Ce n’était pourtant qu’une question de polichinelle. Le premier ministre, Moussa Mara faisait face à une fronde très farouche au sein de la majorité présidentielle depuis qu’il s’est fait désigner, il y a quelques mois, président de la coalition des partis qui ont porté IBK au pouvoir. Chose que l’on n’a jamais digéré au sein du parti présidentiel, le Rassemblement pour le Mali, première force politique avec 75 députés à l’Assemblée nationale.
Une discorde existe déjà entre le Rpm et Moussa Mara depuis qu’il a été choisi comme premier ministre. Après la démission de Oumar Tatam Ly, au Rpm, on a estimé que le poste devait revenir de droit au parti présidentiel qui est aujourd’hui la première force politique sur l’échiquier. Mais, le choix du chef de l’Etat est tombé sur la personne de Moussa Mara, dont le parti, Yéléma ne revendique pas plus d’un député au sein de l’hémicycle. Depuis, les relations sont restées très tendues, entre Moussa Mara et le parti présidentiel qui exige son départ de la Primature. Alors que son maintien à la primature met aujourd’hui le président dans une situation inconfortable avec son propre parti, le premier ministre, avec cette nouvelle situation a prêté le flanc, en cherchant à occuper la présidence de cette coordination; poste pour lequel il est le moins qualifié, en tant que président d’un parti qui a fait un très mauvais score à la présidentielle et lors des élections législatives. Au Rpm, on estime qu’il n’y a aucun choix possible à faire à ce niveau entre un parti qui revendique la majorité absolue des députés à l’Assemblée et un parti qui n’en a qu’un seul. Aussi, pour reprendre à Mara la présidence de la coordination, le Rpm, avait convié tous les partis membres de la majorité présidentielle, pour une cérémonie de signature de plateforme, qui a eu lieu la semaine écoulée au centre international des conférences de Bamako. Tous les partis membres de la majorité ont répondu, hormis le parti Yéléma dont la présidence était en jeu. Ni le premier ministre, ni aucun membre de son parti n’a effectué le déplacement pour participer à la signature de cette plateforme qui vient de désigner son président : Boulkassoum Haidara, vice président du Rpm et ami de longue date du chef de l’Etat. Ce qui est aujourd’hui analysé au sein de l’opinion comme une cinglante défaite du chef du gouvernement face au Rpm.
Après avoir réussi à retirer à Moussa Mara le poste de président de la coalition des partis de la majorité, le Rpm réussir t-il à le faire partir également de la Primature ? Wait and see !
Papa Sow
MONSIEUR MARA , IL FAUT CONSILLER IBK DE LIBÉRER LES MILITAIRES EMPRISONNÉS . VOUS SAVEZ BIEN QUE ALLAH NE PARDONNE JAMAIS LA TRAHISON. VOUS ALLEZ DIRE QUE C’est superstitieux , non demander les connaisseurs. Tant que ces jeunes souffrent , ibk le sera au même degré ou pire. Prière prenez mon conseil au sérieux . Wa salam
"N'tè ntè démissionné" tellement clair que Mara n’ira nul part. Il a besoin de conseil, qu'il démissionne avant d’être de l'autre côté de l'histoire.
Le mali traverse un moment difficile donc les hommes politique qui ne fait que penser à leurs propre profit doivent comprend que ses pas le moment de se déchiré pour le pourvoir que mara reste ou pas le mali ne changera pas tellement la corruption est encrer dans la tête des hommes politique
Merci mon frère… c’est justement ce message que je veux faire passer à ces hommes politiques sortis du bois 😈 😈 😈
il faut ajouter que la corruption est malienne de façon générale, ce qui nous empêche d’avoir la moindre confiance à nos autorités
Franchement pour une fois je vais défendre Moussa Mara. On peut dire que Mara n’a pas la majorité, qu’il est allé à Kidal avec le chaos qui a suivi, selon l’opposition il est arrogant aussi, etc… Mais à quoi joue le RPM ? En prenant du recul sur la gestion chaotique du pays par IBK et son PM peut-être, cette majorité présidentielle et ses cadres ont quelle part de responsabilité là-dedans ? Quelle honte!! Bientôt un an, le RPM et sa majorité de paille nous font ch…ier pour des histoires de places en oubliant le Mali. Tout ce bruit, c’est à cause des places, oui on fait de la politique pour en profiter mais l’intérêt du Pays d’abord. Bientôt un an, rien ne bouge, on dit c’est IBK, on dit c’est le PM, on parle de communication,… Si le RPM avec sa majorité de carcasse pourrie avait aidé le président avec un minimum de compétence on ne serait pas là. Ils ont pris d’assaut les cabinets ministériels, les directions administratives, etc… Que des amateurs et des nuls partout 👿 👿 👿
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