En conférénce de restitution, le samedi dernier auprès de leurs mandants du Banimontié, les députés du cercle de Bougouni, réunis au sein d’un collectif présidé par l’honorable Zoumana N’Tji Doumbia, non moins président du groupe parlementaire de la majorité présidentielle à l’Assemblée Nationale du Mali, ont été interpellés à propos du dossier de l’avion présidentiel et des contrats militaire. Ce sulfureux dossier qui a été à la base des sanctions du Fonds Monétaire International (Fmi) contre notre pays pendant 6 mois. L’usage du verbe au passé s’explique ici, car cela fait déjà une semaine que l’institution de Breton-Woods a décidé de la levée de cette sanction, cela après les mesures de confiance prises par le Gouvernement, sous l’égide du président de la République, Ibrahim Boubacar Kéita.
En réponse à cette interpellation, le député Zoumana N’Tji Doumbia qui, notons-le, n’a jamais été ébranlé dans sa conviction que le président IBK ne peut s’accommoder d’une telle légèreté de certains de ses collaborateurs, a été on ne peut plus clair. En effet, pour lui, les Maliens, certainement emportés par la passion de certains de se faire une virginité politique en dramatisant cette situation au mieux de leurs interéts sur fond de calcul électoral, ont à tout point de vue raté une occasion de saluer le sens du devoir et de responsabilité de leur président. Et le député Zoumana N’Tji Doumbia de dire en substance : “le président IBK, en déclarant l’année 2014, “année de lutte contre la corruption” savait le dossier de l’avion et des contrats militaires lancés. Pensez-vous qu’il aurait fait une telle déclaration s’il avait instruit de magouiller sur ce dossier ? N’est-ce pas le même IBK, quand le Fmi a fait cas de désapprobation, qui a finalement instruit au Gouvernement de saisir le Bureau du Vérificateur Général et la Section des Comptes de la Cour Suprême, deux structures indépendantes de contrôle, de juger de ce qu’il en est exactement dans ces transaction ? Le Fmi avait seulement dit de faire l’audit de ces dossiers par une structure indépendante… Le président IBK, s’il n’était pas “clean”, si sa bonne foi devrait être mise en doute, pouvait faire appelle à une structure qui pouvait ses “affaires”. Mais en faisant le choix du Bvg et la Section des Comptes de la Cour Suprême qui, il faut le rappeler, n’ont été à aucun moment empiétés dans leur travail, encore moins subis de pression, le président IBK, fidèle à ses engagements, respectueux du peuple malien, a joué la carte de la transparence. Sans oublier les sanctions administratives qui ont été prises. Pour ce qui est des sanctions pénales, le Fmi même ayant reconnu la lenteur et la complexité des procédures judiciaires, lesquelles demandent plus de temps, ne fait-il pas la preuve que IBK ne fait point preuve de laxisme sur ce terrain là ? Je vous dis net ne comptez pas sur IBK pour prétendre faire la leçon ou montrer la voie aux juges. Il l’a dit lui-même, jamais il ne fera abstraction ou s’immiscer dans un dossier judiciaire. C’est pour vous dire donc que l’important, ce n’est pas tout ce qui se dit dans ce dossier, mais plutôt la volonté claire et nette affichée par le président IBK pour non seulement tirer les choses au clair en ce qui concerne le dossier de l’avion et des contrats militaires, mais aussi pour assainir les finances publiques au Mali. Et cela, nous n’en doutons pas, le président IBK étant un homme de parole dont l’intégrité n’a jamais été mise en cause”.
Ces propos de l’honorable Zoumana N’Tji Doumnia ont eu pour mérite d’éclairer et de rassurer les populations du Banimonotié. Quant aux soucis et autres préoccupations de leurs populations, les députés de Bougouni ont promis de suivre les dossiers y afférents auprès des départements ministériels concernés. C’est tout satisfait que mandataires et mandatés du Banimonotié se sont quittés. Et rendez-vous a été pris pour la prochaine restitution parlementaire.
Une synthèse de Assane SY DOLO
Le Mali et le chat
La situation du Mali ressemble à cette histoire du chat. Toutes nos excuses pour les gros mots.
Il se raconte que dans un asile psychiatrique, un masochiste, un zoophile, un sadique, un assassin, un nécrophile et un pyromane s’ennuient. Le zoophile dit : Et si on enculait le chat ? Alors le sadique répond : – Oh oui, enculons le chat, et après on le torture ! L’assassin reprend : – C’est ca, enculons le chat, torturons le et ensuite on le crève ! Alors le nécrophile ajoute : – Ah ouais, cool, on va enculer le chat, le torturer, le crever, et le ré-enculer ! Le pyromane enchaine : – Ouaiiiiiiis ! Enculons le chat, torturons-le, tuons-le, ré-enculons-le, et ensuite on lui fout le feu ! Le silence se fait, tout le monde regarde le masochiste et lui demande : – Ben et toi, tu dis rien ? Et le maso répond : « Miaou ».
Nous avons connu le scandale de Kidal au mois de mai 2013 où des centaines de maliens ont perdu la vie, suite à un ordre donné par des politiques qui se sont débinés par la suite. Et les scandales de détournements et de surfacturations dans des marchés octroyés par le Gouvernement. Les rapports de la Cour Suprême et du Vérificateur Général ont été publiés. Et l’avion d’ATT a été jugé vieillot et sans papier. Et puis, l’avion d’IBK n’appartient pas encore au peuple malien.
Il se raconte que, le 20 novembre 2014, face aux représentants de la majorité, de l’opposition, des religieux et de la société civile, et aussi face à la société civile qui a marché le 6 décembre 2014 pour, entre autres, exiger la démission des ministres impliqués dans les malversations financières liées à l’affaire de l’avion présidentiel et les matériels militaires, El Hadj IBK a tout simplement dit « Miaou».
ce deputé est plus maudit parmis les 147 dedutés à l’assemblée national bande d’abrouti ke tu es
Je ne pensais pas que quelqu’un pouvait etre aussi idot que cet animal de depute de Bougouni?
tu n as vraiment rien dit
Je voudrai bien que le président soit innocent mais c’est l’argumentation
des élus de la majorité et de celle du gouvernement qui me laisse sceptique.
Mr N’tji vous ne pouviez pas me convaincre qu’avec le simple fait que IBK après son élection ait prôné la guerre vs la corruption suffirait à le rendre crédible de facto.
Il y’a eu trop d’ approximation de la façon dont le peuple a été informé sur ces différents dossiers.
Lors du débat télévisé en langue nationale de la ministre des finances nous a expliqué que le peuple malien doit être patient , compréhensif et que c’est à cause aussi des dettes laissées par les différents gouvernements qu’ils sont obligés de régler.
Au Mali tout le monde sait que l’état c’est une continuité et pour démontrer que la ministre se trompe c’est qu’au moment des passions de pouvoir pourquoi le gouvernement n’a pas effectué un inventaire donc il est responsable de cette ambiguïté qui pousse le peuple à mettre leur parole en doute .
Ses enfants sont impliqués et c’est cela dont il s’agit.
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