Avec Bivac-véritas, le Programme de Vérification des Importations de notre pays est –il dans de bonnes mains ?
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Autrement dit, les Autorités maliennes peuvent –elles faire confiance à ce groupe français ?
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La question mérite d’être posée. Surtout, après la plainte introduite, auprès des tribunaux londoniens, par la Présidente du Libéria, contre Bivac-véritas, pour escroquerie.
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A l’origine de cette plainte, une escroquerie sur la marchandise, estimée à plusieurs dizaines de millions de dollars. Après s’être arrogé le marché du PVI au Libéria –et dans des conditions similaires à celles du Mali –le groupe français aurait, selon la lettre du continent, mis en œuvre un plan machiavélique visant à doper ses commissions. Avec la complicité d’un certain Alabi, un Franco-libanais, connu dans le milieu des affaires pourries.
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Ce plan permettait à Bivac-veritas de prélever 2 % de commissions sur le PVI libérien, au lieu de 0,80 %, autorisée par le contrat. La différence, c”est-à-dire 1,20 % était reversée à Charles Taylor et à sa bande d’assassins, sous forme de pôts –de vin.
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Estimée à des dizaines de millions de dollars, cette manne financière servait à alimenter la caisse noire de Charles Taylor. Mais aussi à l’achat d’armes. Cette découverte, faite il y a quelques semaines, par une équipe d’enquêteurs libériens, a provoqué la Colère de la Présidente du Libéria, Mme Eleen Johnson Searleef. Elle a, aussitôt, demandé à son Garde –des Sceaux de porter plainte contre le groupe français.
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Un groupe, dont le choix pose, encore problème au Mali. A l’issue de l’appel d’offres, lancé par le gouvernement du Mali pour la gestion du PVI, Bivac-véritas était, non seulement le moins disant, mais il ne remplissait pas les conditions de scanning, exigées dans le cahier de charge.
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Mais, curieusement, le groupe français s’est vu adjugé le marché, au détriment de Cotecna, reconnu par tous, y compris par les Autorités maliennes, comme le mieux disant. Mais surtout, le plus apte à gérer le PVI malien.
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De source haut perchée, des instructions auraient été parachutées de la colline du pouvoir, via la Primature. Afin que, dit –on, Bivac –Véritas soit déclaré adjucataire du marché. Avec la complicité d’un bonze du patronat. Ce dernier aurait palpé gros pour être intervenu, en faveur de Bivac, au plus haut sommet de l’Etat.
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Combien Bivac-véritas prélève t –il, en terme de commissions, sur le PVI malien ? Quelle est la nature du contrat qui le lie à notre pays ?
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Autant de questions, auxquelles nous tenterons de répondre, dans nos prochaines éditions.
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Le Mollah Omar
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