C’est à la faveur d’un point de presse tenu le samedi 15 juillet 2017, à la Maison des Jeunes de Bamako, que certains militants de la jeunesse de la Convergence pour le Développement du Mali (CODEM), ont rendu public leur démission.
Ces démissionnaires sont des sections des régions de Gao, Taoudéni, Ménaka, Tombouctou et de la commune VI du district de Bamako (une partie de la sous-section des logements sociaux, de Faladié, de Sénou et de Banankabougou). Ils avaient comme principal porte parole Moussa Nouhou Guindo de la section de la CVI.
Le leitmotiv avancé par ces démissionnaires relève de la mauvaise gestion de leur ancienne formation politique. Ils ont affirmé que, malgré leur détermination pour l’ascension du parti dans leurs localités respectives, ils se sont toujours buttés à une situation de mauvaise gestion de leur parti à tous les niveaux. A titre illustratif, ils ont évoqué les conditions d’organisation du dernier congrès de leur parti et les résolutions qui l’on sanctionné, caractérisées par la position ambiguë du parti sur toutes les questions de la nation. C’est pourquoi, ils affirment avoir pris la décision de démissionner de toutes les instances du parti de la base au sommet et en assumer l’entière responsabilité pour le bonheur de leur base, fidèle et convaincue.
Après leur démission, sans dévoiler leur nouveau point de chute, les ex militants du parti de la quenouille ont confirmé leur pleine adhésion à la révision constitutionnelle initiée par le président Ibrahim Boubacar Keita et son gouvernement.
Par Jean Joseph Konaté (stagiaire