En vue de présenter son groupement et sa ligne politique de l’actualité nationale, la Convergence pour Sauver le Mali (CSM) a rencontré la presse. C’était le lundi 09 avril 2012 à la maison de la presse.
Juste après le coup de force du 22 mars 2012, des groupements et mouvements ont été crées. Parmi ceux-ci, deux groupes radicaux s’opposent et se regardent en chiens de faïence, s’ils ne s’affrontent pas carrément. Il s’agit du Mouvement populaire (Mp22) du Dr. Oumar Mariko qui soutient contre vents et marrées l’action de la junte et le Front Uni pour la sauvegarde de la démocratie et de la République (Fdr) qui combat les putschistes et réclame le retour à la légalité constitutionnelle.
Alors, face à la radicalisation des positions, le dialogue sociopolitique est difficile. C’est pourquoi, un autre mouvement a surgi pour tenter de rapprocher les uns aux autres. Il s’agit de la Convergence pour Sauver le Mali. Selon son président, Moussa Mara, ce regroupement est composé de plus de 300 associations et une trentaine de partis politiques dont les plus influents sont la Codem, le parti Yelema, le Cnid, le Pcr et l’Union des jeunes musulmans du Mali (Ujma).
Selon les responsables de la Convergence pour sauver le Mali, il est inadmissible que des intelligences astucieuses prennent en otage notre démocratie. Il faut tout mettre en œuvre pour la sauver, estiment-ils. Pour l’instant, la Convergence affirme approuver l’Accord-cadre intervenu entre le Cnrdre et la Cédéao. Avant de préciser que cet Accord-cadre est un document qui a besoin d’une âme.
Dans son intervention, Ousmane Ben Fana Traoré soulignera que l’objectif principal de leur convergence est d’éviter des tiraillements entre partis politique. il poursuivra, de l’heure est au dépassement de soi pour mettre le Mali au dessus de tout. Cela, afin que l’armée nationale retrouve le moral pour défendre convenablement l’intégrité du territoire malien.
Quant aux trois autres ténors de la Convergence, Moussa Mara, président du parti Yéléma, Alhousseyni Amion Guindo, président du parti Codem et Bouréïma Kamian, secrétaire politique du parti Cnid, ils ont longuement fustigé les lacunes de cet Accord-cadre. Cependant, ils se disent prêts à accompagner sa mise en œuvre, malgré ses insuffisances.
Oumar KONATE
