restait-il une telle somme après le pillage des soldats sur toute l’étendue du territoire? Pouvait-il rester au moins 10 milliards après la partance en bredouille des membres de la transition?

    JE DIS BIEN NON

    IL EST TEMPS QU’ON EN CROIT PLUS A CES MERDEUX QUI N’ÉCRIVENT QUE POUR AVOIR QUELQUE CHOSE DANS LA POCHE, QUE ÇA SOIT VRAI OU FAUX ILS S’ENFICHENT

  28. Monsieur le journaliste on sait réellement que le président de la république est en train de réaliser le rêve des Maliens, l’achat d’avion présidentiel facilite le déplacement du président et son gouvernement.

  29. Cet article est trop long et ça me rend traumatisé et nerveux.
    Désormais, il ne faut pas rédiger des longs articles comme ça surtout s’il ne contient que des conneries et montage mensonger.

  30. Les vrais menteurs du pays sont des journalistes, car tous les points que vous avez soulignés dans vos articles concernant l’achat d’avion présidentiel sont faux.

  31. Mr Diallo, dites-moi, de vous a moi, est-ce que le budget national du Mali contenait une telle somme de 2012 à 2014?

    • Ma soeur Layou, ce journaliste ne sait pas de quoi il parle. Si le budget du Mali s’élevait à 80 milliards de fcfa, le pays allait faire des achats d’armement au lieu de procéder aux surfacturations faites pour couvrir le vide dans le budget. Enfin d’acheter des armements et faire face aux besoins du peuple. 😀 😀 😆 😆

  32. Très bon travail de petit affamé. Tu aura certainement ton NANSOGO pour demain.
    Mais qu’est ce que tu veux qu’on fasse maintenant?

  33. Les scandales énumérés ont eu des justifications, seulement pas comme les avis contraires du pouvoir l’espéraient. Moussa MARA a donné une explication claire et nette sur l’achat de l’avion et les équipements militaires. Mais ses propos ne vont pas dans le même sens que la volonté de ceux qui font toujours des accusations répétitives à ce sujet, ils veulent incontestablement incomber une faute au régime. Nul n’est sain, nul non plus ne voudra voir son peuple se fondre dans la déception et l’impunité.

  34. La matière principale de nos journalistes, c’est le mensonge, et surtout contre le président. L’achat de l’avion a été entièrement financé par la BDM qui prélèvera le rendement sur le budget malien chaque année sur une durée de 15 ans. Donc il est clair que la somme de l’avion n’est pas soutirée de la caisse de l’Etat.
    Pour les équipements militaires, ce contrat était établi bien avant que le nouveau régime soit établi, il ne restait que la livraison. Pourquoi mentir au peuple malien? Pour des fins personnelles?

  35. Soit ce journaliste est fou, soit il fait semblant de ne pas connaitre la réalité “…alors même que le pays en dispose un qui a servi sous le président ATT et sous la transition de Dioncounda Traoré…”. Le Mali n’a jamais eu un avion présidentiel en son nom depuis 1960 jusqu’à IBK. L’avion qui a servi sous ATT et Djonkounda était une propriété lybienne prêté par Khadaffi pour faciliter les déplacements de son acolyte d’ATT. Des informations existent ici: http://www.maliweb.net/nation/lancien-avion-presidentiel-du-mali-patrimoine-libyen-nouveau-boeing-737-dibk-force-air-one-derniere-generation-244222.html

    • Alasko, ATT se moquait des maliens. Aucun président sérieux ne peut faire une telle bêtise.
      L’article au complet suit:
      SI L’’ANCIEN AVION PRÉSIDENTIEL DU MALI, UN BOEING 737, APPARTIENT AU PEUPLE LIBYEN, LE NOUVEAU BOEING 737 D’IBK EST UNE VÉRITABLE FORTERESSE VOLANTE COMPARABLE À AIR FORCE ONE DU PRÉSIDENT AMÉRICAIN, UN BOEING 747. TOUTES LES OPTIONS Y SONT.

      Une des raisons du refus catégorique du chef de l’Etat IBK d’utiliser l’ancien avion de commandement s’expliquerait par son origine libyenne. A cela s’ajouteraient de petits problèmes techniques qui ont été détectés sur l’appareil en septembre dernier, de sources proches de la présidence.

      L’appareil que les présidents ATT et Dioncounda Traoré ont successivement emprunté durant leurs mandats, n’appartient pas au Mali selon certaines sources. C’est un patrimoine financier du peuple libyen que le défunt Kadhafi, alors ami fidèle confidentiel du président ATT, avait pré-positionné au Mali en vue de soulager son cher ami des ennuis dans le cadre de ses déplacements. Dès lors l’appareil est au Mali depuis le premier mandant du président ATT (2002-2007).

      En clair, cet aéronef libyen n’a jamais été une propriété du Mali, et, de sources bien informées, il figure encore dans les écritures de la Libye. Chose qui laisse croire que les nouvelles autorités libyennes ne tarderont pas à mettre la main sur cet avion de commandement, car, on le sait, ces nouveaux gouvernants d’après-Kadhafi n’ont pas encore fini de faire l’inventaire de leurs biens à travers le monde.

      Et pourtant, en mars dernier, l’ex chef de cabinet de la présidence, Mahamadou Camara, actuellement ministre de l’économie économique, de l’information et de la communication, déclarait que ce Boeing « libyen » devait être prochainement mis en vente. Toute chose qui sous-entend que l’appareil serait au contraire, un patrimoine du Mali, du moins, à en croire M. Camara.

      En tout état de cause, la présidence de la République IBK vient de s’octroyer un Boeing 737 de dernière génération à hauteur d’une vingtaine de milliards F CFA. De bonnes sources, toutes les options sont présentes dans le nouveau joujou. Les connaisseurs le comparent à Air Force One mais en version 737. La présidence de la République se défend en soutenant qu’il s’agit d’un patrimoine de l’Etat du Mali et non d’IBK.

      Au regard de la situation économique du pays, bon nombre de concitoyens pensent qu’il y a plus urgent pour le Mali que l’achat d’un nouvel avion acquis à ce prix. Le débat est désormais ouvert : A Koulouba, l’on souligne que les frais de location du jet privé utilisé par IBK à la faveur de ses multiples voyages sont de l’ordre de 3 millions FCFA par heure, soit 72 millions FCFA pour 24 H. La location d’une année de 365 jours serait alors de l’ordre de 26.280.000.000 F CFA.

      Vu sous ce prisme, l’achat d’un nouvel appareil serait alors plus économique à long terme. Mais c’est sans tenir compte des frais engendrés quand bien même l’appareil serait en inactivité. L’entretien, le kérosène, la prise en charge du personnel naviguant constituent en effet une autre paire de manches.

      La question reste donc toujours d’actualité : le moment s’y prêtait-il ?

      DJIBI

    • Dans ce cas IBK a raison d’achetre cet avion. Un pays comme le mien ne peut pas continuer de prêter un avion. Grâce à Ibrahim Boubacar Keïta on ne va plus prêté de l’avion. 😀 😀 😆 😆

  36. En tout cas, pour moi, vu l’acharnement, les tintamarres et la pression sur le Président de la République, suscités, à cause de cet avion, (d’ailleurs à notre terre si longtemps, et soi-disant réparé ; ou tripoté) ; ne misait-on pas sur un imminent crash de cet appareil douteux, pour éliminer Ibrahim Boubacar Keïta, si tôt, afin d’aller à de nouvelles élections ? Calcul politiciens revanchards ? :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen:
    Je pense que mon cousin a du flair, pour ne pas tomber dans un piège aussi grotesque, (et ne doit pas regretter son choix…)

  37. Quand bien même, « cet argent ai servi à l’époque, à l’achat d’armements », quelle armée digne de ce nom, était là, pour manier ces armes ?
    Encore moins, s’ils avaient été envoyés au Nord pour « soulager les souffrances des populations », ne seraient-ils pas tombés plutôt dans les mains des djhadistes, maîtres des lieux ? C’est tout simplement regrettable ! Nous ne devons pas tomber d’aussi bas…
    😆 😆 😆 😆 😆

  38. Il faut dire que si nous sommes encore dépendants, c’est à cause des gabegies chroniques à répétions de nos gouvernants ; sinon, l’achat d’un seul avion, pour un Etat ; comme le Mali, grand producteur d’or, ne devait pas être un scandale ; surtout pour un Président, que la volonté populaire des citoyens eux-mêmes a propulsé sur la scène… alors quoi de plus normal, que de le mettre dans de bonnes conditions de travail, qu’il mérite donc en retour, pour combler nos attentes. Devait-il se déplacer à dos de nos ânes, et chameaux ? Non !

  39. Du nouveau dans l’Affaire de l’avion présidentiel : IBK serait-il victime d’un complot de l’Opposition ?
    D’une source sûre mais anonyme, nous apprenons de nouvelles surprenantes sur l’Affaire de l’avion présidentielle. En effet, notre source qui travaille dans les hautes sphères du Gouvernement malien est un fervent opposant au régime IBK. Il soutient même que le Président a déçu les attentes du peuple malien et trahi ses promesses. Il apporte néanmoins des précisions de taille dans l’acquisition de l’aéronef présidentiel.

    Dès son arrivée au pouvoir, IBK envoie une lettre officielle adressée aux bailleurs de fonds internationaux leur demandant le financement de l’achat d’armes et de munitions pour la réhabilitation de l’Armée malienne en vue de mater la rébellion au nord. Ces bailleurs de fonds, répondent officiellement au Président en notifiant mot pour mot dans leur missive : « Nous ne pouvons financer l’achat d’armes pour un pays qui va l’utiliser pour tuer des êtres humains ». Face à cette réponse, IBK surpris et révolté convoque en douce tous les membres du Gouvernement, les Directeurs de cabinet, la Cour Suprême de Justice et les ténors de l’opposition. Il leur rend compte de la situation avec en appui les deux lettres échangées. Il ajoute que « l’heure est grave et qu’il nous faut agir pour le bien et la gloire du peuple malien ». Le Président demande à l’assistance de faire des propositions concrètes pour la gestion de la guerre au nord Mali. C’est alors que quelqu’un propose timidement de réitérer une demande de financement d’achat d’un avion cette fois comme motif. Lequel avion serait une raison valable d’obtenir ce financement tant inespéré. L’avion est décrit avec des caractéristiques haut de gamme pour pouvoir le surévaluer, donc le surfacturer aux bailleurs. Tous les présents à cette « Assemblée plus qu’extraordinaire », s’accordent unanimement sur la question après quelques petites divergences. Les chevaliers de la table ronde jurent et prêtent serment de garder le silence sur cette mystérieuse entrevue. Ainsi dit, ainsi fait. L’avion est acquis et surfacturé. Mais ce que les maliens ignorent, c’est que l’excédent de la surfacturation a servi à acheter des armes et des munitions qui sont présentement livrées dans des containers déjà présent sur le territoire malien. L’Armée malienne ne peut combattre les bandits armés avec une kalachnikov pour 5 soldats !
    Notre source renchérit en disant qu’il n’est pas d’accord avec les pratiques de d’IBK mais que dans cette histoire d’avion, il reste la victime d’un coup monté de l’opposition. Cette opposition qui était présente à cette réunion officieuse, qui était d’accord avec l’idée, qui a juré et prêté serment de garder le silence, accuse aujourd’hui le Président IBK afin de le discréditer aux yeux des maliens. Sachant que ni IBK, ni les autres dirigeants ne peuvent se défendre face à de telles accusations au risque de se compromettre, l’opposition remue le couteau dans la plaie pour se faire un coup de publicité.
    En tout cas, si cette histoire est vraie, 3 points sont à retenir. Le premier, c’est qu’il n’est pas juste qu’IBK paye tout seul le lourd tribut dont on l’accuse dans l’achat de cet avion. Des investigations doivent être faites pour démontrer la mauvaise foi et la culpabilité des membres de l’opposition et de la Cour Suprême dans cette affaire pour que justice soit rendue. Le deuxième point, c’est qu’IBK est en fait un héros qui a été contraint par un refus d’aide des bailleurs de fonds qui se disent « ami du Mali », de prendre une telle décision pour l’avenir du peuple malien et de la paix au Mali. Quant au dernier point, il concerne les maliens. Le peuple a le droit de connaitre la vérité pour apaiser les tensions. Toutefois, il est du ressort des média d’informer la population sur cette vérité pour une paix durable, une transparence sans égale et une bonne gouvernance démocratique de l’Etat.
    Nous sommes tous concernes car nous sommes tous acteurs du developpement de notre pays le mali

    Abdoulaye A TRAORE
    SOURCE: Inf@sept
    http://www.malijaw.net/actualites/13-presse-locale/891-du-nouveau-dans-l-affaire-de-l-avion-presidentiel-ibk-serait-il-victime-d-un-complot-de-l-opposition

    • Toto intélligent, cela ne suffit pas aux détracteurs du pouvoir. Il veulent tout simplement déstabiliser le régime d’Ibrahim Boubacar Keïta. 😛 😛 😀 😀

  40. honte à eux et à leur système mafieux.l’argent sale ne fera pas leur bonheur.ils répondront devant DIEU de leur infamant détournement et ce jour là ils regretteront .

    • toi kabeta fils de pute continu a suivre Sikasso ce chien qui ne fait que ramasser les os devant les portails de l’opposition. tu vas te mordre ton kiki à la place de ton doigt et se jour là tu verras clair, espèce d’aveugle né.

  41. Quand on achète un avion c pas comme on achète une voiture Ibk est au courant de toute ses magouilles il a aidé tomi a dévaliser notre pays ce qui est punie au Mali de 10ans de prison
    A cause de son estime pour l’argent et le luxe ibk ces couches sur son honneur et sa fierté vue qu’au Mali la justice est contrôlé par nos dirigeants une plaine a été déposé en France contre ibk que tout les maliens peuvent suivre le dossier au niveau de la pôle économique judiciaire de Nanterre

    • sikasso pour ton information date depuis le temps d’ATT. tu ne peux pas dire le contraire, si tu n’as pas honte que ton président emprunte un avion a chaque voyage ou lors des cérémonies par example comme la fête de l’indépendance qu’on aille emprunter des armements comme le faisait ATT?

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