Pour mieux assoir son régime afin de saper les fondements de notre société, le président Alpha Oumar Konaré a introduit l’argent- roi sur le landerneau politique malien en achetant les consciences. Et depuis, de minables hommes et femmes, grâce à leurs fortunes amassées sur le dos du pauvre contribuable malien, président aux destinées du pays. Malheureusement, à quelques pas de la présidentielle de 2018, l’argent- roi est de retour avec force pour faire le vide autour de tous ceux qui peuvent empêcher IBK de tourner en rond.
Depuis l’annonce de la démission du général de brigade Moussa Sinko Coulibaly de l’armée et la création d’un mouvement populaire autour de lui pour faire barrage à IBK à la présidentielle de l’année prochaine, les tenants du pouvoir ne dorment que d’un œil et ne savent plus à quel sain se vouer.
La panique créée par cette démission s’est désormais installée à Koulouba, obligeant le président IBK à faire recours à l’argent-roi dont Alpha Oumar Konaré et lui-même se sont servis pour casser les partis politiques et les syndicats afin de les affaiblir et de bien profiter des biens de l’Etat. C’est ce qui explique ces actions de ces derniers mois, en direction des notabilités, des chefs religieux, des scolaires et d’autres leaders d’opinions.
Le président Keïta tente, au regard de son bilan peu élogieux de se rapprocher de ces couches en achetant leur conscience par l’argent que l’Etat a mis à sa disposition pour construire des salles de classes, centres de santé, en un mot pour assurer le bien-être aux Maliens. IBK et ses hommes ne démordent pas. Ils pensent qu’avec le trésor de guerre qu’ils détiennent, ils peuvent déjouer tous les coups et détourner l’attention des Maliens sur l’échec cuisant du parcours du président.
Déjà, des démarches crépusculaires et nocturnes ont débuté pour débaucher des militants influents de certains partis politiques. Elles consistent, dit-on, à faire le vide autour de tous les éventuels candidats à la présidentielle de 2018 susceptibles de contraindre le président IBK à aller au second tour.
Les femmes et les hommes commis pour cette tâche ne partent pas les mains vides. En plus des relations sociales qui sont toujours mises à contribution pour faire avaler les couleuvres, des promesses mielleuses sont miroitées et des mallettes contenant d’importantes sommes d’argent sont convoyées.
Selon certaines indiscrétions, ceux qui ont eu la visite des intermédiaires du camp présidentiel n’auraient pas craché sur les liesses d’argent et autres avantages pécuniaires qui ont été proposés pour acheter leur revirement à 90 degré. Ce à quoi IBK et Alpha Oumar ont habitué le peuple malien qui croyait au jeu démocratique et non à l’intrusion de l’argent- roi sur la scène politique malienne. Cette pratique déshonorante à contribuer à faire l’émergence des médiocres et l’apologie des voleurs de la République qui ont fait de la politique leur profession. Cette bande de voleurs fabriqués par le duo Alpha Oumar Konaré et IBK continue de prendre le Mali et sa démocratie en otage.
Ainsi, le président Konaré, pour mieux assoir son régime afin de profiter des biens de l’Etat, a affaibli tous les partis politiques qui pouvaient lui tenir tête et rendre la vie difficile à l’ADEMA-PASJ, son parti. Il a mis fin à la vie des Partis signataires du pacte républicain (PSPR) que lui-même et ses amis du Parti pour la démocratie et le progrès (PDP), de l’US-RDA, du Rassemblement pour la démocratie et le travail (RDT) avaient mis en place pour gérer de façon consensuelle le pouvoir. Il a fait sortir des entrailles du PDP de Me Drissa Traoré, la Convention sociale démocrate (CDS) de Mamadou dit Blaise Sangaré et du MC-CDR de Me Boubacar Karamoko Coulibaly. Ce dernier a refusé de quitter le gouvernement en se surnommant ‘’ministre citoyen’’.
Quant à Balise, il a abandonné Me Traoré pour s’accrocher au fauteuil de directeur de la Caisse de retraite. Idem pour le parti Rassemblement pour la démocratie et le travail (RDT) de Ali Niangadou.
Quant au Congrès d’initiative démocratique (CNID), il n’était pas de ce regroupement politique mais ses représentants siégeaient au sein du gouvernement dominé par les ministres du PSPR. Ce parti aussi a été bisé par Alpha Oumar Konaré.
Le CNID représentait dans les années 1990 une réelle menace pour le parti présidentiel (ADEMA-PASJ). Il était la deuxième force politique à l’Assemblée nationale. La décision du bureau politique du CNID de quitter le gouvernement n’a été du goût de tout le monde. Aussitôt, éclate une crise au sein de ce parti qui incarnait le changement. La main du président Konaré est passée par là.
Le groupe des dix (10) finit par claquer la porte pour créer le Parti pour la renaissance nationale (PARENA). La récompense : un ministère taillé sur mesure a été créé. Il s’agit de celui des Zones arides et Semi arides. Il a été dirigé par Tiébilé Dramé, membre du bureau politique du Parti pour la renaissance africaine (PARENA). Seul haut fait d’armes pour ce département, l’organisation de la Table ronde de Kayes.
Ensuite, il est mort de la belle mort. Et des cadres du parti ont été parachutés dans les directions nationales ou autres structures dans lesquelles on pouvait lécher les doigts. Enfin, après l’élection controversée du président Alpha, en 1997, le PARENA hérite de deux postes ministériels: Me Hamidou Diabaté se voit confié la Justice et Yoro Diakité dirige le département de l’Energie et des Mines.
Cette politique de fragilisation de l’espace politique a continué avec ATT qui a finalement enterré la démocratie avec son mode de gestion axé sur le consensus. Tous les partis ont mordu à l’hameçon du président Touré qui voulait régner comme le seul maître à bord du bateau Mali.
Certes, il est parvenu à ses fins en détruisant tout par l’argent avec la complicité de la classe politique malienne, mais il a appris à ses dépens que ce comportement est anti- patriotique. Il a été renversé à environ deux mois (22 mars2012) de la fin de son mandat (8 juin 2012).
Yoro SOW
FB
Je ne sais pas vous avez quel âge,mais je ne suis pas sûr que vous ayez vécu la décennie ALPHA OUMAR KONARE pour oser comparer l’attitude des deux oppositions.
Vous avez en face d’Ibk une opposition molle qui prend toutes les dispositions légales avant d’entreprendre des actions.
L’ opposition radicale face à ALPHA OUMAR KONARE cassait à chaque sorti dans la rue.
Sa RADICALITÉ a favorisé l’émergence d’un homme aussi nul qu’ IBK et a permis le retour d’ AMADOU TOUMANI TOURÉ aux affaires qui a voulu montrer a la face du monde qu’ il est plus compétent que son prédécesseur en mettant en oeuvre ce que son prédécesseur a voulu qu’ on lui a pas permis :le consensus politique qui était sensé favoriser la stabilité dans le pays pour booster l’économie.
Ce consensus a favorisé la CORRUPTION sans précédent dans notre pays.
IBK incarne cette corruption effrénée.
Il faut appeler les choses par leur nom. Cet article fait allusion au terrain que le président IBK a offert aux musulmans par le biais de Haidara. J’ai lu une vidéo de Haidara que Mamadou Gassama est venue le voir en 2013 pour lui remettre 100 millions de francs de la part de Soumaila Cissé. Les maliens savent très bien qui est le patron de l’achat de conscience dans ce pays. C’est bien le voleur certifié.
Je vus que cet article donne des arguments pour soutenir l’achat de conscience de Alpha et ATT mais aucun argument pour soutenir le cas IBK. Pourtant l’auteur dit qu’IBK suit la trace d’Alpha et ATT. Le président IBK n’est pas comme ces deux hommes car il a mis fin à la gestion consensuelle du pouvoir. Et c’est d’ailleurs cela qui fait tant parler les gens dans ce pays.
IBK est égal à lui-même.
Il ne fait que perpétuer une pratique UDPMiste qu’ il a perpétuée quand il a pris la tête de l’ ADEMA-PASJ.
Les partis politiques dits de l’opposition au régime d’ ALPHA OUMAR KONARE ont mené une guérilla contre son pouvoir.
Ils espéraient un COUP D’ÉTAT .
Quand on va à la guerre,on assume les conséquences de la guerre.
leurs stratégies s’est retournées contre eux c’est à dire au lieu d’un COUP D’ÉTAT ,c’est leurs partis qui se sont affaiblis.
Les maliens étaient fatigués de leurs oppositions stériles.
LA RADICALITÉ N’A JAMAIS PAYÉ.
Et pourtant ALPHA OUMAR KONARE a tout fait pour leurs associer au pouvoir.
Ils pensaient qu’ ils pouvaient réussir leur COUP D’ÉTAT .
Cette intention du COUP D’ÉTAT s’est confirmée après l’élection d’ATT car les opposants ont accepté de rentrer à son gouvernement en sachant qu’ avec ATT ce serait pas mieux qu’ avec son prédécesseur en terme de gestion des deniers publics car celui ci a accepté de collaborer avec les héritiers de MOUSSA TRAORÉ champions dans le détournement des deniers publics.
Ceux d’entre eux qui n’ont pas voulu suivre leurs stratégies du départ du président ou rien sont restés avec ALPHA OUMAR KONARE.
IBK a profité de ce combat stérile que l’opposition menait contre son mentor pour asseoir sa main mise sur l’administration en leurs permettant de jouir impunément des deniers publics.
C’est de là qu’ il a puisé sa popularité parmis les milieux mafieux.
IBK a toujours utilisé l’argent pour attirer les militants.
Ce n’est pas nouveau ce qu’ il fait actuellement.
On ne peut pas en dire autant pour ALPHA OUMAR KONARE qui a parcouru tous les hameaux du Mali pour installer son parti quand d’autres se contentaient des débats dans la capitale.
Sa connaissance du milieu rural et sa simplicité ont convaincu les provinciaux.
La radicalité n’a jamais payée. Pourtant c’est ce que notre opposition nulle nous sert depuis plus de 4 ans. Et à quelques mois des élections ils se unanimes que le président IBK sera réélu. Ils se donnent donc espoir avec Sinko ou je ne sais qui encore.
Mr. Sow : voyons dont ces 3 super hyper vampires de politichiens et de leurs gangs de requins crocodiles et vampires sont du pareil au même. Donc ladji bourama woloni kabakoh n’est sur la trace de personne, il assure la continuité. Point !!!!!!!! ……..
Se laisser acheter est une tradition malienne tu veux dire
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