Coordination de la mouvance présidentielle : Le RPM désavoue Moussa Mara

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«Il n'y a pas de solution militaire dans le nord du Mali»
Le Premier ministre du Mali, Moussa Mara, à Bamako, le 18 mai 2014. (Photo Fabien Offner.AFP)

Le Président du parti Yélèma, non moins Premier ministre, Moussa Mara, a initié il y a une quinzaine de jours un projet de Statut et de Règlement intérieur de la Coordination de la majorité présidentielle (CMP). Dans ce texte, il est dit que le Premier ministre est le Président de la Coordination des partis politiques de la majorité présidentielle. Parmi les objectifs spécifiques de la CMP, il s’agira premièrement d’informer et de sensibiliser les Maliennes et les Maliens en vue d’obtenir leur soutien dans la mise en œuvre du projet présidentiel, à travers la Déclaration de politique Générale du Premier ministre.

 

 

Deuxièmement, il faut créer entre chacune des institutions de la République et la CMP des opportunités d’échanges et troisièmement, soumettre au Premier ministre, chef de la majorité présidentielle, des propositions de solutions aux grandes préoccupations de la nation.

 

Il faudra quatrièmement œuvrer pour une gestion concertée et équitable des institutions de la République, en tenant compte des compétences et cinquièmement engager les partis politiques membres de la coordination à s’accorder sur des listes communales pour les élections.

 

Après analyse des propositions faites par le Premier ministre, le RPM, avec 75 députés, soit la majorité absolue des 147 élus que compte l’Assemblée Nationale, a rejeté en bloc les propositions du PM, estimant que la majorité présidentielle doit se former autour de lui et non autour du Président du parti Yelema.

 

Les Tisserands pensent également que, s’il y a un chef pour la majorité, ça sera l’un de ses responsables et non le Président du parti Yelema. Le RPM a donc rencontré samedi dernier le Président IBK, parrain de Moussa Mara, pour le lui dire de vive voix. Le Président de la République a, semble-t-il, compris la démarche de ses camarades.

 

Seulement voilà: il leur a donné un conseil, à savoir ne pas aller en guerre contre Moussa Mara. Ainsi, il leur a plutôt suggéré de rencontrer ce dernier pour lui expliquer le bien fondé de la démarche. Ce que Tréta et ses camarades feront dans les prochains jours.

 

A suivre

 

La Rédaction

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7 COMMENTAIRES

  1. ça arrive un peu tard, il a déjà envoyé le MALI dans la pénombre, tout ça par la faute d’IBK. Puisqu’il faisait les désirs d’IBK, alors tout allait,mais l réveil tardif du RPM semble porter fruit.

  2. Un premier ministre borné, ne connaissant rien des choses de l’Etat. Un idiot qui plonge le pays dans le chaos et la destruction. Mara porte la poisse à ce pays. plus tôt on s’en débarrasse mieux c’est!

    • La poisse a commencé avant l’arrivée de Mara. Il ne faut pas se tromper car celui qui porte la poisse c’est IBK lui-même.

  3. j’espère qu’il ne fera pas l’erreur de revenir à la politique politicienne des partis politiques du Mali.
    Mara reste encore un très très bon fusible pour IBK. Il ne peut pas se permettre de dilapider 2 PM par an.

  4. Mes chers frères et sœurs , acteurs politiques, entendez-vous. Vos divisions incessantes et stériles constituent une source d’affaiblissement pour vous et pour l’ensemble des Maliens. Ne perdez pas de vue le fait que la majorité des Maliens ne votent pas souvent. IBK a certes été élu avec une très forte majorité. Mais les politiciens n’ont pas encore réussi à susciter l’adhésion de la majorité des Maliens à leur cause.

    Évitez de vous enfermer dans des contradictions qui affaiblissent le Mali et aiguisent l’appétit des individus ou groupes qui rêvent de faire main basse sur le Mali.

    • Il ne faut pas être aveugle en pensant que le RPM avec ses politiciens peut être la panacée pour le Mali: il est usé avant même d’arriver au pouvoir avec des vieux chevaux. Leur chef n’est guère mieux et les maliens s’en rendent compte.

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