Délinquance financière : Sina Damba écrouée, et les autres ?

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Sina Damba
Sina Damba

On la disait être dans le collimateur du pôle économique et financier, depuis des mois. Finalement, Mme Maïga Sina Damba, ancienne directrice de l’Agence nationale pour la promotion de l’emploi, a été placée sous mandat de dépôt et écrouée, le jeudi 20 août dernier, à la prison pour femmes de Bollé. Motif ? La dame Damba, accusée de crime « d’atteinte aux biens publics, délit de favoritisme et fractionnement de marchés », aurait fait de la résistance en refusant, pendant plus de trois semaines, de déférer à la convocation du juge qui a finalement lancé un mandat contre elle.

Ainsi, Sina Damba rejoint Issa Tiéman Diarra, également placé sous mandat de dépôt et écroué, depuis le 28 juillet à la prison centrale de Bamako, pour le même chef d’accusation. Ces deux personnalités, qui se sont succédé à la tête de l’Apej, seraient impliquées dans une affaire de détournement présumé de quelque 5,6 milliards de nos francs. Ce « trou » dans les finances de l’Agence a été décelé par le bureau du vérificateur général, après la vérification de la gestion financière et comptable des exercices 2010, 2011, 2012 et 2013. La justice avait alors été saisie par qui de droit pour entendre les présumés responsables. Parmi les personnes citées, il y a aussi Modibo Kadjoké qui fut également ancien DG de l’Apej et ancien ministre. Celui-ci, l’on se souvient, a démissionné de son poste de président du comité d’organisation du sommet Afrique-France.

Qu’a-t-il précipité la chute de Sina ? Une source bien introduite rapporte que Mme Maïga « avait fait de la résistance en refusant de déférer à la convocation du juge régulièrement servie pendant plus de trois semaines. Un mandat d’arrêt fut alors lancé contre elle. A la suite de laquelle les limiers du pôle économique et financier l’ont cueillie quelque part dans le district de Bamako pour la ramener devant le juge… ». Ancienne ministre et responsable du Cnid, Sina Damba est aussi membre de certaines associations féminines. Son arrestation est diversement appréciée. Si certains estiment qu’elle (cette action) est logique, au vu des rapports du Vegal ; d’autres critiquent la mesure. Pour ceux-ci, Sina ne peut être poursuivie alors que d’autres personnes (proches du pouvoir), impliquées dans des scandales (achat de l’avion présidentiel et contrat d’équipement militaires), ne sont nullement inquiétées. Deux poids, deux mesures ?

La Rédaction

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6 COMMENTAIRES

  1. Kasim toi tu est un rat, le pays est en guerre on n’ai entrain de tuer les soldats maliens et les civils au mali partous ollez de penser à sa . Toi tu viens critique un ministre maliens qui bosse dur matin midi soir, honte à vous les bandes de tauccar l’opposition , quand les terroristes. Ont l Amérique en 2001.tous américain étaient derrière le président américain , mais vous les rigolos maliens ses le contraire honte à vous

  2. Kasim toi et tes bande de rigolo. Honte à vous et votre famille, laisse dramane dembele en paix , même demain. Il soutien ibk, vive ibk pour 2018

  3. Kasim toi tu est un vrai chien, faut laisser dramane dembele en paix ok . Ton soumaila cisse qui a volé plus de 100 milliards à la cmdt, et 60 milliards à umoa , dit moi sa pouvais construire combien de logement sociaux au mali plus de 10000 logement sociaux , quand un ministre de la république donne 4 logement sociaux à ses parents sa devient un crimes. Kasim je suis très désolé pour toi faut chercher un travail pour toi ollez de critiquer les vrais maliens comme dra

  4. laissez cette femme se reposer. vous connaissez bien les voleurs de l’Etat son nom n’est pas sur liste..

  5. Les Animaux malades de la peste malienne

    Un mal qui répand la terreur,
    Mal que le Ciel en a horreur
    Quand les maliens s’adonnèrent pour jouir sur terre,
    La Peste (puisqu’il faut l’appeler par son nom)
    Capable d’enrichir en un jour Michel Tomi,
    Faisait aux maliens la guerre.
    Ils ne mouraient pas tous, mais tous étaient frappés :
    On n’en voyait plus d’occupés
    A chercher le soutien d’une mourante Minusma;

    Tout argent public excitait leur envie;

    Ni Loups ni Renards ministres, députés ou maires ne reculaient devant l’argent public.

    Les Soldats désœuvrés fuyaient les combats au nord, partant plus de déboire pour le pays.

    Les engrais frelatés inondaient nos champs!

    Bocary Treta et Bakary Togola détournaient 60 milliards pour acheter ces engrais poisons pour les paysans

    Sada Samaké transformait la police des frontières de Bamako en une véritable mafia pour passeports.

    Bathily et Blôffou détruisait gratuitement les maisons des maliens à Souleymanebougou, sans les reloger ni les indemniser alors que c’est l’État même qu’il prétend être ministre qui leur avait donné des autorisations de construire en plus des permis d’occupé de la mairie.

    Dramane Dembele, ministre de l’urbanisme, détournaient les logements sociaux pour 4 membres de sa belle famille et pour les ministres et autres voleurs qui en recevaient 3 ou 4 logements sans que les maliens moyens puissent en avoir!

    Dans l’épicentre de la crise le Lion tint conseil, et dit : Mes chers compatriotes,

    Je rend grâce à Allah Soubahana Wattala ;
    Que nul ne doute que le plus coupable de nous
    sera sacrifié aux traits du céleste courroux, Inchalla!
    Peut-être le Mali obtiendra son honneur et sa dignité car nous ne sommes pas des gueux.
    L’histoire nous apprend qu’en de telles crises
    On fait de pareils discours au CICB le 15 mai 2015 :
    Ne nous flattons donc point ; Un peu de respect pour notre nation Mr Ladsou.
    Pour moi, satisfaisant mes appétits gloutons
    J’ai dévoré un avion Boeing de 21 milliards, deux contrats militaires de 69 milliards, et pleins d’autres milliards encore, le vérificateur annonce 153 milliards de vols en deux ans.
    Comme cela ne suffisait pas j’ai volé l’argent public du Mali et j’ai remis à Djery Maiga 600 millions de FCFA.
    J’en étais ivre de bonheur!
    Que m’avait-il fait le trésor public? Nulle offense :
    Même il m’est arrivé quelquefois d’être Bourgeois et Mafieux jusqu’à énerver le FMI.
    Je me dévouerai donc jamais puisque j’aime ça ; mais je pense
    Qu’il est bon que les autres s’accusent plutôt que moi le Mandé Machin:
    Car on doit souhaiter selon toute justice
    Que le plus coupable périsse.
    – Sire, dit le Renard Elijah De Bla, dans une vidéo sur internet, vous êtes trop bon Roi ;
    Vos scrupules font voir trop de délicatesse ;
    Et bien, piller le trésor public, déchaîner sa famille sur l’argent de l’état, téléphoner à la mafia pour réclamer lunettes de soleil, costume, 4×4 Range Rover,
    Est-ce un péché ? Non, non. Vous leur fîtes Seigneur
    En les croquant beaucoup d’honneur.
    Et quant au Berger Mediapart qui n’est même pas malien, l’on peut dire
    Qu’il était digne de tous maux,
    Etant de ces gens-là, français de surcroît, qui sur les maliens
    Se font un chimérique empire colonial et néo colonial.
    Ainsi dit le Renard Elijah De Bla, et flatteurs d’applaudir par milliers sur internet et à la place de l’indépendance à Bamako.
    On n’osa trop approfondir
    Du Tigre en carton, Bocary Treta, ni de l’Ours en peluche Bakary Togola, ni des autres voleurs de la république,
    Les moins pardonnables offenses.
    Tous les gens bouffeurs et criminels, jusqu’aux simples conseillers ou militants RPM,
    Au dire de chacun, étaient de petits saints.
    L’Ane vint à son tour et dit : J’ai souvenance
    Qu’en un pré de Moines passant,
    La faim, l’occasion, une Moto Diakarta tendre, et je pense
    Quelque diable aussi me poussant,
    J’ai saisi de cet engin la largeur de mes mains.
    Je n’en avais nul droit, puisqu’il faut parler net.
    A ces mots on cria haro sur le baudet.
    Un Loup justicier quelque peu clerc prouva par sa harangue avec essence et allumettes,
    Qu’il fallait dévouer ce maudit animal,
    Ce pelé, ce galeux, d’où venait tout leur mal malien.
    Sa peccadille fut jugée un cas pendable.
    Voler Diakarta d’autrui ! quel crime abominable !
    Rien que la mort par brûler vif n’était capable
    D’expier son forfait : on le lui fit bien voir dans une rue désolée et poussiéreuse de Bamako.
    Selon que vous serez puissant ou misérable,
    Les jugements de cour, de rue et d’Internet au Mali vous rendront blanc ou noir.

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