Convergence des forces patriotiques : Une alliance contre nature

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La Convergence des forces patriotiques (CFP), une nouvelle alliance composée des partis politiques et des mouvements dont la Sadi, Yéléma, la Plateforme pour le changement, la Codem, a vu le jour hier dimanche 21 octobre 2018 à la Maison de la presse. Au sein de cette nouvelle alliance, on retrouve Housseini Amion Guindo et Moussa Sinko Coulibaly, qui, jusqu’à présent, n’étaient pas sur la même longueur d’onde. Le report des législatives serait-il la cause de ce rapprochement ?

Les responsables de la nouvelle alliance appelée la CFP étaient face à la presse, le dimanche 21 octobre 2018 à la Maison de la presse. Selon eux, l’objectif de la CFP est de sauver la patrie. Outre Moussa Mara du parti du Changement (Yéléma), elle compte trois anciens candidats à la dernière présidentielle au Mali. Il s’agit d’Oumar Mariko de Sadi, d’Housseyni Amion Guindo de la Convergence pour le développement du Mali (Codem) et de Moussa Sinko Coulibaly de la Plateforme pour le changement.

La présence de ces deux derniers dans une alliance peut soulever des interrogations, d’autant plus que les hommes n’étaient pas sur la même longueur d’onde par rapport au bilan du premier mandat d’IBK. Quand Moussa Sinko Coulibaly parlait d’un bilan catastrophique, Housseyni Amion Guindo défendait IBK. Au second tour de la présidentielle 2018, les deux hommes n’avaient pas soutenu le même candidat.

Le premier avait soutenu Soumaïla Cissé, pendant que le second avait appelé à voter IBK. Depuis le report des  élections législatives, initialement prévues pour novembre  et décembre 2018, les choses semblent se compliquer entre Housseyni Amion Guindo et le gouvernement. Dans un communiqué publié la semaine dernière, la Codem a dénoncé le report des législatives, le jugeant anticonstitutionnel. Ce report a-t-il favorisé le rapprochement entre ces deux hommes pour soi-disant sauver la patrie ?

Wait and see!

O.D.

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3 COMMENTAIRES

  1. Ils peuvent toujours piailler. L’imperturbable IBK est tranquille du haut de koulouba. Le président IBK n’a pas accepté la gestion consensuelle hier, il ne l’acceptera pas aujourd’hui. Que ces politiciens qui jadis se partageaient les maigres ressources du pays, sachent que le Mali est au-dessus de tous. Il n’y aura plus de partage de gâteau dans ce pays. Qu’ils parlent donc. Le Mali avance lentement mais sûrement.

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