Depuis le début des années 80, les économies agricoles des pays en développement connaissent de profondes transformations liées au retrait de l’Etat de la gestion directe des activités économiques et à la déréglementation des marchés. Ce nouvel environnement a ouvert les pays en voie de développement aux capitaux financiers. Et depuis c’est la porte ouverte à la délinquance financière de grande envergure. Les présidents démocratiquement élus ont volé toutes les richesses de leur pays.
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rnL’examen scrupuleux du passé et, une meilleure connaissance de ce passé nous permettent de nous livrer à un certain jeu de l’esprit pouvant et susciter l’émergence et l’avènement de nouvelles formes de responsabilités citoyennes.
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rnPourquoi, après huit (8) années d’autonomie et d’indépendance politiques réelles suivies de quarante deux (42) ans de néo colonisation et, surtout, pourquoi après les années 1980 et 1990, les différents régimes du Mali ne peuvent plus et, le peuple malien a une aversion envers la politique ?
rnAu sortir d’une insurrection populaire victorieuse. Toute marche humaine, notamment quand il est question de la vie d’un peuple, d’une nation, implique nécessairement des moments, d’arrêt, d’évaluation et d’autoévaluation en vue de jeter un regard critique sur le chemin parcouru et, ensuite, recadrer les objectifs de départ.
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rnLes faits vécus par le peuple malien avant, pendant et après le 26 mars 1991 et surtout, les documents référentiels historiques suivants : La Charte africaine des Droits de l’Homme et des Peuples La France l’Afrique, le fric de Jean Paul Gourévitch Les Déclarations, Décisions et résolutions finales des assises nationales du COPPO pour démocratie et la République tenues les 6,7 juin 1998 par 396 délégués venus de l’intérieur, de la France et du Gabon, au centre islamique d’Hamdallaye La Lettre des Evêques du Mali de Mai 2001 sur le Mali d’Alpha Oumar Konaré transformé en République de «warisso» Société : «Le Mali est-il trahi par ses enfants ?» (Les Echos n0 2853 de mars 2007) «Peuple du Mali : dis-moi qui est ton dieu ?….. L’argent sale» (des Evêques du Mali) La dépendance vis- vis de l’aide en Afrique subsaharienne : «Eléments d’Economie Politique» L’Economie Politique de la Dépendance ; Survivre grâce à l’aide, réussir grâce à l’aide, collection : «Autre part», IRD ; 200 PP5169). Pourquoi, malgré l’échec total de la privatisation des sociétés cotonnières partout en Afrique, et les réserves formulées par la Banque Mondiale, le Mali voudra-t-il démanteler la CMDT ? Pourquoi ? (UNTM, SYNAPRO, section syndicale de la filière coton du Mali) Mai 2008, document de 16 pages.
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rnQue reste-t-il au peuple malien trahi, désabusé, volé désillusionné, violé par les réseaux mafieux petits bourgeois traîtres , apatrides, prédateurs de l’économie nationale, aux service et en mission commandée de la mafiafrique / françafrique néocoloniale et néolibérale(Le Malien n01243 du23 Avril 2009).
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rnLe Mali 1992-2009 : Fallait-il de sitôt brûler mars 1991 ? Comment et pourquoi sauvegarder l’Esprit du 26 mars 1991 ? ATT piégé, pris au piège ou complice des rentiers et prébendiers d’Etat, d’occasion et de situation qui, par essence, par nature et, dans la pratique se trahissent toujours, selon leurs intérêts sordides et finissent toujours par trahir la révolution, la patrie et la nation.
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rnMali 1991-2009 : les nuages s’amoncellent dans l’ADEMA pour quel but à l’horizon 2012 ? Au Mali le 26 mars 1991- mars 2009-2010 au Mali : la patrie en danger ! Autopsie du parcours des combattants maliens pour la démocratie au Mali, 1990-2009 : la faim chasse le loup du bois.
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rnDe la Françafrique à la Mafiafrique : Comment la France malmène les chefs d’Etats Africains ? De la clandestinité à l’effritement du Mouvement Démocratique paru dans INFO-MATIN no285 et n0 286 l’interview historique et immortelle du professeur Mamadou Lamine Traoré qui aborde les questions essentielles suivantes : la conscience historique, «le pouvoir ; l’Etat» ; les destins liés de la presse et des partis politiques ; «les élections communales de 1999-2000» : «la leçon donnée par le COPPO aux dirigeants ADEMA et au peuple malien» «la Décentralisation en cours au Mali».
En 2010 les articles de presse sont tous centrés essentiellement sur : l’insécurité, la trahison nationale ; la corruption et les impunités ; la délinquance financière; la mauvaise gouvernance ; la pauvreté galopante ; les crises scolaires, le code des Personnes et de la Famille, les conflits communautaires, l’incivisme, le népotisme, la concussion ; les scandales financiers ; la spéculation foncière etc… illustrent la déliquescence, la dégénérescence de l’Etat post 26 mars 1991 au Mali et, en même, expliquent les conséquences, les incidences et les impacts dramatiques des déviations régressions et dérives qui ont suivi le 26 mars 1991.
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rnLa vie économique de ce grand pays de treize millions (13) d’âmes est ponctuée de gigantesques malversations et de détournements de deniers publics sur lesquelles la lumière est rarement faite.
rnLa dernière en date est le rapport 2009 du bureau du Vérificateur général. Chaque fois que les limiers remontent les filières conduisant aux vrais coupables des ordres ou des pressions retiennent leur curiosité.
rnBakary DANTIOKO, Lafiabougou
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