Des pressions sur le Premier ministre, le ministre de la Justice, le Procureur pour “un traitement de faveur ” et des…menaces sur la presse
S’il y a présentement une affaire qui défraie la chronique, c’est bien celle de détournement présumé de la bagatelle de 5,6 milliards FCFA au niveau de l’Agence pour la promotion de l’emploi des jeunes (APEJ). Suite à la saisine de la justice, deux anciens Directeurs généraux de cette structure ont été écroués en attendant pour le juge de voir clair dans ce dossier ; quand un autre est sous le coup d’une inculpation judiciaire mais laissé en liberté.
Quant à l’internement à la prison pour femmes et enfants de Bolé de l’ex-Directrice générale de l’APEJ, Maïga Sina Damba, il continue de faire couler beaucoup d’encre et de salive. Voire des pressions sur votre quotidien préféré et des menaces proférées contre l’auteur des articles sur cette affaire. Cela, afin que ce dernier se taise ou casse sa plume. Pire, quant aux autorités, elles continuent de faire l’objet de pressions afin qu’elles puissent obtenir auprès de la justice un ” traitement de faveur ” dans l’affaire Sina Damba. Où est alors l’indépendance de la justice dans ce pays ? Cela, deux semaines à peine après l’interview du chef de l’Etat, garant de l’indépendance de la justice, dans laquelle IBK avait soutenu, en réponse à une question du journaliste de Africable, qu’il ” n’y aura pas de traitement de faveur dans le dossier APEJ “. Pourquoi alors ces pressions tous azimuts sur le chef du gouvernement, le ministre de la Justice, le Procureur général…?
Comme nous l’annoncions, même votre fidèle serviteur a eu sa part de pression alors qu’il n’exécute que son devoir d’informer le public selon les règles prescrites par la profession.
IBK appelé à préserver l’indépendance de la justice
Dans quel pays sommes-nous quand des autorités – pour ne pas les nommer pour le moment – se permettent de faire pression sur la justice afin de l’orienter dans telle ou telle direction ? Après cela, on ose à tort accuser les juges d’être des corrompus voire des ” vendus “. Alors que dans la plupart des cas, les faiblesses du juge sont loin d’être dues à la corruption. Celles-ci sont au contraire à mettre au compte des interventions intempestives et des pressions de toutes sortes dont le juge et le procureur font l’objet au quotidien.
Tout le monde demande qu’il y ait plus de justice dans ce pays, mais personne ne veut laisser les juges travailler dans la sérénité et l’indépendance indispensable à la prise de justes décisions.
En tout cas, si IBK veut des résultats dans le cadre de la lutte contre les détournements de deniers publics, il doit veiller à l’indépendance de la justice. Pas une indépendance virtuelle mais réelle et factice. Présumés innocents, les inculpés doivent se soumettre aux procédures au lieu de faire feu de tout bois dès la phase où ils sont interpellés.
Dans cette affaire de détournement présumé de fonds à hauteur de 5,6 milliards FCFA, ce sont de gros bonnets – dont des membres de Cabinets, pour ne pas en dire plus – qui harcèlent les juges dans leur travail. Afin d’arracher des griffes de la justice des inculpés au motif que ceux-ci n’auraient ” rien à se reprocher “. Si tel est le cas, pourquoi alors chercher à se soustraire avant tout face à face avec le juge ?
Le face à face autour du dossier
Rappelons que Maïga Sina Damba, Issa Tiéman Diarra et l’ex-ministre Modibo Kadjoké, tous des anciens directeurs généraux de l’APEJ, sont accusés de ” crime d’atteinte aux biens publics, délits de favoritisme et fractionnement de marchés ” dans ce dossier.
Il nous faut tous comprendre que dès lors qu’un responsable est mis en cause, à la suite d’une vérification d’une structure de contrôle comme dans le cas présent, celui-ci à l’obligation de répondre à l’interpellation du juge. Alors que dans le cas précis de Sina Damba, il a fallu que le juge lance un mandat d’arrêt contre elle pour qu’elle soit amenée à se présenter devant lui. Il faut quand même être au Mali pour assister à un tel mépris vis-à-vis de la justice et voir que des autorités gouvernementales – il faut le dire, sans nommer personne – ne se gênent pas outre mesure pour user de leur influence afin d’obtenir la libération d’un suspect. En cherchant pour cela à torpiller la justice.
Si cela devait continuer, on irait indéniablement vers la décrédibilisation voire la faillite de l’Etat. Avec tout ce que cela peut avoir comme conséquence sur la vie (ou la survie) même du régime en place. Qui assisterait alors, si cela devait survenir, à sa propre mort…par asphyxie. C’est dire qu’assurer l’indépendance de la justice est bon pour tous. Gros bonnets comme citoyens lambda.
Voilà dans quelles conditions Maïga Sina Damba devra s’expliquer demain sur les accusations portées contre elle sur la base du rapport de vérification financière et comptable de l’APEJ pour le premier trimestre 2013. Sa demande de remise en liberté ayant été rejetée par le juge le lundi dernier. Attendons alors la suite.
Mamadou FOFANA
en tout cas je vous demande de vous intéresser un peu sur le marché de déménagement de l’APEJ de l’ancien bâtiment a l’actuel, allez vérifier tout le processus du proprio au service qui a fait l’étude ( l’aménagement des bureaux et aussi l’achat c’est a dire les fournitures de meuble de bureau …) j’en connais quelque chose et allez voir le monsieur José pierre coulibaly le chargé des investissements a l’apej un titre qui n’a son pareil qu”a l”apej ce monsieur est courant de toutes les affaires farfelues de l’apej et veritable coursier de madame …. a vous de voir monsieur le journaliste si tu veux des complements de dossiers ecrit toujours je te donnerai plus sur l’apej une veritable niche pour la corruption au mali…
le problème Fofana c’est toi, parce que tu n’est pas crédible. Tu as trop écrit sur l’affaire du fonds mondial et tout ce que tu as raconté s’est avéré faux par la même justice que tu défends aujourd’hui. tu n’écris pas pour informer mais pour régler tes comptes avec ceux ou celles qui t’ont refusé un service ou viré de leur cabinet……..
Oh! Non sais pas la seule, et cela, Les Anciens chargés de mission à la Présidence de la République malienne en tant qu’assistant du Secrétaire Général (2002-2008), puis chargé de mission au Cabinet du Premier ministre (2008-2009) les Ministres etc ….
Fouiller la vérité surgira ou jour ou l’autre. 😆
Verdict 20 ans de prison ferme sans aucune possibilité de libération avant 19 ans 220 jours pour cette voleuse.
Salam
Ils sont poursuivi après les contrôles du BVG malien et ceux qui ont été dénoncé par les contrôleur du FMI (sur les dossiers de surfacturation …….)? ben barka -fily -kagnassi-treta qu’en deviennent-ils?
Dite à votre gouvernement d’arrêter de divertir le peuple.
Dans quel tribunal à Bamako ?
il faut bien te renseigner au lieu de dire du n importe quoi
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