Convoitise du RPM pour la Primature : Les dessous de l’opposition du Président IBK

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Les militants du Rpm (photo archives)

Après 13 ans de rude lutte politique qui a fini aujourd’hui par porter ses fruits suite à la victoire brillante et éclatante de leur mentor à la magistrature suprême, les Tisserands attendent que le Président IBK leur renvoie l’ascenseur avec toutes les retombées de droit. Ainsi, depuis l’arrivée au pouvoir du Président IBK, les barons du parti présidentiel se battent avec bec et ongle et sont même allés à pactiser avec le diable pour  la main mise sur la Primature. Mais, en vain. Car, après avoir poussé « l’intrus » Oumar Tatam Ly à la porte dans le dessein de donner une seconde chance à leurs ambitions, le Président de la République leur assène un autre coup de poignard dans le dos en portant son choix sur Moussa Mara, président du parti Yèlèma. Qu’est-ce qui explique cette  méfiance entre IBK et les barons du RPM ? Aujourd’hui, les langues se délient.

 

Selon un proche collaborateur du Président de la République, les anciens compagnons de lutte politique du Président ne font que récolter ce qu’ils ont semé. A l’en croire,  le Président IBK leur reprocherait aujourd’hui de n’avoir pas carburé fort pour sa cause lors de l’élection présidentielle de 2007 lorsqu’il était candidat.

 

Selon cette source, certains barons du parti RPM ont manqué d’honnêteté envers IBK lors de cette élection en soutenant clandestinement le président ATT. « IBK leur fera payer leur traitrise le moment opportun », a-t-il dit. Quand ? Il ne l’a pas dit. Par ailleurs, cette confidence de ce proche collaborateur du Président IBK permet de comprendre mieux aujourd’hui cette phrase qu’il a prononcée dans la foulée de la présentation des vœux des institutions de la République.

 

 

En effet, IBK disait ceci : « Que mes amis du RPM m’excusent, mais ce n’est pas le RPM qui m’a mis au pouvoir ». Ce jour-là, en formulant cette phrase, le Président IBK avait étonné plus d’un. Mais aujourd’hui, on comprend aisément qu’il n’avait fait que laisser parler sa rancune et son dédain envers ses anciens compagnons de lutte politique. Il serait légitime de se demander aujourd’hui si les barons du RPM ne sont pas en train de payer le prix de leur trahison.

Youssouf Z KEITA      

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