Au regard des biens mobiliers et immobiliers, la vérité saute à l’œil. A Bamako, les fils et filles de voleurs font la loi. Ils circulent dans des voitures qui totalisent dix ans de salaires de leurs parents. Leurs maisons sont connues de tous. J’invite le gouvernement de Moussa Mara; à la traque de l’ensemble des fils et filles indignes de la Nation. Je me demande ce qui se passe réellement. Les contrôleurs de l’Etat sont en fonction. Le bureau du Vérificateur Général est à l’œuvre. Mais à présent les voleurs circulent librement et se la coulent douce.
IBK et son gouvernement ont intérêt à se mettre au travail pour le bonheur de ses compatriotes.
Macky Sall n’a pas fait autant de bruit qu’IBK, pour combattre la corruption chez lui. Cependant, il est en cours de réaliser un énorme progrès. Qui pouvait imaginer que Karim Wade, fils d’un ancien président se retrouverait là où il est aujourd’hui ? Et pourtant le Mali souffre de la même maladie que cet Etat voisin.
Notre pays ferait mieux de s’abonner à l’école Sénégalaise en matière de lutte contre la corruption. N’oublions pas, que notre Président de la République en la personne de Ibrahim Boubacar Keïta dit IBK, a décidé de consacrer l’année 2014 à livrer bataille contre le plus grand fléau qui mine et gangrène notre pays.
Quatre mois après, nous ne voyons rien venir. Je pense, qu’au lieu que le chef d’Etat se livre à faire le tour du monde, et d’incessants voyages très coûteux, aux frais des contribuables maliens, pour redorer son image à l’extérieur du pays, il ferait mieux de s’installer dans son fauteuil pour se mettre au travail.
Hier en terre malienne, les fonctionnaires se cachaient pour détourner; aujourd’hui, ils s’étalent au grand jour pour savourer en se vantant du butin. L’observation de la vie est largement suffisante pour détecter les voleurs de l’Etat. Leur train de vie et leur pouvoir d’achat en disent long. Entre temps le peuple regarde dans le silence. En attendant, la corruption bat son plein et ce dans tous les domaines de l’administration malienne.
C’est sur la voie publique, au vu et au su de tous que les policiers n’en finissent pas de racketter les deux roues et les propriétaires des véhicules. Des centaines de millions se sont évaporés du Ministère chargé de la culture. L’ancienne directrice de l’INA a détourné des ordinateurs destinés aux élèves artistes.
Dans ce même établissement, le concours d’entrée se vend comme du petit pain. Quand est ce que IBK va s’en prendre à cette mafia grandissante ? Par ailleurs des militaires circulent dans des voitures non dédouanées. Les maires vendent les terres sur toute l’étendue du territoire malien sans s’inquiéter. Des parents de personnes au pouvoir sans aucune compétence, parachutent chaque jour sur des postes juteux dans l’administration malienne, comme dans leur champ d’arachides. Ils croquent le butin à pleines dents.
Les mêmes vieux loups qui ont mis le pays à genoux, font la promotion dans l’administration. La majorité des juges qui doit trancher ces litiges, est la plus corrompue de la chaine. Au Mali comme partout ailleurs, les salaires des fonctionnaires obéissent à une grille bien connue dans l’administration.
Mais au regard des biens mobiliers et immobiliers la vérité saute à l’œil. A Bamako, les fils et filles de voleurs font la loi. Ils circulent dans des voitures qui totalisent dix ans de salaires de leurs parents. Leurs maisons sont connues de tous. J’invite le gouvernement de Moussa Mara; à la traque de l’ensemble des fils et filles indignes de la Nation. Je me demande ce qui se passe réellement. Les contrôleurs de l’Etat sont en fonction. Le bureau du Vérificateur Général est à l’œuvre. Mais à présent les voleurs circulent librement et se la coulent douce.
Quel nouveau Mali les dirigeants veulent bâtir à ce rythme ? ATT est parti IBK est venu le détournement et le népotisme se sont empirés davantage ? Voilà, l’état de la situation dans le Mali actuel. Le changement promis par IBK, lors des campagnes électorales, est en cours de se transformer en reculade pour ne pas dire en cauchemar pour le peuple. Si la situation continue à ce rythme, rien n’indique que les gens ne vont pas descendre dans les rues pour manifester.
Adama Soumounou