Dernier rapport du Bureau Vérificateur Général : ARCAD/SIDA déclare erronés les chiffres du rapport !

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ARCAD/SIDALes responsables du réseau ARCAD/SIDA (Association de Recherche de Communication et d’Accompagnement à Domicile de personnes vivant avec le VIH) ont fermement réagi au rapport définitif du VéGal qui, selon eux, met « injustement  ARCAD/SIDA» en cause dans des détournements de subventions VIH/sida pour le Mali durant la période 2005/2011. C’était à la faveur d’une conférence organisée le samedi 8 février dernier au CICB à l’occasion de son 20ème  anniversaire regroupant tous les collaborateurs et en présence du Président et de la Directrice Exécutif Dr. Dembelé Bintou Keita.

 

Le dernier rapport du Bureau du Vérificateur Général relayé par  la  presse, faisait état de détournements, par ARCAD/SIDA et ses sous-bénéficiaires de subventions VIH/Sida, du montant comptabilisé, comme dépenses, de la somme totale 107,22 millions de francs CFA dont les contrôles d’effectivité établirait qu’elles ne correspondent pas à des activités réelles.

 

 

Le rapport faisait ressortir des irrégularités reprochées à ARCAD /SIDA et qui consisteraient en des dépenses effectuées sans pièces justificatives et en des productions de fausses factures à l’occasion des activités de «repas communautaires» organisées au profit des malades, de l’acquisition des produits alimentaires et d’hygiène distribués aux malades appelés « Kits de Visites à Domicile », de l’achat de matériels pour le fonctionnement des associations et des missions réalisées dans le cadre de l’acheminement des rapports techniques et financiers à l’AGF, entre autres.

 

 

Les responsables d’ARCAD/sida réfutent graves et inexactes les informations de cette mise en cause. Selon eux, leur structure (ARCAD) n’a jamais détourné un seul centime des subventions perçues. Que c’est à tort  que le Vérificateur a assimilé dans on rapport de « très rares dysfonctionnements » dans l’utilisation des fonds qu’ARCAD a perçus à ce qu’il appelle des « détournements ». Ils ont précisé que, pour l’essentiel, il s’agit en effet, de dépenses non éligibles engagées par leur structure et qu’en aucun  cas, on ne peut parler de détournements au sens de fraudes bancaires ou encore de comptes falsifiés.

 

 

A en croire les responsables d’ARCAD/SIDA, sur les 107,22 millions de Fcfa incriminés dans le rapport final  de 2013, seulement 3,0357 millions concernent directement ARCAD/SIDA, ce qui ne représentent que 0,04% du total de la subvention VIH/sida versée à ARCAD/SIDA. Selon eux, le montant de 103,8 millions de Fcfa concerne exclusivement les associations sous bénéficiaires dont ARCAD/SIDA n’a pas la charge du contrôle financier.

 

 

Aux responsables de rappeler qu’une distinction doit impérativement être faite entre ARCAD/SIDA et ses sous-bénéficiaires sur le plan de la gestion financière. Qu’en effet, chaque  bénéficiaire secondaire et chaque sous bénéficiaire dispose de son propre compte et est responsable de sa propre gestion.

 

 

Ils ont d’ailleurs tenu à affirmer que leur structure fait preuve de « rigueur de gestion financière exemplaire » et « certifiée ». Qu’en tant que membre de la coalition PLUS, ARCAD se soumet chaque année à un audit de ses comptes par un commissaire aux comptes indépendant et que celui-ci a accepté de certifier ses comptes parce que ARCAD fait preuve de transparence, d’efficacité et de crédibilité.

D. Kouriba

 

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