Depuis hier mercredi 26 février 2020, Bamako abrite la conférence de haut niveau sur la lutte contre la corruption en Afrique, première du genre, dans un hôtel de la place qui a pour thème ‘’ Promouvoir les bonnes pratiques en matière de déclaration des biens et de recouvrement des avoirs’’. Cette conférence est organisée par l’Office central de Lutte contre l’Enrichissement Illicite(OCLEI) en collaboration avec l’Office des Nations-Unies contre la Drogue et le Crime (ONUDC) avec la participation qualitative des chefs des institutions nationales membres à part entière ou membres associés du Réseau des Institutions nationales de lutte contre la corruption de l’Afrique de l’Ouest (RINLCAO) : Bénin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Ghana, Guinée, Liberia, Mali, Niger, Nigeria, Sénégal, Sierra Leone et Togo, mais aussi des chefs d’Institutions et des délégations venues de l’extérieur de l’espace CEDEAO, à savoir : le Canada, l’Egypte, l’Ile Maurice, Madagascar, Maroc et le Rwanda ainsi que le Conseil consultatif de l’Union africaine sur la corruption et l’Organisation internationale de la Police criminelle INTERPOL-Siège.
–Maliweb.net- La corruption est un obstacle au développement. Dans les pays du Sahel et au Mali en particulier, la corruption est l’une des causes profondes de l’insécurité, du terrorisme et des différentes formes de l’extrémisme violent. Elle doit donc être combattue avec énergie et détermination. Cette lutte ne peut se faire sans une forte coopération internationale multilatérale et bilatérale. C’est ainsi que la présente conférence vise à contribuer au développement de la coopération entre les divers organismes nationaux de lutte contre la corruption, l’enrichissement illicite et les infractions assimilées. Elle vise en particulier à vulgariser le processus international d’institutionnalisation de la déclaration des biens par les agents publics ; vulgariser les missions des institutions nationales de lutte contre la corruption et l’enrichissement illicite, en particulier dans le processus de réception, de traitement et de conservation des déclarations de biens ; échanger sur les bonnes pratiques d’élaboration, de mise en œuvre et de suivi des stratégies nationales de lutte contre la corruption ; échanger sur les modalités de mise en œuvre du recouvrement des avoirs, en particulier les aspects relatifs au recouvrement sans condamnation pénale et aux organismes nationaux de gestion des avoirs et biens gelés, saisis ou confisqués ; renforcer la synergie et la complémentarité entre les institutions nationales, d’une part, et entre ces dernières et celles régionales et internationales, d’autre part, dans le cadre de la lutte contre la corruption, le blanchiment de capitaux et l’enrichissement illicite; assurer une forte mobilisation et l’adhésion des populations, des syndicats, des médias, du secteur privé, des jeunes, des chercheurs et de la société civile pour la détection des délits et crimes liés à la corruption, au blanchiment de capitaux et à l’enrichissement illicite et enfin promouvoir la bonne gouvernance, la responsabilité, la transparence, l’intégrité et l’éthique dans tous les secteurs de la société.
Les travaux de cette conférence de 48 heures de haut niveau sur la lutte contre la corruption en Afrique sont organisés autour de communications et de discussions en panels. Les communications générales porteront notamment sur : les instruments juridiques internationaux, régionaux et sous régionaux de lutte contre la corruption : état des lieux, et défis d’appropriation par les Etats. L’élaboration, la mise en œuvre et le suivi des stratégies nationales de lutte contre la corruption ; « lutte contre la corruption et conformité des multinationales en Afrique » ; la prévention de la corruption à travers l’implication de la société civile et l’appui aux services publics et privés dans le cadre des audits de système. Quant aux panels, ils porteront sur : les bonnes pratiques en matière de déclaration de biens ; les bonnes pratiques en matière de recouvrement d’avoirs : cas des organismes de gestion des avoirs et biens gelés, saisis ou confisqués ; les bonnes pratiques en matière de recouvrement d’avoirs : cas du recouvrement sans condamnation pénale ; les bonnes pratiques en matière de coopération internationale ; le cadre juridique et institutionnel de la lutte contre l’enrichissement illicite au Mali : forces et faiblesses.
Dans son speech de la cérémonie d’ouverture, M Moumouni GUINDO président de l’OCLEI dira que le Mali et sa structure sont heureux et fiers d’accueillir à la présente conférence des chefs des institutions nationales membres à part entière ou membres associés du Réseau des Institutions nationales de lutte contre la corruption de l’Afrique de l’Ouest (RINLCAO) , des chefs d’Institutions et des délégations venues de l’extérieur de l’espace CEDEAO. « Le Mali tout entier vous dit Merci. Mes très chaleureux remerciements vont également à l’Office des Nations-Unies contre la Drogue et le Crime (ONUDC) pour son concours financier, son assistance et son accompagnement sans lesquels la présente n’aurait pas pu se tenir. » Explique t’il
Quant à Mme Virginia de Abajo Marqués, Conseillère régionale en anti-corruption (Bureau Régional pour l’Afrique de l’Ouest et Centrale de l’ONUDC) expliquera que le Mali a adopté le 27 mai 2014, il y a maintenant près de six ans, la loi portant prévention et répression de l’enrichissement illicite, qui inclut des dispositions importantes en matière de déclaration de patrimoine. Le Mali a ainsi clairement tiré les leçons des événements passés causés, en partie, par des faiblesses dans la gouvernance et une corruption endémique ayant un impact dévastateur dans le pays.
Plus loin elle expliquera que l’enrichissement illicite et la corruption délégitiment le fondement des structures étatiques et tiennent en leurs seins des ferments de déstabilisation. La gouvernance ne peut donc être que démocratique, participative et transparente. Une telle gouvernance est le seul gage d’une stabilité politique et donc de la concrétisation d’une Afrique de l’Ouest et Centrale « émergeantes ». « La Conférence aura pour ambition de se retrouver, trouver dans la discussion technique une atmosphère apaisée, « rafraîchissante » si j’ose dire, propice à l’élaboration de solutions pertinentes et durables. Avec le niveau des participants et des experts présents dans cette salle, l’ONUDC n’a nul doute que les échanges de connaissance et d’expériences seront fructueux. Et j’ose espérer que cette Conférence pourra identifier les meilleures pratiques et les principes directeurs en la matière et permettre ainsi aider les décideurs de la région à fournir une étape supplémentaire, et décisive, dans la mise en place des systèmes de déclaration de patrimoine plus performants et efficaces » Conclut Mme Virginia de Abajo Marqués.
Bokoum Abdoul Momini/Maliweb.net
IL Y A QUAND MEME DES PRECAUTIONS A PRENDRE …
https://www.maliweb.net/societe/droits-humains/commission-nationale-des-droits-de-lhomme-le-president-aguibou-bouare-desormais-chevalier-de-lordre-national-2856462.html
IL SUFFIT DE RELIRE CE QUE J AI ECRIT LA …ET CA C EST TOUT PETIT…
MOI JE RIGOLAIS MOINS QUAND BHM SA AVAIT REUSSI A BLOQUER L ENTREE DE NOS AVOCATS A LA CCJA …ET CA A DURE 8 ANS ..DU 18 OCTOBRE 2010 AU 25 OCTOBRE 2018 …! ! ! !
ET ….ON S EN EST TIRE !
MAINTENANT LE PRESIDENT DE LA CCJA SE RETROUVE DEVANT UN PREMIER JUGE …CITE PAR LA CCJA ELLE MEME …
ET UN DEUXIEME JUGE …CITE PAR NOUS …
BON … ON S EN SORT MAINTENANT ….
C EST QUAND MEME UNE BANQUE QUI NOUS A VOLE …ET PAS PETIT …ET AVEC BEAUCOUP DE COMPLICITES …PARCE QUE POUR FAIRE DISPARAITRE 3, 8 MILLIARS DE PLAINTES DU POLE ECONOMIQUE …TRENTE HUIT PLAINTES …IL FAUT PAR EXEMPLE S APPELER SOMBE THERA …PROCUREUR ! ….
Après plus de 50 ans d’independance, nous en sommes encore a ce stade!
……. pauvre Afrique!
corruption in Africa will only be overcome or minimized when punishment is severe plus way we use to discover corruption is transparent plus accountable to letter. Unto that time if it ever come corruption will thrive in Africa as it do in most places of developed world. Corruption primarily thrive in Africa due to ignorance or/plus laziness. As in government officials are either to ignorant to conceive a workable method to gain riches they steal or obtain by illicit means or to lazy to enact workable plan to gain riches. With great lack of development existing in Africa it is wide open to multitude of ways to become rich plus keep getting rich for long time while providing service or/plus goods at bargain price. Unfortunately Africans are so easily impressed by colonialists that their actions are conceived plus carried out along a course showing they act with mind set of what would a colonialist do in their position. End result is be corrupt. Stupid is what stupid do. This is mind set that would make Corona virus top killer in Africa even above AIDS. We are easily able plus have to do better.
Henry Author Price Jr aka Kankan
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MA¢RON
MAQU€R€AUX OCCID€NTAUX
CRAPUL€UROPÉ€NN€
CRAPULOCCID€NTAL€
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