Le président de
La semaine dernière, le chef de l’Etat, Amadou Toumani Touré- au cours d’une émission intitulée international (RFI, TV5 et journal le Monde)-où le temps lui a manqué de dire tout ce qu’il pense de la rocambolesque affaire de détournement au fonds mondial au Mali, exprimait sa grande déception par rapport à cette attitude des prédateurs de
Je vous avoue que ce n’est pas une vie (ndlr :
Mais l’affaire était loin de connaître son épilogue, car, quelques jours après c’était une valse d’arrestations au niveau du ministère de la santé consécutif à un rapport d’étape transmis à la justice par le fonds mondial où d’autres pratiques mafieuses ont été dénoncées. Le ministre de la santé dans l’antre duquel se trouve logés les fonds de lutte contre le paludisme et la tuberculose, Oumar Ibrahim Touré, dû envoyer une lettre de protestation au directeur du fonds mondial pour dénoncer le fait qu’il s’est permis de saisir notre justice avec un rapport qui n’a pas été au préalable envoyé aux autorités de notre pays. Le ministre était allé jusqu’à douter si ce n’est pas ATT qui avait reçu et transmis ledit rapport à la justice sans l’informer avant. Des soupçons auxquels le procureur anti-corruption Sombé Théra avait apporté en son temps des éclairages.
Pendant que cette affaire de détournement au programme de lutte contre la tuberculose battait son plein, le fonds a aussitôt envoyé une équipe d’experts pour enquêter minutieusement sur le programme Sida. Cette attitude soudaine a surpris plus d’un au Mali, car, en novembre 2009, une autre équipe de ce même fonds avait devant la presse reconnu les mérites de la gestion du fonds alloué au Sida. C’était à l’hôtel Nord-Sud de Bamako. Ces limiers de nouvelle équipe sont toujours dans nos mûrs et est en train de fouiller les coins et recoins de la gestion du fonds Sida. C’est dans cette atmosphère que le secrétaire exécutif de l’Onusida, notre compatriote Michel Sidibé est arrivé à Bamako pour un bref séjour. Après avoir rencontré le président de
« Je ne peut pas accepter que ce fonds qui a transformé la lutte contre ces trois maladies (paludisme, Sida, tuberculose) soit détourné de la sorte. C’est ce fonds qui nous permet d’atteindre les populations et dont la gestion nous impose des résultats. Je vous avoue que je serai le dernier à concevoir cet état de fait. Je serrais parmi ceux qui n’allaient pas accepter que ce soit le chef de l’Etat lui-même qui soit amené à reconstituer ledit fonds. Mais que faire…..Après mes entretiens avec le chef de l’Etat et le Premier Ministre, j’ai pu constater leur détermination à ce que la transparence soit de règle dans la gestion dudit fonds ».
Voilà donc des réactions aussi empreintes de colère qui doivent donner des soucis à deux fidèles du Président de
Quant au Haut conseil national de lutte contre le Sida, service directement rattaché à
Abdoulaye Diakité