La lutte contre la corruption et la délinquance financière figure parmi les engagements des Autorités de la transition. Si certains dossiers ont connu une évolution notable avec l’interpellation de hauts cadres de l’Etat, d’autres dossiers sulfureux sont actuellement au niveau du pôle économique. Il s’agit notamment de dossiers liés à la gestion calamiteuse de l’ancien régime.
En effet, selon plusieurs sources, le dossier concernant la gestion de l’Assemblée nationale, sous Ibrahim Boubacar Keïta et présidée à l’époque par Issiaka Sidibé, pourrait connaitre un rebondissement dans les jours à venir. En effet, selon les mêmes sources, le juge en charge de ce dossier s’apprêterait à auditionner l’ancien président de l’Assemblée nationale et deux de ses anciens collaborateurs, Mamadou Diarrassouba, ancien questeur et Mamoutou Touré dit Bavieux, ancien directeur administratif et financier de l’Assemblée nationale. Selon certaines informations, le Pôle économique s’intéresserait surtout à la gestion de l’institution parlementaire sur la période comprise entre 2013 et 2020.
Déjà, cette affaire suscite beaucoup de commentaire dans les milieux politiques et même sportifs du pays. Car, les responsables concernées par ce dossier sont connus des maliens. Si Issiaka Sidibé, depuis la chute de IBK, a pratiquement disparu de la scène, ce n’est pas le acs de Diarrassouba et de Bavieux. En effet, le premier nommé (Diarrassouba) a pu se caser au sein du CNT, dont il est membre. Alors que Mamoutou Touré dit Bavieux est le président de la Femafoot et il s’apprête à briguer un second mandat en août prochain.
Si elles ont lieu, ces auditions ne manqueront pas sans doute de relancer la machine judiciaire dans le cadre des poursuites relatives à la lutte contre la corruption. D’autres dossiers sulfureux (achat de l’avion présidentiel, équipements militaires, avions de l’armée de l’air) sont toujours entre les mains des juges….
Plus de 1200 personnes auditionnées
Dans un entretien, accordé à l’Ortm, Mamadou Kassogué, le ministre de la Justice et Garde des sceaux s’était prononcé sur l’évolution de certains dossiers, notamment celui portant sur la Loi d’orientation et de programmation militaire et de la Loi de la programmation du secteur de la sécurité. « Il y a plus de 1200 personnes qui ont été auditionnées par la Brigade et ces chiffres ont entre-temps augmenté. Il y a quatre (4) dossiers qui ont pu être traités et transmis aux juridictions et qui sont en cours de traitement dans le cadre de la Loi d’orientation et de programmation militaire. Il s’agit du dossier de l’avion présidentiel, le dossier des équipements militaires, le dossier Paramount (Ndlr : une société sud-africaine de vente d’armes) et du dossier des pick-up. En ce moment, il y a 18 personnes qui sont sous-mandat de dépôt, cinq (5) mandats d’arrêt ont été décernés contre des hauts gradés de l’armée, contre des opérateurs économiques, des hauts cadres de l’administration et d’autres actions vont suivre dans le cadre de ces dossiers », avait précisé M. Kassogué.
Le ministre avait promis que bientôt les dossiers liés à la lutte corruption connaitront une célérité car il envisage des reformes dont certaines sont déjà en cours dont entre autres la relecture du code pénal, le Code de procédure pénal et la mise en place d’un pôle national économique et financier pour prendre à bras le corps la question de la corruption. Malgré tout, les Maliens s’interrogent et s’impatientent sur l’évolution de la croisade contre la corruption et la délinquance financière promise par les Autorités de la transition. En effet, la lutte contre l’impunité et l’enrichissement illicite sont toujours une demande forte des Maliens.
Mémé Sanogo
Ce ministre même qui parle de lutte contre la corruption quand il va partir son successeur trouvera des manquements dans sa gestion.
C’EST POUR DIRE QUE LA LUTTE CONTRE LA CORRUPTION EST UN MOYEN POLITIQUE DE SE DÉBARRASSER DES ADVERSAIRES POLITIQUES SOIT EN LES METTANT EN PRISON, SOIT LES OBLIGER À REJOINDRE LES RANGS DU POUVOIR.
L’actuel chef de gouvernement, un dinausore de la politique malienne, a un dossier à la justice.
CHOGUEL MAIGA DOIT DÉMISSIONNER POUR SE METTRE À LA DISPOSITION DE LA JUSTICE, SI LA LUTTE CONTRE LA CORRUPTION EST UNE CONVICTION POUR ASSIMI GOITA.
Pendant la présidence ALPHA OUMAR KONARE, tous les ministres épinglés par la justice ont été poussés à la sortie.
Un grand sportif malien, ministre des sports, a été particulièrement savonné par ALPHA OUMAR KONARÉ avant de le mettre à la justice.
Il était impliqué dans le trafic de visa.
ASSIMI GOITA A OSÉ NOMMER CHEF DE GOUVERNEMENT UN HOMME POLITIQUE QUI A UN DOSSIER FICELÉ À LA JUSTICE.
Des magistrats l’ont confirmé publiquement.
L’intéressé ne l’a pas contesté.
Le chef de la JUNTE n’a pas le comportement de quelqu’un qui veut lutter contre la corruption.
barkane et takouba sont partis il ya un an le Mali est toujours là kan.
Oui oui exactement , et tu as bien raison mais pour combien de temps ?
Mais il s’agit de savoir comment se trouve le Mali ? Mieux ? Pire ? Pareil ?
La lutte contre la corruption est une bonne chose. Elle permet de récupérer l’argent du contribuable. Qu’en est-il de la poursuite des assassins d’enfants aux mains nues regroupés devant la mosquée de l’Imam Dicko.? La Justice est l’espoir des parents des victimes.
des paroles, rien que des paroles
20 ou 30 ans que l’on écris les mêmes blablas inutiles
Le Mali continue à sombrer dans les abimes
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