L’armée malienne a payé une lourde tribu lors de l’attaque simultanée contre elle par des présumés jihadistes à Boulkessi et à Mondoro (Mopti), dans la nuit dimanche et du lundi dernier. Cette énième attaque contre les FAMA a fait ; selon un communiqué officiel, 25 militaires tués, une soixantaine portés disparus et une lourde perte de matériels militaires.
L’attaque simultanée perpétrée par le présumés jihadistes contre les forces de défense malienne, le dimanche passé, a malheureusement enregistré des nombreux morts. Le communiqué publié par le Ministre porte-parole du gouvernement fait état d’un bilan provisoire de 25 militaires tués, 4 blessés évacués par un aéronef à Sévaré, une soixantaine de portés disparus et d’importants dégâts matériels militaires. Des sources au sein de l’armée malienne indiquent que les présumés terroristes ont emporté 22 pick-up dont de deux équipés, et des munitions.
Du côté assaillants, poursuit le communiqué du ministre Yaya Sangaré, le bilan s’élèverait à 15 morts et 5 véhicules détruits par les frapes aériennes qui ont permises au déploiement des forces spéciales des l’armée malienne qui sont parvenus, hier mardi, à reprendre et conserver ses positions dans le camp. Il confirme, à cet effet, que les assaillants ont, d’ans un moment donné, pris le contrôle des positions des forces armés sous commandement de la force conjointe du G5 sahel. Le gouvernement d’annoncer que les opérations d’identification se poursuivre sur le terrain avec un détachement des FAMAs sur place.
En outre, le communiqué du gouvernement informe qu’une opération d’envergure conjointe de ratissage des FAMAs et les forces armées burkinabé appuyée l’opération Barkhane est en cours dans la zone de Boulkessi et Mondoro pour neutraliser les assaillants.
Même mode opératoire
A chaque fois que l’armée malienne subisse une attaque de telle envergure de la part des terroristes, c’est un même mode opératoire qu’il ressort. L’attaque contre camp de Dioura en mars 29 ayant fait 21à 23 mort en passant par Nampala, Boulkessi, Mondoro, Téninkou jusqu’à d’autres attaques similaires, les terroristes ont toujours opéré vers le petit matin au moment où les FAMAs sont entrain de profiter d’un douce sommeil. Souvent les attaques sont perpétrées après un relèvement des militaires. De l’autre côté de la frontière au burkinabé, nous assistons également au même mode opératoire. Et à chaque fois, l’on assiste à un carnage avec son lot de morts de disparus et de matériels militaires chèrement acquis par le contribuable malien.
Siaka DIAMOUTENE/Maliweb.net