Centre National des Œuvres Universitaires (CENOU) : Accusé de malversation, Kassim Diakité s’explique

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Accusé de malversation par certains étudiants de la Faculté des Sciences et Techniques (FST) de l’USTTB, M. Diakité Kassim, non moins patron du service transport du (CENOU) s’explique. Il a dit à qui veut l’entendre qu’il n’est mêlé ni de près, ni de loin à aucune malversation. Il est chargé des mouvements des bus et s’occupe également du traitement des dossiers pour la gratuité des voyages de fin d’année (réquisition).

 

Au milieu de la semaine écoulée, nous avons été reçus par M. Diakité dans son bureau. L’objectif de cette rencontre consistait à faire la lumière sur une rumeur qui court depuis quelques jours, et qui l’accuse de s’être rendu coupable de malversation.

 

« En 2010, Madame Siby Ginette Bellegarde, à l’époque ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique,  aurait instruit à ce que les conditions d’attribution des réquisitions soient conditionnées au lieu d’obtention du baccalauréat. Suite à cela, l’État a pu gagner un peu plus d’un milliard de nos francs», a bien expliqué M. Diakité. Il a ajouté que dans le traitement des dossiers, il n’a inventé aucun document.

 

« C’est à travers le même fichier que le service bourse octroie le trousseau à tous les étudiants réguliers, que nous faisons le traitement des frais de réquisitions. Ce document est fiable car envoyé par les recteurs avec un numéro matricule et un code académique pour chaque étudiant», précisera-t-il, avant d’ajouter que chaque région, cercle ou grande ville est doté d’un code stratégique (à titre d’exemple, la lettre H est mis pour Kidal, R pour Kati, A pour Kayes…). Mais tous les bacheliers  d’avant 2008 ont tous en commun le code Z tandis que le code X est mis pour les maliens de l’extérieur. Ces derniers-il s’agit bien entendu des étudiants qui ont le code X et Z- doivent chaque année produire une copie de leur diplôme pour continuer à bénéficier des réquisitions. Sans quoi, ils n’auront absolument rien. Sont concernés les étudiants de la Faculté de médecine et d’odontostomatologie (FMOS), de la Faculté de Pharmacie (FAPH), de l’Institut Polytechnique Rural (IPR/ISFRA) et enfin de la Faculté des Sciences et Technique (FST).

 C’est justement au niveau de la FST qu’il y’aurait eu un petit problème. Quelques étudiants n’ayant pas pu fournir dans le délai requis les documents pour l’obtention de la gratuité du voyage se plaignent, et avec le soutien du comité AEEM,  dans l’intention, selon M. Diakité, de le salir.

 

Pourtant, selon les documents que M. Diakité nous a montrés, au titre de cette année universitaire la somme de 17 823 180F CFA a été répartie entre les 2 263 étudiants de la FST ayant rempli les formalités. « Je n’ai pas pour mission de nuire aux intérêts des étudiants qui sont d’ailleurs les premiers partenaires de notre service. Mais il s’agit également pour moi de préserver les ressources de l’État et de me conformer aux textes ainsi que les règles de fonctionnement du CENOU sous le contrôle de son directeur général », signalera-t-il.

 

Pour terminer, il a expliqué que les mandats ne sont pas faits à son nom et que les étudiants détenteurs d’un compte Ecobank reçoivent leurs argents sur leurs comptes, tandis que les autres doivent passer chez  l’agent comptable de leurs facultés respectives.

À suivre…

KANTAO Drissa

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