Avion présidentiel, contrat de fourniture d’équipements militaires : L’URD exige le départ des ministres impliqués dans la délinquance financière

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Soumaila Cisse
Soumaila Cisse

Dans un communiqué de presse en date du 4 décembre 2014, signé par son secrétaire général, Madani Traoré, l’Union pour la République et la Démocratie (Urd) apprécie la reprise de la coopération  financière des partenaires techniques et financiers dont le Fonds Monétaire International (FMI) avec le Mali. Selon le parti présidé par l’honorable Soumaïla Cissé (candidat malheureux à la dernière élection présidentielle), cette reprise constitue un soulagement pour les populations maliennes qui sont dans la précarité…

 

Ce communiqué de presse du parti de la poignée de main souligne que cette reprise intervient après que le gouvernement se soit engagé à respecter les conditionnalités exigées par le FMI. Selon ce parti de l’opposition, « la gestion de ce gouvernement était marquée par une mauvaise gestion des finances publiques effectuée par la violation flagrante de la législation financière notamment par la mise en place inopportune d’une garantie bancaire de l’Etat, les surfacturations, l’utilisation abusive des ressources publiques, une forte présomption de corruption ». Tout en reconnaissant  les dispositions prises pour régulariser les dépenses extrabudgétaires et mieux réglementer la passation des marchés pour éviter les abus, l’URD exige le départ du gouvernement de tous ses membres impliqués dans cette délinquance financière au nom de la respectabilité de la fonction de ministre et afin de leur permettre d’assurer leur défense, comme cela fut le cas depuis l’avènement de la démocratie, les sanctions administratives à l’encontre de tous les cadres techniques impliqués dans lesdits dossiers, l’immatriculation de l’avion au nom du Mali, la diligence dans le traitement judiciaire de cette affaire, la non-ingérence des plus hautes autorités dans la procédure judiciaire. « La mise en œuvre de ces mesures serait de nature à restaurer la crédibilité du Mali », dit le communiqué de presse. Par ailleurs, le parti exige l’immatriculation de l’avion au nom du Mali.

Aguibou Sogodogo

 

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6 COMMENTAIRES

  1. Le Mali et le chat
    La situation du Mali ressemble à cette histoire du chat. Toutes nos excuses pour les gros mots.
    Il se raconte que dans un asile psychiatrique, un masochiste, un zoophile, un sadique, un assassin, un nécrophile et un pyromane s’ennuient. Le zoophile dit : Et si on enculait le chat ? Alors le sadique répond : – Oh oui, enculons le chat, et après on le torture ! L’assassin reprend : – C’est ca, enculons le chat, torturons le et ensuite on le crève ! Alors le nécrophile ajoute : – Ah ouais, cool, on va enculer le chat, le torturer, le crever, et le ré-enculer ! Le pyromane enchaine : – Ouaiiiiiiis ! Enculons le chat, torturons-le, tuons-le, ré-enculons-le, et ensuite on lui fout le feu ! Le silence se fait, tout le monde regarde le masochiste et lui demande : – Ben et toi, tu dis rien ? Et le maso répond : « Miaou ».
    Nous avons connu le scandale de Kidal au mois de mai 2013 où des centaines de maliens ont perdu la vie, suite à un ordre donné par des politiques qui se sont débinés par la suite. Et les scandales de détournements et de surfacturations dans des marchés octroyés par le Gouvernement. Les rapports de la Cour Suprême et du Vérificateur Général ont été publiés. Et l’avion d’ATT a été jugé vieillot et sans papier. Et puis, l’avion d’IBK n’appartient pas encore au peuple malien.
    Il se raconte que, le 20 novembre 2014, face aux représentants de la majorité, de l’opposition, des religieux et de la société civile, et aussi face à la société civile qui a marché le 6 décembre 2014 pour, entre autres, exiger la démission des ministres impliqués dans les malversations financières liées à l’affaire de l’avion présidentiel et les matériels militaires, El Hadj IBK a tout simplement dit « Miaou».
    Or, dans notre culture malienne, on raconte que les dirigeants sont vraiment à plaindre. Parce que même si une seule personne parmi leurs administrés se plaint, c’est eux qui répondent devant Dieu. Et face à des dirigeants orgueilleux, Dieu avertit en ces termes : « Donc, ton Seigneur déversa sur eux un fouet du châtiment. Car ton Seigneur demeure aux aguets.» (Coran, Sourate 89, Versets 13 à 14).

  2. en tout cas je suis malien je veux demander à Fily et autres de donner une partie de l’argent voler aux associations d’aide aux enfants demi ni, des orphelins de la guerre du nord.

  3. L’URD ferait mieux de regarder d’abord dans son propre retroviseur. Les responsables de ce parti sont mal placés pour donner de leçon de bonne gestion, encore moins éxiger le départ des ministres et autres cadres supposés trempés dans cette affaire de surfacturation.Il serait aussi insensé de penser que IBK est en mission commandée pour piller ce pays et de qui? et pour quelles raisons le ferait-t-il? iL est l’élu du peuple et par conséquent il est investit de la mission de diriger ce pays pour les cinq prochaines années et c’est au terme de ce mandat, qu’il pourra être jugé et sanctionner en conséquence. Pour le moment laissons le tranquille et qu’il vaque à ses occupations celles de sortir le Mali de sa léthargie actuelle. Pour ça,chacun de nous est interpellé. Nous sommes tous pour la justice et dieu seul sait qui est propre dans ce pays. Des promesses ont été faites pour éclairer cette situation, donc il faut s’en tenir à ça et aux autorités.

    • Sousou tu n’a pas honte ? donc tu defends l’achat des chausettes à 30 000 FCFA ??
      Nous avons elu ibk pour regler le probleme de kidal. J’ai voté pour IBK mais franchement lui et sa famille m’ont vraiment décu

  4. Le départ des MINISTRES et autres PERSONNALITÉS impliqués dans cette affaire de surfacturation est la moindre des choses que tout chef d’État consciencieux de l’exigence de l’État de droit et de bonne gouvernance aurait pris sans se résigner. Mais hélas! Le chef du gang ne semble pas prêt à laisser partir de sitôt ses complices dont la mission première au sein de ce gouvernement était inscrite dans leur entretien d’embauche avec le président. Il s’agit tout simplement de monter des dossiers pour l’achat d’un avion et d’équipements militaires dans le seul but de piller les caisses du pauvre MALI pour assouvir leurs besoins.
    S’il y a des enseignements à tirer dans cette affaire, il y en a un plus évident c’est que IBK avait bien conscience que pour dévaliser les caisses d’un État, il faut s’entourer des proches de la famille cela à l’avantage de la discrétion au NOM de la solidarité familiale plus importante pour eux que les intérêts fondamentaux de la nation entière ❗ ❗ ❗

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