Le Programme de contre la tuberculise a vu quelques cadres ont été arrêté puis depuis déféré le 05 août dernier dont la coordinatrice nationale pour le Mali, Mme Diallo Aminata Nafo ainsi que son adjoint. Selon nos informations, cette dame et son adjoint sont victimes d’un complot politique savamment orchestré par le Cabinet du département de la Santé.
Tout est partie de découverte de sortie frauduleuse de fonds dans les comptes du programme sis dans une banque de la place. Les quelles les malversations ont été opérées, à croire nos sources, par le comptable du projet, qui aurait été recruté par la DAF du département alors que celui-ci est connu pour ses casseroles tristement célèbre depuis son séjour dans une société privée de la place.
Selon nos informations, il s’est avéré selon un contrôle de routine à la banque qu’il y avait un trou de plus de 140 millions de nos francs. Une découverte effarante qui se déroule à deux semaines de l’arrivée d’une mission du Fonds Mondial dans notre capitale. La Coordinatrice Mme Diallo Aminata Nafo et son équipe, surpris par les faits malheureusement accablants contre le comptable qui depuis quelques mois leur livrait des relevés erronés sachant bien que ceux-ci n’étaient pas justes et vrais, a décidé que le scandale soit élucidé bien vrai qu’au département il leur a été demandé de « faire taire l’affaire ». en clair, l’on demandait à cette dame connue pour son sérieux et son abnégation au travail « de gérer l’affaire sans faire du bruit ». Un service difficilement possible à réaliser. Refus catégorique de la coordinatrice et de son adjoint qui saisirent le représentant local du Fonds Mondial celui-là même qui valide leur rapport financier (le brouillard et les relevés bancaires). Cette attitude de Mme Diallo Aminata Nafo et de son adjoint leur a valu le courroux de ceux qui voulaient protéger le tout puissant comptable surnommé « le petit riche » tellement qu’il ne cachait plus « sa richesse ». Pour la petite histoire, le comptable à chaque échéance d’établissement du rapport financier du programme de lutte contre le paludisme, traînait les pieds afin que celui-ci ne soit pas fait dans les délais escomptés. Mieux, le fait aussi de refuser de cautionner certaines combines visant à fixer des montants pour la construction de magasins de conservation de médicaments tant à Koulikoro qu’ailleurs à l’intérieur du pays,
a corsé la situation de la Coordinatrice et de son adjoint. Consciente qu’étant la première responsable du projet, le coordinatrice soucieuse de bien gérer les fonds alloués, avait fait acheter le logiciel de gestion « Ton pro » (pour près de 4 millions de FCFA) afin que le comptable puisse s’en servir. « Peine perdue, il ne l’utilisera jamais sans que personne en puisse s’en rendre compte», explique un cadre du département qui est outré par ce qui est arrivé à ses camarades.
En réalité le rapport de mission de M. Guy Bourassa qui a été concocté en catimini sans qu’un cadre du département et du projet ne soit associé. Selon des sources proches du projet, les comportements du missionnaire du Fonds Mondial ne visait que la coordinatrice et de son adjoint. Les mêmes sources précisent qu’au niveau du projet, que ce sont les chargés d’activités qui sont responsables des fonds qui leurs sont alloués. Et non la coordinatrice et son adjoint qui se basent aux relevés bancaires et au brouillard du comptable pour établir leur rapport qui est visé par le représentant local du Fonds Mondial à Bamako, puis envoyé au siège.
Pour le moment, la coordinatrice qui a demandé fin de la première quinzaine du mois de janvier, une liberté provisoire qui a été refusée pour le moment. En attendant, depuis sept mois cette mère de quatre enfants croupie à Bollé victime d’un coup fourré politique qui ne dit pas son nom.
Bokari Dicko
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