Coordination des Associations et ONG Féminines du Mali (CAFO) : Oumou et sa tendance sur le point de mordre la poussière !

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Par la force du procès verbal de réunion de l’Assemblée Générale Nationale Extraordinaire de la Cafo, du 30 décembre 2017, produit par l’Etude Nema, de l’huissier de justice Me Mèmè Koné, la légitimité du Bureau Exécutif National de la Coordination des Associations et ONG Féminines du Mali (CAFO) ne souffre d’aucune ambigüité. Sachant cela, l’autre tendance (celle de Fatoumata Sissoko) pistonnée par l’actuelle ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, Mme Oumou Touré est désormais sur le terrain de la provocation dans les différentes structures régionales de la Cafo. Une manœuvre de défaitistes…

Dure, dure d’être à l’épreuve de l’impopularité, sur fond d’illégitimité. C’est bien le cas de la présidente sortante de la CAFO, bombardée ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, Mme Oumou Touré et sa suite. Estomaquées par la nouvelle dynamique inculquée par le bureau exécutif de la CAFO, issu de l’Assemblée Générale du 30 décembre, elles n’épargnent aucune manœuvre antagonique ou de diversion pour empêcher la nouvelle instance dirigeante de débuter ses activités, afin de permettre à la CAFO de renouer ave sa lutte de promotion des intérêts des femmes du Mali. Après les rixes qui ont nécessité une intervention musclée des forces de l’ordre au siège de la CAFO, les protagonistes proches de Oumou Cafo, ont changé de fusil d’épaule. Elles ont transporté les affrontements maintenant à l’intérieur du pays, à savoir au niveau des démembrements régionaux de la Cafo (notamment Segou et Gao) pour mettre en place des bureaux parallèles (avec certainement l’appui financier de leur chef de département). Face à ces actions de provocation, le bureau légitime issu de l’Assemblée extraordinaire du 30 décembre, dirigé par Mme Dembélé Oulematou Sow est en train d’inviter ses militantes à la retenue et au respect de l’état de droit. Car, selon certaines responsables de la Cafo, sachant déjà d’avoir perdu gain de cause, ces femmes sous la coupole de l’actuelle ministre de la Promotion de la Femme de l’Enfant et de la Famille, veulent tout simplement créer la zizanie et le trouble entre les femmes de la Cafo, histoire d’influencer le verdict de la justice sur l’affaire. Un verdict attendu ce jeudi au niveau du Tribunal de Grande Instance de la CIII, il constituera la suite à donner par la justice par rapport à la plainte de la tendance Fatoumata Sissoko (la marionnette de Oumou Cafo) pour annulation de l’Assemblée Générale Extraordinaire de la Cafo. A ce sujet, encore une fois, les membres du bureau exécutif de la CAFO sont sereins pour plusieurs raisons.

Elles sont confortées par le respect strict des textes de la Cafo, notamment l’article 17 du statut de la Cafo, qui stipule que : « L’Assemblée Générale Nationale extraordinaire se tient quand le besoin l’exige à la demande du bureau exécutif national ou des 2/3 des membres. Les délibérations issues de l’Assemblée Générale Extraordinaire s’imposent aux membres ».De même, elles sont nanties de la grosse de l’ordonnance N°102 du 18 juillet 2017, rendue par le Juge des Référés du Tribunal de Grande Instance de la CIII, revêtue de la formule exécutoire pour l’ouverture forcée des bureaux du siège de la Cafo.

Encore une fois, tout laisse  croire que la tendance qui veut ramener les femmes du Mali sur un ring (avec les moyens du MPFEF) va bientôt mordre la poussière au grand bonheur de la CAFO.

Mimi Sanogo 

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