Quelle que soit l’avance prise par le mensonge sur le terrain, la vérité d’un seul bond finit, dit-on, par le rattraper. ‘’Le roi est plus fort que ses administrés, mais le péché est plus que le Roi’’ enseigne une autre sagesse populaire. Fayçal Kharrat Ben Ameur, comme s’appellerait l’actuel Directeur national d’Islamic Relief, est- il ce roi que le péché est en train de rattraper ?rn
On le dirait volontiers au regard de la tournure que la scabreuse affaire de licenciement, dont nous faisions échos dans notre édition du jeudi dernier. Sous le prétexte que la maison mère d’Islamic Relief est en proie à une crise financière, l’homme n’a eu d’autre inspiration que de menacer de mettre brutalement dans la rue la couche la plus fragile du personnel, au mépris souverain des préceptes de l’Islam.
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Les masques sont en train de tomber pour le tout puissant Directeur national de la désormais tristement célèbre organisation humanitaire avec toutes ces révélations autour de la moralité de sa gestion. Les miasmes voire les odeurs nauséabondes des pots pourris empestent depuis l’atmosphère devenue plus que jamais délétère à Islamic Relief. On invoque une troublante histoire de prélèvement immoral dans la caisse, qui aurait révélé une multitude de signatures de l’homme aussi différentes les unes des autres que Diapaga et Diafarabé. Les échos sont même parvenus au siège. Il y a aussi cette autre affaire de surfacturation de loyer.
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Venu de la Guinée Bissau et du Bénin dans des conditions qui restent à être élucidées, ce monsieur a atterri au Mali voilà de cela 3 mois où ses frasques sont pourtant connues au niveau de l’Ong AMA. ‘’Chassez le naturel, il revient toujours au galop’’’. Peu après son arrivée à la tête d’Islamic Relief, M. Fayçal n’a pas tardé à faire parler de lui. La preuve, dès le 31 mai, le personnel, à l’issue d’une réunion extraordinaire, a vivement recommandé à la maison –mère le départ, dans les meilleurs délais, du sieur Fayçal, pour l’image même de l’Institution aux yeux des autorités nationales et la nomination d’un autre Directeur à sa place, que ce dernier soit un Malien ou un expatrié.
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Plusieurs griefs sont invoqués par la vingtaine de signataires de cette pétition- la majorité du personnel- qui portent autant sur la mauvaise gestion de l’intéressé que sur des cas avérés de fraudes et même de violation des règles de fonctionnement de l’organisation. Nous y reviendrons plus en détail demain vendredi dans notre hebdomadaire ’’mœurs’’.
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Alhassane H Maiga
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