Pour être plus efficace, l’Office central de lutte contre la corruption (OCLEI) redynamise son numéro vert. Un atelier a regroupé, ce mercredi 15 septembre, les responsables de l’office et des magistrats chargés de la lutte anti-corruption au Mali.
Le 80 00 22 22 est un numéro attribué à l’OCLEI par l’Autorité malienne de régulation des télécommunications/tic et des postes et approuvé par l’Autorité de protection des données à caractère personnel. De sa mise en fonction le 9 avril 2019 à nos jours, le numéro vert a reçu 674 appels dont 14% de dénonciation de corruption et 2% d’enrichissement illicite.
Malgré son utilité dans la lutte contre la corruption, le numéro vert n’a pas donné les résultats escomptés, notamment à cause de la partition judiciaire qui a fait défaut. « La partition judiciaire qui consiste à organiser la réunion d’éléments probants sur la corruption en cours d’omission », a indiqué Moumini Guindo, président de l’OCLEI, à l’ouverture de l’atelier. Mettre la main sur les auteurs de corruption en flagrant délit, tel est donc l’objectif recherché pour la redynamisation du numéro vert.
Selon le président de l’office, le numéro vert est un mécanisme anti-corruption qui a fait ses preuves dans plusieurs pays à travers le monde. A l’issue de l’atelier, le président de l’OCLEI plaide pour un « fonctionnement optimal » du numéro vert au Mali. Le mot de lancement de l’atelier a été prononcé par Mohamed Dramané Traoré, chargé de mission représentant le ministre de la Justice.
Mamadou TOGOLA/maliweb.net
Est-ce qu’on vraiment besoin de num vert pour déceler les voleurs? respectons nous au moins.
Oui, pour moi ils ont effectivement besoin de donner de numéro vert puisque chacun de nous a au moins un voleur chez lui ou dans son quartier qu’il faut dénoncer.
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