Bilan de l’année 2013 : Arcad-Sida réfute l’accusation du BVG

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L’Association de recherche, de communication et d’accompagnement à domicile de personnes vivant avec le VIH (Arcad-Sida) a tenu  le samedi dernier,  un point de presse au CICB.  L’objectif était de présenter le rapport de 2013 à la presse dans le but de nier les accusations du rapport du BVG, publié dernièrement. Le bureau du vérificateur qui leur reproche la disparition de 3 057 974 FCFA.

 
Le président de l’ONG Arcad-Sida  indiquera  que depuis 2006, son ONG  s’est toujours soumis à un audit de ses comptes par un commissaire aux comptes indépendant. Lequel audit n’accepte de certifier les comptes que lorsque l’association respecte les critères de gestion financière. Et d’ajouter que pour l’essentiel des montants incriminés, il s’agit des dépenses non éligibles engagées par Arcad-Sida ou d’un manque de suivi du manuel de procédures.

 
Dr Dembélé Bintou Kéita, directrice exécutive d’Arcad-Sida, a relaté  le bilan de 2013 de l’ONG.
Signalons qu’Arcad-Sida a été créée depuis 1994 à Bamako avec pour mission de faciliter l’accès aux services de prévention et de prise en charge pour tous concernant le VIH. Sa démarche est communautaire avec l’implication des personnes touchées et leurs  proches à  améliorer les conditions de prise en charge sociale, médicale, économique et psychologique.
En 2013 l’ONG s’est engagée à renforcer la structure sur le plan institutionnel, promouvoir la santé sexuelle et inciter au dépistage du VIH, renforcer le programme de prévention et prise en charge globale des adultes et des enfants, promouvoir les activités de santé positive dignité et prévention. Elle est aussi intervenue pour faciliter l’accès aux soins et traitements pour les groupes vulnérables, dynamiser la recherche clinique et sociale sur le VIH et le sida, renforcer le centre de formation DONYA dans la mise en œuvre de ses activités.

 
Les ressources mobilisées ont été de 2. 468. 676. 189 FCFA dont 940 000 000 FCFA  en médicaments ; 668 976 938 F en ressources humaines et 24 000 000 F comme estimation de la construction de l’Etat aux frais de fonctionnements des sites de PEC en 2013.
Comme perspectives en 2014, Arcad-Sida compte intensifier et étendre les activités de prévention et de promotion de l’accès aux soins auprès les groupes vulnérables, réaliser des études sociales, cliniques pour une amélioration de la qualité de vie des personnes vivant avec le VIH notamment les femmes et les enfants ; réhabiliter et étendre le site du CESAC de Bamako. Elle entend créer deux sites de PEC dans les zones minières, contribuer à l’élimination de la transmission mère enfant du VIH en développant une approche communautaire, développer les interventions spécifiques au Nord en rapport avec la crise, créer un cadre de réflexion entre l’Etat et Arcad-sida (RH, finances, matériels etc.)
Aminata Sanogo

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1 commentaire

  1. ” Et d’ajouter que pour l’essentiel des montants incriminés, il s’agit des dépenses non éligibles engagées par Arcad-Sida ou d’un manque de suivi du manuel de procédures.” Sans blague!!
    Et on trouve un journaliste dans ce pays qui affirme que ARCAD-SIDA a démenti les reproches faites par le BVG!!

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